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Brutalisme
Date de parution : 16/02/2023
Éditeurs :
La Découverte

Brutalisme

Date de parution : 16/02/2023
Alors que tout pousse vers une unification sans précédent de la planète, le vieux monde des corps et des distances, de la matière et des étendues, des espaces et des... Alors que tout pousse vers une unification sans précédent de la planète, le vieux monde des corps et des distances, de la matière et des étendues, des espaces et des frontières, persiste en se métamorphosant. Avec le devenir-artificiel de l’humanité et son pendant, le devenir-humain des machines, une sorte d’épreuve... Alors que tout pousse vers une unification sans précédent de la planète, le vieux monde des corps et des distances, de la matière et des étendues, des espaces et des frontières, persiste en se métamorphosant. Avec le devenir-artificiel de l’humanité et son pendant, le devenir-humain des machines, une sorte d’épreuve existentielle est donc engagée. L’être ne s’éprouve plus désormais qu’en tant qu’assemblage indissociablement humain et non humain. La transformation de la force en dernier mot de la vérité de l’être signe l’entrée dans le dernier âge de l’homme, celui de l’être fabricable dans un monde fabriqué. À cet âge, Achille Mbembe donne ici le nom de brutalisme, le grand fardeau de fer de notre époque, le poids des matières brutes.
La transformation de l’humanité en matière et énergie est le projet ultime du brutalisme. En détaillant la monumentalité et le gigantisme d’un tel projet, cet essai plaide en faveur d’une refondation de la communauté des humains en solidarité avec l’ensemble du vivant, qui n’adviendra cependant qu’à condition de réparer ce qui a été brisé.
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EAN : 9782348078057
Code sériel : 567
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782348078057
Code sériel : 567
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

Achille Mbembe est, assurément, un penseur planétaire. [...] L'ampleur de sa vision, et son acuité à déchiffrer les violences de l'époque - ses "réserves d'obscurité" -, font de lui l'un des intellectuels contemporains les plus singuliers. 
Juliette Cerf / Télérama

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jipe75 23/06/2022
    Cet ouvrage offre un point de vue africain, donc hors du centre du capitalisme. Il est en cela tout à fait complémentaire à des auteurs comme Gunther Anders ou avec la critique marxienne de la valeur (auteurs comme Anselm Jappe). Une critique radicale de la modernité capitaliste est effectuée, plutôt sur un plan viscéral que cartésien, il y a très peu de données chiffrées d'ailleurs (mais c'est sans doute en contraste avec la numérisation du monde). L'avantage est que ça se lit assez facilement, pas besoin de bagage théorique. Il y a souvent amalgame entre capitalisme, occident, Europe, ce qui semble un peu simpliste. La critique est moins "fine" que peut l'être la critique de la valeur, mais elle a l'avantage d'être (partiellement) extérieure au système et de donner quelques pistes (ténues) pour sortir de ce brutalisme qui est en train de tuer notre Terre. A lire pour élargir son point de vue "centré sur l'Europe".
  • Scriptio 22/04/2021
    Pénétrant tout autant que déconcertant voire rageant. L’auteur tient des propos et une réflexion qui interpellent et provoquent notre propre réflexion. Et pour cela, le livre vaut la peine d’être terminé. Cependant, le style et le vocabulaire sont parfois d’une complexité qui ne semble pas justifiée, loin de là. Cela peut engendrer une forme de frustration, même de colère, tant cela donne l’impression de passer à côté d’éléments ou d’idées qui auraient été précieux s’ils avaient été présentés simplement. Fichtre !
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