Lisez! icon: Search engine
Souvenirs d'un pas grand-chose
Robert Pépin (traduit par)
Date de parution : 03/03/2022
Éditeurs :
10/18

Souvenirs d'un pas grand-chose

Robert Pépin (traduit par)
Date de parution : 03/03/2022
L’autobiographie culte de Bukowski !
Dans Souvenirs d’un pas grand-chose, dédié « à tous les pères », Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu’il fut, en commençant par le début. Un premier... Dans Souvenirs d’un pas grand-chose, dédié « à tous les pères », Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu’il fut, en commençant par le début. Un premier souvenir : Allemagne, 1922. Et puis c’est l’arbre de Noël, des bougies, des oiseaux, une étoile. Puis, l’Amérique. La Ford T... Dans Souvenirs d’un pas grand-chose, dédié « à tous les pères », Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu’il fut, en commençant par le début. Un premier souvenir : Allemagne, 1922. Et puis c’est l’arbre de Noël, des bougies, des oiseaux, une étoile. Puis, l’Amérique. La Ford T de son père ; l’école où il découvre la violence, la cruauté, l’injustice. Trop de saloperies à avaler d’un seul coup.

« Charles Bukowski fut le poète des gens ordinaires. » Le Figaro
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264076274
Code sériel : 05741
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076274
Code sériel : 05741
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bernie44 04/02/2024
    Un récit rafraîchissant, qui se lit avec autant de plaisir que les ouvrages autobiographiques de François Cavanna ! A consommer sans modération :)
  • anthimedebrauwer 18/01/2024
    “Souvenir d’un pas grand chose” est un roman autobiographique de Bukowski paru en 1982. Dans ce roman nous allons suivre les jeunes de années de Henry Chinaski (pseudo de Bukowski) de son premier souvenir de d’enfance au début de sa vie d’homme. C’est dans le contexte de la grande dépression qu’évolue Chinaski entre pauvreté, violence domestique, rixes et alcool. Voici ma première prise de contact avec Bukowski et quoi de mieux de que de commencer avec son roman le plus autobiographique. Dans celui ci on retrouve une écrite dure et crue, on évite les belles phrases et les figures de styles, ici on parle vrai. Le récit de ses vingts premières années nous offre le quotidien d’un enfant d’une autre époque, quand on est pauvre, on est différent des autres, voila le constat et alors tout devient compliqué : les filles, les potes, trouver un travail… Dans ce contexte il faut être fort, l’objectif ultime devenir un vrai dur, un mec qui se fait respecter. Mais derrière son allure de dur, on se rend compte que Chinaski/Bukowski est un coeur tendre, un gars qui n’aime pas la méchanceté humaine et qui ne l’a comprend pas. Je me suis rapidement plongé dans ce roman, l’écriture est fluide et on s’attache rapidement au personnage, la lecture est confortable on a l’impression de parler avec un amis de temps en temps. Sacré façon de prendre de la hauteur sur notre époque. “Souvenir d’un pas grand chose” est un roman autobiographique de Bukowski paru en 1982. Dans ce roman nous allons suivre les jeunes de années de Henry Chinaski (pseudo de Bukowski) de son premier souvenir de d’enfance au début de sa vie d’homme. C’est dans le contexte de la grande dépression qu’évolue Chinaski entre pauvreté, violence domestique, rixes et alcool. Voici ma première prise de contact avec Bukowski et quoi de mieux de que de commencer avec son roman le plus autobiographique. Dans celui ci on retrouve une écrite dure et crue, on évite les belles phrases et les figures de styles, ici on parle vrai. Le récit de ses vingts premières années nous offre le quotidien d’un enfant d’une autre époque, quand on est pauvre, on est différent des autres, voila le constat et alors tout devient compliqué : les filles, les potes, trouver un travail… Dans ce contexte il faut être fort, l’objectif ultime devenir un vrai dur, un mec qui se fait respecter. Mais derrière son allure de dur, on se rend compte que Chinaski/Bukowski est un coeur tendre, un gars qui n’aime pas la méchanceté humaine et qui ne l’a comprend pas. Je me suis rapidement plongé...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Corboland78 15/09/2023
    Charles Bukowski, né Heinrich Karl Bukowski (1920-1994) est un écrivain américain d’origine allemande. Après avoir fait mille métiers, certains plus sordides que postier ou employé de bureau, connu la misère et la prison, il se lance dans l’écriture de poèmes puis de romans et nouvelles. Souvenirs d'un pas grand-chose (1982) est certainement le roman le plus autobiographique de Charles Bukowski, c’est aussi l’un de ses plus beaux écrits. Le roman s’étend des premières années de son héros, Henry Chinaski, au début des années 1920, jusqu’au bombardement de Pearl Harbour en 1941. Pour Henry la vie commence durement immédiatement, un père difficile à vivre car déçu par son propre échec social (« Mon père n’aimait pas les gens. Il ne m’aimait pas, moi non plus ») toujours en colère avec tout le monde et réprimandant ou frappant son fils dans une Amérique frappée par la Grande Dépression, cette longue phase de crise économique et de récession qui frappa l'économie mondiale à partir du krach boursier américain de 1929 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Pas aidé non plus par son propre corps, il est sujet à un redoutable acné (« On était loin de l’acné juvénile. Non, moi, ce que j’avais, c’étaient des furoncles énormes, enflammés, qui n’arrêtaient pas de me faire mal et qui étaient bourrés de pus ») qui le pousse à s’isoler des autres et voir ces autres comme des adversaires ou des ennemis, quant aux filles... En conséquence, son parcours scolaire et secondaire est plus que chaotique, il commence à boire très jeune poussé par un copain (« Je ne m’étais jamais senti aussi bien. C’était encore mieux que de se masturber ») et se lance dans des bagarres pour un rien, tout en rêvant des femmes… Sa vie de patachon s’accélère quand il est viré du toit familial et loge dans des chambres sordides dans des hôtels minables où il fout le bordel. Le bouquin peut être lu comme un très bon roman mais sachant qu’il est très largement autobiographique il prend une dimension supérieure et devient particulièrement touchant, poignant même, car ce Chinaski est vraiment chiant à suivre pour le lecteur devenu un homme bien mûr. Pourtant, ce même lecteur, quand il se souvient de sa propre jeunesse, trouve des échos dans ce que ressent Henry : un manque d’estime pour lui-même (« Moi, je n’étais qu’un étron à cinquante cents qui surnageait au milieu du grand océan de la vie ») ; une interrogation abyssale sur ce qu’il va faire de sa vie, quel avenir ? quand on ne veut surtout pas entrer dans le jeu « normal » proposé par la société à savoir, se trouver un job honorable, une femme et des enfants, le crédit pour une maison etc. (« La vie du citoyen moyen et sain d’esprit, c’était morne, pire que la mort même »). Le dilemme que beaucoup ont cherché à résoudre, vivre heureux et libre, sans pour autant suivre le chemin bordé et imposé par la société. La seule chose qui trouve grâce à ses yeux, c’est son désir d’être écrivain depuis qu’il a découvert Upton Sinclair, D.H. Lawrence, Hemingway etc. à la bibliothèque, autre sujet d’engueulades avec son père. Quand le roman s’achève, les Japonais ont bombardé Pearl Harbour, le meilleur ami de Chinaski s’engage dans l’armée et part pour la guerre, Henry a une vingtaine d’années et il est toujours puceau. Un excellent roman. Charles Bukowski, né Heinrich Karl Bukowski (1920-1994) est un écrivain américain d’origine allemande. Après avoir fait mille métiers, certains plus sordides que postier ou employé de bureau, connu la misère et la prison, il se lance dans l’écriture de poèmes puis de romans et nouvelles. Souvenirs d'un pas grand-chose (1982) est certainement le roman le plus autobiographique de Charles Bukowski, c’est aussi l’un de ses plus beaux écrits. Le roman s’étend des premières années de son héros, Henry Chinaski, au début des années 1920, jusqu’au bombardement de Pearl Harbour en 1941. Pour Henry la vie commence durement immédiatement, un père difficile à vivre car déçu par son propre échec social (« Mon père n’aimait pas les gens. Il ne m’aimait pas, moi non plus ») toujours en colère avec tout le monde et réprimandant ou frappant son fils dans une Amérique frappée par la Grande Dépression, cette longue phase de crise économique et de récession qui frappa l'économie mondiale à partir du krach boursier américain de 1929 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Pas aidé non plus par son propre corps, il est sujet à un redoutable acné (« On était loin de l’acné juvénile. Non, moi, ce que j’avais, c’étaient des...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Babbu2A 14/05/2023
    Charles Bukowski demeure l’un des romanciers les plus influents de la littérature américaine du XXème siècle. Derrière l’image du trublion ivre sur le plateau d’Apostrophes de Bernard Pivot se cache un auteur sensible, à l’œuvre déroutante. Certains critiques pensent même que cet écrivain culte est ce que l'Amérique a fait de mieux depuis Faulkner et Hemingway. Ses récits sont souvent autobiographiques. Il parle de ses errances et de ses angoisses avec humour et profondeur. Son œuvre littéraire touchante et d'un souffle décapant nous laisse une vision de la vie sans concession ni lyrisme, cependant non dénuée de tendresse et de poésie. A bien y réfléchir, lire du Bukowski c'est un peu comme déguster un whisky corsé, puissant, profond. A la première gorgée, on ressent une certaine brulure qui vient vous ratisser la gorge. On est un peu heurté par la force, l'attaque provoquée par 46 degrés d'alcool, tous plus costauds les uns que les autres. Puis après un temps de patience qui nous permet de nous familiariser avec le nectar, on peut ressentir des arômes plus subtiles, plus riches, plus fins. Enfin, on finit par le savourer, et parfois même par en être accro. On aime alors sa complexité, sa profondeur, sa longueur en bouche, autrement dit ce qu'il vous en reste sur la durée. Chez moi, la magie a opéré. Ainsi Bukowski m'apparaît un peu tel un whiskey américain, ou plus précisément un straight Bourbon intense vieilli dans des futs de chêne brulé lui octroyant une couleur caramel, une attaque puissante et des notes épicées et boisées. Mais revenons à "Souvenirs d'un pas grand-chose". Cette œuvre puissante nous relate la première tranche de sa vie à travers le regard d'un gamin meurtri qui a survécu aux années 30, à son père, à la société qui le rejetait. Ne soyons pas dupe car derrière ce récit dur, triste, violent, souvent amer, et derrière un style parfois grossier, cru et sans filtre, Charles Bukowski nous rappelle avant tout, non sans dérision et cynisme, qu'il a une âme sensible et qu'écrire pour lui est vital. Ainsi, c'est dans cette alchimie complexe que réside toute la poésie de cet écrivain qui aura connu toutes les ivresses y compris celle de la vie. A consommer sans modération ! Charles Bukowski demeure l’un des romanciers les plus influents de la littérature américaine du XXème siècle. Derrière l’image du trublion ivre sur le plateau d’Apostrophes de Bernard Pivot se cache un auteur sensible, à l’œuvre déroutante. Certains critiques pensent même que cet écrivain culte est ce que l'Amérique a fait de mieux depuis Faulkner et Hemingway. Ses récits sont souvent autobiographiques. Il parle de ses errances et de ses angoisses avec humour et profondeur. Son œuvre littéraire touchante et d'un souffle décapant nous laisse une vision de la vie sans concession ni lyrisme, cependant non dénuée de tendresse et de poésie. A bien y réfléchir, lire du Bukowski c'est un peu comme déguster un whisky corsé, puissant, profond. A la première gorgée, on ressent une certaine brulure qui vient vous ratisser la gorge. On est un peu heurté par la force, l'attaque provoquée par 46 degrés d'alcool, tous plus costauds les uns que les autres. Puis après un temps de patience qui nous permet de nous familiariser avec le nectar, on peut ressentir des arômes plus subtiles, plus riches, plus fins. Enfin, on finit par le savourer, et parfois même par en être accro. On aime alors sa complexité, sa profondeur,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Cyrilst 08/03/2023
    Enfin un vrai écrivain, qui a du souffle, des histoires à raconter, une vraie expérience de vie et des réflexions articulées sur ce vécu. Le même souffle que l'Attrape cœur de Salinger, en mieux même, le succès international en moins, et pourtant ce livre est beaucoup moins connu. Il devrait être étudié dans les école, les élèves sauraient au moins ce qu'est la vraie vie, plutôt que les habituelles nullités dénuées de souffle et de vigueur qu'on leur sert sans cesse.
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…