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Women
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
10/18

Women

Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Henry Chinaski, le double de Bukowski, est devenu célèbre, et les femmes lui tombent dans les bras...
Henry Chinaski, c’est Bukowski lui-même, un écrivain alcoolique et grand amateur de femmes.
Elles défilent dans ce récit, véritables créatures felliniennes : Lydia Vance qui se révèle d’une jalousie féroce, Mercedes...
Henry Chinaski, c’est Bukowski lui-même, un écrivain alcoolique et grand amateur de femmes.
Elles défilent dans ce récit, véritables créatures felliniennes : Lydia Vance qui se révèle d’une jalousie féroce, Mercedes la capiteuse, Dee Dee la mère célibataire, Joanna la camée, Katherine la Texane incendiaire, et bien d’autres encore ; les...
Henry Chinaski, c’est Bukowski lui-même, un écrivain alcoolique et grand amateur de femmes.
Elles défilent dans ce récit, véritables créatures felliniennes : Lydia Vance qui se révèle d’une jalousie féroce, Mercedes la capiteuse, Dee Dee la mère célibataire, Joanna la camée, Katherine la Texane incendiaire, et bien d’autres encore ; les occasions pleuvent sur un poète en vogue ! La norme est triste pour Bukowski, alors vive les mots orduriers, l’ivresse et la débauche sexuelle ! Le célèbre auteur des Contes de la folie ordinaire crie à nouveau son mal de vivre, son désir sans cesse renaissant de tendresse et de sexe.
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EAN : 9782264076298
Code sériel : 05825
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076298
Code sériel : 05825
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • francoiscolin 18/01/2023
    « Pourtant les femmes — les femmes estimables — m'effrayaient, parce qu'en fin de compte c'est à votre âme qu'elles en ont, et ce qu'il restait de la mienne, je tenais à le conserver. » Bourrasque d'air frais, enfin frais, un peu vicié voire éthylique même, vu que le grammage du livre vaut celui des alcools divers dans le sang de l'auteur tout au long du récit. Lecture fluide, hypnotique et obsessionnelle de cette odyssée roborative qui sent les flux de sueur et de sperme du vieil écrivain alcoolique priapique. Il y consigne ses nombreuses rencontres féminines, relations plus ou moins jalouses, plus ou moins camées ou groupies au fil des ses lectures de poésie. Ses conquêtes s'enfilent au rythme des pages. Des trempages de biscuit comme si il cherchait à battre le record olympique de la boulimie aphrodisiaque le long de ses activités quotidienne, à rattraper une longue période où la tendresse était absente. Boxe, tiercé, chatte et clitoris. Relative simplicité directe des relations, absence de jugement, liberté sexuelle sans prise de tête des sixties. Sexe, drogue et Bloody Mary. Ce bon vieux salopard de Hank Chinanski guérira malgré tout sur le tard de son infantilité papillonnante et posera l'ancre et le reste auprès d'une aubergiste macrobiotique. Bukowski nous offre avec ce livre autobiographique, un flot d'émotions sensuelles : minérales, viscérales, brutales, sales, crues, sexuelles, érotiques, pornographiques. Mais on comprend qu'au travers de ses échanges de fluides corporels et alcooliques, de cette fuite en avant de ce stakhanoviste du rut, il y a du sentimentalisme, de la drôlerie, de la nostalgie, une recherche d'amour malgré tout, de l'estime de soi, de s'assurer, avant que la mort ne vous tombe dessus, qu'on a été un brave homme. « Pourtant les femmes — les femmes estimables — m'effrayaient, parce qu'en fin de compte c'est à votre âme qu'elles en ont, et ce qu'il restait de la mienne, je tenais à le conserver. » Bourrasque d'air frais, enfin frais, un peu vicié voire éthylique même, vu que le grammage du livre vaut celui des alcools divers dans le sang de l'auteur tout au long du récit. Lecture fluide, hypnotique et obsessionnelle de cette odyssée roborative qui sent les flux de sueur et de sperme du vieil écrivain alcoolique priapique. Il y consigne ses nombreuses rencontres féminines, relations plus ou moins jalouses, plus ou moins camées ou groupies au fil des ses lectures de poésie. Ses conquêtes s'enfilent au rythme des pages. Des trempages de biscuit comme si il cherchait à battre le record olympique de la boulimie aphrodisiaque le long de ses activités quotidienne, à rattraper une longue période où la tendresse était absente. Boxe, tiercé, chatte et clitoris. Relative simplicité directe des relations, absence de jugement, liberté sexuelle sans prise de tête des sixties. Sexe, drogue et Bloody Mary. Ce bon vieux salopard de Hank Chinanski guérira malgré tout sur le tard de son infantilité papillonnante et posera l'ancre et le...
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  • Laveze 19/09/2022
    WOMEN de CHARLES BUKOWSKI Récit des aventures sexuelles du sieur Chinaski, privé de femmes pendant quatre longues années et qui, avec le succès et sa réputation va s’ouvrir enfin les portes intimes des femmes. Ses lectures de poésie sont essentiellement l’occasion de faire des rencontres de fans car il a horreur de cette activité, raison pour laquelle il la pratique en étant bourré ! C’est un long itinéraire sexuel auquel nous convie Bukowski entremêlé de longues séances alcoolisées et de régurgitations intempestives. C’est crû, hard, tous les synonymes de baiser sont largement utilisés, ça devrait être répétitif et pénible à lire, et en fait c’est tout le contraire et c’est là, pour moi, que se situe tout le talent de cet écrivain incroyable. Ça se lit comme une BD, j’ai beaucoup ri, notamment quand, à l’âge de 40 ans, une de ses amies lui fait découvrir que les femmes ont un clitoris et comment s’en servir, tout est fluide dans son écriture. Dans mes lectures de Bukowski, c’est mon préféré, je l’ai dévoré.
  • stock_49 19/09/2022
    — Bukowski écrivain, c’est l’effacement du sujet devant des pulsions paresseuses, sexuelles et alcooliques. Les aventures avec les femmes sous l’emprise de l’alcool deviennent le moyen privilégié de se déprendre d’une société conventionnelle, et sacrent une vision de la Beat Generation. Clochard céleste, Bukowski recherche constamment le nirvana de l’alcool pour s’élever au statut d’écrivain. Arrêter d’écrire, c’est arrêter de boire. Sa vraie religion n’est pas le sexe, mais l’alcool ; il est sa muse grâce à laquelle toute sa poésie se déploie. Bukowski, c’est l’"Homme Frigorifié" : seule la jouissance de l’alcool entraîne sa réanimation, le temps que dure l’ivresse.
  • luparahlam 04/01/2022
    Ah ce Buko, un sacré auteur et un sacré personnage également ! Ici Hank Chinaski c'est Bukowski lui-même. Alcoolique, buvant jusqu'à la lie, degueulant chaque matin aux alentours de 14h, parfois défoncé en même temps que bourré, asocial, écrivain poète en vogue totalement addict au sexe et fou des jambes des femmes, et bien celui qu'on appelle Le Vieux Dégueulasse, il les lève les gonzesses ! Et toutes ! Les jeunes, les mariées, les hystériques, les mères célibataires, les droguées, les placides, les fans, les jalouses, les putes, les vegan, etc. Alors qu'est ce qui le rend si attirant alors que c'est un vieux cynique de 60 ans d'1m80 avec son bide de 113 kg et qui pue la gnôle ? Je pense que Bukowski est un vrai amoureux, sordide et ordurier certes, mais touchant, sincère et triste. Et avec tous les charmes que j'ai cité plus haut, le bonhomme n'en reste pas moins hyper lucide ! "J'étais vieux, j'étais moche. C'est peut-être pour cela que je prenais tant de plaisir à planter mon poireau dans des jeunes filles (...) Espérais-je en baisant me frayer un chemin au delà de la mort ?(...) Mourir avant que la mort ne me tombe dessus." C'est cru, moche, écœurant par endroit, vantard, ça pue la vignasse et le foutre, c'est cruel mais... mais c'est aussi drôle, tellement drôle et touchant. Et il faut avoir un vrai talent pour écrire sur sa vie de depravé, son manque d'amour évident, sa recherche constante de volupté. Et puis un homme qui trouve que "le baiser est plus intime que la baise" ne peut pas être foncièrement mauvais !Ah ce Buko, un sacré auteur et un sacré personnage également ! Ici Hank Chinaski c'est Bukowski lui-même. Alcoolique, buvant jusqu'à la lie, degueulant chaque matin aux alentours de 14h, parfois défoncé en même temps que bourré, asocial, écrivain poète en vogue totalement addict au sexe et fou des jambes des femmes, et bien celui qu'on appelle Le Vieux Dégueulasse, il les lève les gonzesses ! Et toutes ! Les jeunes, les mariées, les hystériques, les mères célibataires, les droguées, les placides, les fans, les jalouses, les putes, les vegan, etc. Alors qu'est ce qui le rend si attirant alors que c'est un vieux cynique de 60 ans d'1m80 avec son bide de 113 kg et qui pue la gnôle ? Je pense que Bukowski est un vrai amoureux, sordide et ordurier certes, mais touchant, sincère et triste. Et avec tous les charmes que j'ai cité plus haut, le bonhomme n'en reste pas moins hyper lucide ! "J'étais vieux, j'étais moche. C'est peut-être pour cela que je prenais tant de plaisir à planter mon poireau dans des jeunes filles (...) Espérais-je en baisant me frayer un chemin au delà de la mort ?(...) Mourir avant que la mort ne me tombe dessus." C'est cru, moche, écœurant...
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  • Gruizzli 13/10/2021
    Je n'ai pas résisté à un nouveau Bukowski, notamment après avoir lu une BD sur lui récemment. C'est donc tout guilleret que je me suis plongé dans un livre autobiographique qui nous narre ses différentes (mes)aventures avec la gente féminine, pour un personnage haut en couleur et à la plume sublime. Un poète écrivant sur le sexe sans tabou, ça vaut largement le détour. Pour un résumé complet, il faudrait introduire également le facteur alcool, grand liant social et compagnon de Bukowski. Pour faire simple, nous avons là le résumé du livre. En fait, Bukowski nous offre une page de sa vie, uniquement centrée -ou presque- sur les femmes et les relations qu'il eut avec. Pas durant toute sa vie, mais durant un petit moment. Charles Bukowski a un style d'écriture plutôt frappant. Direct, sans tabou, il nous livre plus que serait un journal intime, et moins à la fois, ne se dévoilant pas et n'indiquant que très peu sa pensée. Il se contente de faire un étalage de ce que fut sa vie, dans un moment donné, et ce qu'il vécue par rapport aux femmes. En lisant entre les lignes, on peut supposer que certaines choses n'ont pas changées, mais ce serait suppositions présomptueuses. Mais qu'est-ce que c'est bien écrit. Le style permet de rentrer rapidement dans l'histoire et permet de nous immerger dans un quotidien assez atypique pour un auteur. C'est curieux comme genre de vie, mais comme style de lecture c'est excellent. En dehors de ça, il faut avouer qu'il semble parfois y avoir des longueurs, étant donné que la vie de Bukowski connait bon nombre de situations identiques, mais sinon c'est hyper-intéressant. D'ailleurs le personnage en lui-même apparait bien vite comme complexe, bien qu'apparaissant comme très simple, et devient aussi très attachant. Plusieurs passages sont très très beau, notamment quand il parle sur lui-même, ce qui n'arrive presque pas dans le livre. Bukowski est quelqu'un qui fuit en permanence, dans la boisson et dans le reste, fuyant ce qu'il est. Par contre, quand il raconte ses séances de lectures, je me dis que ça devait être quelque chose à voir. En résumé un très bon livre autobiographique, au style littéraire assez incomparable, qui nous entraine dans la vie d'un écrivain de manière directe, sans rien nous cacher. La lecture est assez curieuse, entre humour et sérieux, poésie et sexe cru. C'est un ouvrage intéressant pour comprendre la vie de l'auteur, mais aussi simplement prenant et passionnant quand on se plonge dans la vie atypique de cet homme. J'ai eu l'impression de moments de faiblesse mais le tout est savamment dosé pour qu'on lise jusqu'au bout, avec une fin implacable et magistrale.Je n'ai pas résisté à un nouveau Bukowski, notamment après avoir lu une BD sur lui récemment. C'est donc tout guilleret que je me suis plongé dans un livre autobiographique qui nous narre ses différentes (mes)aventures avec la gente féminine, pour un personnage haut en couleur et à la plume sublime. Un poète écrivant sur le sexe sans tabou, ça vaut largement le détour. Pour un résumé complet, il faudrait introduire également le facteur alcool, grand liant social et compagnon de Bukowski. Pour faire simple, nous avons là le résumé du livre. En fait, Bukowski nous offre une page de sa vie, uniquement centrée -ou presque- sur les femmes et les relations qu'il eut avec. Pas durant toute sa vie, mais durant un petit moment. Charles Bukowski a un style d'écriture plutôt frappant. Direct, sans tabou, il nous livre plus que serait un journal intime, et moins à la fois, ne se dévoilant pas et n'indiquant que très peu sa pensée. Il se contente de faire un étalage de ce que fut sa vie, dans un moment donné, et ce qu'il vécue par rapport aux femmes. En lisant entre les lignes, on peut supposer que certaines choses n'ont pas changées, mais ce...
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