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Souvenirs d'un pas grand-chose
Robert Pépin (traduit par)
Date de parution : 03/03/2022
Éditeurs :
10/18

Souvenirs d'un pas grand-chose

Robert Pépin (traduit par)
Date de parution : 03/03/2022
L’autobiographie culte de Bukowski !
Dans Souvenirs d’un pas grand-chose, dédié « à tous les pères », Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu’il fut, en commençant par le début. Un premier... Dans Souvenirs d’un pas grand-chose, dédié « à tous les pères », Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu’il fut, en commençant par le début. Un premier souvenir : Allemagne, 1922. Et puis c’est l’arbre de Noël, des bougies, des oiseaux, une étoile. Puis, l’Amérique. La Ford T... Dans Souvenirs d’un pas grand-chose, dédié « à tous les pères », Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu’il fut, en commençant par le début. Un premier souvenir : Allemagne, 1922. Et puis c’est l’arbre de Noël, des bougies, des oiseaux, une étoile. Puis, l’Amérique. La Ford T de son père ; l’école où il découvre la violence, la cruauté, l’injustice. Trop de saloperies à avaler d’un seul coup.

« Charles Bukowski fut le poète des gens ordinaires. » Le Figaro
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EAN : 9782264076274
Code sériel : 05741
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076274
Code sériel : 05741
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cyrilst 08/03/2023
    Enfin un vrai écrivain, qui a du souffle, des histoires à raconter, une vraie expérience de vie et des réflexions articulées sur ce vécu. Le même souffle que l'Attrape cœur de Salinger, en mieux même, le succès international en moins, et pourtant ce livre est beaucoup moins connu. Il devrait être étudié dans les école, les élèves sauraient au moins ce qu'est la vraie vie, plutôt que les habituelles nullités dénuées de souffle et de vigueur qu'on leur sert sans cesse.
  • Babzer 23/10/2022
    Poignants souvenirs Si l’on veut vraiment comprendre Bukowski, il faut commencer par le début. Les souvenirs, ce sont les siens, le pas grand-chose, c’est lui. De son enfance jusqu’au début de son arrivée dans l’âge adulte, Bukowski nous dresse une fresque autobiographique froide et intime, lucide et pathétique. Un récit rythmé en micro-chapitres, comme autant d’instants de vie, de fragments d’enfance sur fond d’Amérique des années 30-40. Sous les traits d’Henri Chinaski, l’auteur nous confie son dur chemin d’une façon désintéressé, presque sans sentiment ni émotion, avec son style simple et direct néanmoins bourré de réflexions aussi acerbes que sagaces sur le monde qui l’entoure et la société dans laquelle il évolue. Bagarreur solitaire, attiré par les femmes et leurs jupes qui remontent, Charles Bukowski ressemble à une version triste et violente du Petit Nicolas. Les souvenirs prennent vie simplement sous sa plume franche et directe. Pas le temps de s’embêter, quelques images valent mieux qu’une page d’envolées. L’action prévaut sur la réflexion. La violence, familiale comme scolaire, prend le dessus sur l’empathie et la réussite. Fils d’un père menteur, raciste et violent, d’une mère soumise et battue, il grandit sous les coups et les injures. Trajectoire désenchantée d’un enfant qui se... Poignants souvenirs Si l’on veut vraiment comprendre Bukowski, il faut commencer par le début. Les souvenirs, ce sont les siens, le pas grand-chose, c’est lui. De son enfance jusqu’au début de son arrivée dans l’âge adulte, Bukowski nous dresse une fresque autobiographique froide et intime, lucide et pathétique. Un récit rythmé en micro-chapitres, comme autant d’instants de vie, de fragments d’enfance sur fond d’Amérique des années 30-40. Sous les traits d’Henri Chinaski, l’auteur nous confie son dur chemin d’une façon désintéressé, presque sans sentiment ni émotion, avec son style simple et direct néanmoins bourré de réflexions aussi acerbes que sagaces sur le monde qui l’entoure et la société dans laquelle il évolue. Bagarreur solitaire, attiré par les femmes et leurs jupes qui remontent, Charles Bukowski ressemble à une version triste et violente du Petit Nicolas. Les souvenirs prennent vie simplement sous sa plume franche et directe. Pas le temps de s’embêter, quelques images valent mieux qu’une page d’envolées. L’action prévaut sur la réflexion. La violence, familiale comme scolaire, prend le dessus sur l’empathie et la réussite. Fils d’un père menteur, raciste et violent, d’une mère soumise et battue, il grandit sous les coups et les injures. Trajectoire désenchantée d’un enfant qui se cherche entre ses rêves d’innocence perdue et l’injustice violente dans laquelle il berce depuis sa naissance. « Et puis les coups et les hurlements cessèrent. Je n’entendis plus que les sanglots de ma mère. Elle sanglota pendant longtemps. Et puis ses sanglots se firent de moins en moins forts. Et puis ils s’arrêtèrent. » Voilà le genre de vérité crue que l’on trouve au détour d’un chapitre. Le malheur est assimilé, normalisé, il en devient presque anecdotique. Pourtant c’est bien ce malheur et cette violence qui ont fait de Bukowski l’homme qu’il est devenu et l’écrivain qu’il fut. Un récit qui ne s’encombre pas d’emphase, tout est là, clair, pur. Les souvenirs reviennent comme autant de boomerang striés de lames de rasoir. Baladés de bagarres en engueulades, de journées enfermées dans une chambre ou d’actions d’éclats sur les terrains vagues, on assiste à la véritable naissance du génie de l’écriture qui sommeille en lui, encore sous-jacente, encore bridée mais déjà brûlante. On ressent sa haine viscéral des gens et de la société, qui n’a rien pu pour lui et dont il n’attend plus rien. Comment aimer les autres quand jamais personne ne nous a aimé ? Inadapté et déçu, il commence très jeune à se passionner pour l’alcool, seul liquide capable de percer le nuage sombre qui surplombe son chemin. Un livre parfois dur à lire tant la véracité abrupte de son style et de ses expériences nous prend aux tripes. Mais un récit où résident tout de même quelques joies et touches d’espoir, on se surprend à sourire et à rire franchement, perdu entre les limbes d’une enfance volée et l’effervescence d’une cour de récré aux airs de purgatoire.
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  • Laveze 19/09/2022
    SOUVENIRS d'UN PAS GRAND CHOSE de CHARLES BUKOWSKI Récit à la première personne de son enfance à travers le personnage de Hank Chinaski. C'est un véritable coup de poing qui vous percute tant le style est direct et violent. Ce sont les années de 10 à 19 ans entre dépression de 1929 et arrivée de la seconde guerre mondiale en 1939. Sur un fond de misère et de désespoir absolu l'" apprentissage " de la picole l'envie de ne rien faire sauf peut-être d'écrire BUKOWSKI livre une vision de son monde cynique et dérisoire. Un véritable chef d'œuvre.
  • Veddy 24/08/2022
    J'ai eu l'impression de lire "Le Petit Nicolas" version remasterisé par par Buko. Sincèrement, j'ai trouvé que ce livre avait un coté enfantin, (dans le bon sens du terme) et nostalgique. J'aime beaucoup la manière dont le personnage évolue avec son entourage et les lieux qui l'entoure, on a l'impression d'être un proche avec qui on partage sa vie, et où l'on voit grandir notre personnage. Je me suis posé la question si ces histoires étaient vraies ou pas, car la manière d'être racontées est très sincère et authentique. Parfois, poétique, je n'ai pas peur d'utiliser ce terme pour la littérature de Buko. Ce livre m'a touché sincèrement. Mais... Il faut toujours un mais, j'ai trouvé que c'était un peu long, et parfois répétitif. Heureusement que c'est du Buko, car avec sa manière d'écrire, on ne s'ennuie jamais, son argot, le coté un peu dégeu que ressort les aventures. En conclusion, si vous aimez Buko, je vous recommande ce livre, qui est peut-être un peu plus posé que les précédents, mais il vaut le coup qu'on s'y penche un peu !
  • BlackRadis 27/06/2022
    J'aime tous les Bukowski. Dont le principal mérite est en ce qui me concerne qu'il m'est donné le goût de la lecture... Pas d'histoire de femmes malheureuse dans leur couple ou d'histoires d'amour niaise, forcément niaises... Non du sexe, de l'alcool et des cigares. Nietzsche plutôt que Kant... Céline plutôt que Stendhal... Bon depuis j'ai un peu évolué, j'espère. Mais j'aime toujours le pépère.
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