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Ce que nous désirons le plus
Collection : Domaine français
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Les Escales

Ce que nous désirons le plus

Collection : Domaine français
Date de parution : 18/08/2022
Que désires-tu ?

Écrire est la réponse que je donne à une question qu’on ne me pose pas.

 
Un jour une amie meurt, et en mourant au monde elle me fait naître à moi-même. Ce qui nous unit : un livre. Son dernier roman, mon premier roman, enlacés... Un jour une amie meurt, et en mourant au monde elle me fait naître à moi-même. Ce qui nous unit : un livre. Son dernier roman, mon premier roman, enlacés dans un seul volume. Une si belle histoire.
Cinq ans plus tard, le sol se dérobe sous mes pieds à la...
Un jour une amie meurt, et en mourant au monde elle me fait naître à moi-même. Ce qui nous unit : un livre. Son dernier roman, mon premier roman, enlacés dans un seul volume. Une si belle histoire.
Cinq ans plus tard, le sol se dérobe sous mes pieds à la lecture d’un autre livre, qui brise le silence d’une famille incestueuse. Mon cœur se fige ; je ne respire plus. Ces êtres que j’aimais, et qui m’aimaient, n’étaient donc pas ceux que je croyais ?
Je n’étais pas la victime de ce drame. Pourtant une douleur inconnue creusait un trou en moi.
Pendant un an, j’ai lutté contre le chagrin et la folie. Je pensais avoir tout perdu : ma joie, mes repères, ma confiance, mon désir. Écrire était impossible. C’était oublier les consolations profondes. La beauté du monde. Le corps en mouvement. L’élan des femmes qui écrivent : Deborah Levy, Annie Ernaux, Joan Didion… Alors s’accrocher vaille que vaille. Un matin, l’écriture reviendra.
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EAN : 9782365695824
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 125 x 200 mm
EAN : 9782365695824
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 125 x 200 mm

Ils en parlent

« Une histoire d'amour filial et de trahison. De destruction puis de reconstruction. D'ode à la lecture comme réparation, à l'écriture comme renaissance.» 
Libération

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Annedelaquintardiere 16/04/2023
    Trahison, sidération, ces mots éclatent dans toutes les pages du roman -Ce que nous désirons le plus- de Caroline Laurent Elle leur avait fait confiance. A Elle, d'abord avec l'amitié de cette femme plus âgée qu’elle qui lui avait confié sa jeunesse, ses secrets, leur fusion avait effacé leur différence d’âge. Deux âmes sœurs pour un Livre à quatre mains. Il avait fallu encaisser le deuil de cette amie si chère et continuer seule l'écriture  de ce livre. A lui, ce mari qui l'avait aidée et était devenu un second père. Et puis l’orage était arrivé avec ce livre événement accompagné de la sidération et l'effondrement de toutes ces belles images de vie extraordinaire. Il lui faut douter et relire le passé sous ce nouvel éclairage, Apparaissent alors Incrédulités et douleurs. Et pourtant les faits sont certifiés. Elle ne peut plus écrire, repense aux faits qui se sont déroulés . Son amie savait elle ? Pouvait elle ignorer ce qui se passait sous son toit ? Quelle torture psychologique ! Un an de souffrance, de questionnement, pour se sortir de ce cœur de tsunami. Elle a eu besoin de s'éloigner de ses proches, son mari, sa mère, les tenir à distance, se recroqueviller, puis choisir l’éloignement physique dans un lieu neuf où elle n’avait jamais mis... Trahison, sidération, ces mots éclatent dans toutes les pages du roman -Ce que nous désirons le plus- de Caroline Laurent Elle leur avait fait confiance. A Elle, d'abord avec l'amitié de cette femme plus âgée qu’elle qui lui avait confié sa jeunesse, ses secrets, leur fusion avait effacé leur différence d’âge. Deux âmes sœurs pour un Livre à quatre mains. Il avait fallu encaisser le deuil de cette amie si chère et continuer seule l'écriture  de ce livre. A lui, ce mari qui l'avait aidée et était devenu un second père. Et puis l’orage était arrivé avec ce livre événement accompagné de la sidération et l'effondrement de toutes ces belles images de vie extraordinaire. Il lui faut douter et relire le passé sous ce nouvel éclairage, Apparaissent alors Incrédulités et douleurs. Et pourtant les faits sont certifiés. Elle ne peut plus écrire, repense aux faits qui se sont déroulés . Son amie savait elle ? Pouvait elle ignorer ce qui se passait sous son toit ? Quelle torture psychologique ! Un an de souffrance, de questionnement, pour se sortir de ce cœur de tsunami. Elle a eu besoin de s'éloigner de ses proches, son mari, sa mère, les tenir à distance, se recroqueviller, puis choisir l’éloignement physique dans un lieu neuf où elle n’avait jamais mis les pieds. Elle doit se protéger, guérir et se reconstruire. Peu à peu, l’envie d’écrire revient. On peut penser à de l’exagération. Après tout cette histoire ne touche pas ses proches, ni elle personnellement. Exagération de l’écrivain empathique et hypersensible ! Mais il est vrai que La trahison d’amis à qui on a donné une partie de son cœur, une partie de son âme, est bien cruelle.
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  • PaulineSUZANNE 06/04/2023
    Ce livre m'est tombé dans les mains pour sa couverture et le titre de celui-ci, ainsi que la quatrième de couverture: cela a fait écho avec une période difficile de ma vie. J'avoue que je pensais parler d'une histoire d'amour... ... Quand le roman a commencé, j'ai vu que l'histoire d'amour en question concernait davantage l'amitié importante à l'auteure (qui écrit une part de sa biographie) et la déception, voire le déchirement suite à un événement qu'elle a vécu comme une trahison. Au départ, je me demandais de quoi et de qui elle parlait jusqu'à ce que je fasse de plus amples recherches sur l'auteure et ce roman. Je suis donc tombée sur le "scandale" associé à ce roman: les révélations de Camille Kouchner et les abus sexuels qu'elle a vécu avec le couple dont l'auteure ici était proche. Ainsi, s'ensuit le choc de la nouvelle puis les doutes, le déni, les questionnements... Une longue période s'est donc installée auprès de l'auteure, qui se comprend au départ et qui ensuite m'a paru trainer en longueur sans pouvoir y trouver un repère temporel. Finalement, le séisme a duré un an avec une vie qui s'est bien modifiée... Certains aspects sont redondants; d'autres font appel... Ce livre m'est tombé dans les mains pour sa couverture et le titre de celui-ci, ainsi que la quatrième de couverture: cela a fait écho avec une période difficile de ma vie. J'avoue que je pensais parler d'une histoire d'amour... ... Quand le roman a commencé, j'ai vu que l'histoire d'amour en question concernait davantage l'amitié importante à l'auteure (qui écrit une part de sa biographie) et la déception, voire le déchirement suite à un événement qu'elle a vécu comme une trahison. Au départ, je me demandais de quoi et de qui elle parlait jusqu'à ce que je fasse de plus amples recherches sur l'auteure et ce roman. Je suis donc tombée sur le "scandale" associé à ce roman: les révélations de Camille Kouchner et les abus sexuels qu'elle a vécu avec le couple dont l'auteure ici était proche. Ainsi, s'ensuit le choc de la nouvelle puis les doutes, le déni, les questionnements... Une longue période s'est donc installée auprès de l'auteure, qui se comprend au départ et qui ensuite m'a paru trainer en longueur sans pouvoir y trouver un repère temporel. Finalement, le séisme a duré un an avec une vie qui s'est bien modifiée... Certains aspects sont redondants; d'autres font appel à la nostalgie et à sa vie intime ou de son enfance sur l'île Maurice, ce qui donne un autre rythme. Une lecture bien différente de ce que je pensais...
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  • SophieWag 07/02/2023
    Et soudain, la liberté le premier roman de Caroline Laurent, co-écrit avec Évelyne Pisier est paru en 2017 après la disparition de celle qu'elle pensait son amie. Quatre ans plus tard, le mari d'Evelyne, à la suite des révélations de Camille Kouchner, est accusé d'inceste sur son beau-fils. Evelyne savait, Evelyne n'a rien dit, Evelyne ne lui à rien dit... Que cela a dû être douloureux, la sensation d'avoir été trahie! On suit avec elle, sa descente aux enfers, son écoeurement, ses doutes sur la vie et l'amitié. Un livre nécessaire et bouleversant.
  • Delphine-Olympe 22/01/2023
    Si Caroline Laurent, jeune éditrice, est entrée en littérature, c’est peut-être parce qu’elle y a été conviée par l’une de ses auteures : en travaillant ensemble, une relation de confiance et d’amitié s’était nouée entre deux femmes que près de cinquante ans séparaient. La nature fortement autobiographique de l’ouvrage avait sans doute contribué à installer entre elles une intimité qui les a rapprochées. Aussi, lorsque Evelyne Pisier a succombé à la maladie, Caroline a tenu la promesse qu’elle lui avait faite d’en poursuivre l’écriture pour le mener jusqu’à la publication. Sans doute Caroline aurait-elle tôt ou tard traversé le miroir, mais l’histoire s’est écrite ainsi, et forte de cette expérience, elle a pu se lancer dans le roman qu’elle portait en elle, réinvestissant ses propres origines et sa propre histoire : deuxième roman, deuxième succès, la jeune femme s’imposait définitivement sur la scène littéraire. Un an plus tard, la fille d’Evelyne Pisier, Camille Kouchner, publie La Familia grande, avec le retentissement que l’on sait. Pour Caroline, c’est une déflagration. Aurait-elle pu, dû, déceler quelque chose ? Que faire de l’affection qu’Evelyne, et surtout son mari Olivier Duhamel lui témoignaient ? Cette relation de confiance n’était-elle qu’un leurre ? Comme si ces... Si Caroline Laurent, jeune éditrice, est entrée en littérature, c’est peut-être parce qu’elle y a été conviée par l’une de ses auteures : en travaillant ensemble, une relation de confiance et d’amitié s’était nouée entre deux femmes que près de cinquante ans séparaient. La nature fortement autobiographique de l’ouvrage avait sans doute contribué à installer entre elles une intimité qui les a rapprochées. Aussi, lorsque Evelyne Pisier a succombé à la maladie, Caroline a tenu la promesse qu’elle lui avait faite d’en poursuivre l’écriture pour le mener jusqu’à la publication. Sans doute Caroline aurait-elle tôt ou tard traversé le miroir, mais l’histoire s’est écrite ainsi, et forte de cette expérience, elle a pu se lancer dans le roman qu’elle portait en elle, réinvestissant ses propres origines et sa propre histoire : deuxième roman, deuxième succès, la jeune femme s’imposait définitivement sur la scène littéraire. Un an plus tard, la fille d’Evelyne Pisier, Camille Kouchner, publie La Familia grande, avec le retentissement que l’on sait. Pour Caroline, c’est une déflagration. Aurait-elle pu, dû, déceler quelque chose ? Que faire de l’affection qu’Evelyne, et surtout son mari Olivier Duhamel lui témoignaient ? Cette relation de confiance n’était-elle qu’un leurre ? Comme si ces troublantes interrogations ne suffisaient pas, les journalistes font assaut de son téléphone, dans l’espoir de recueillir des révélations. Si c’est ce que vous espérez découvrir ici, passez votre chemin : ce nouveau livre ne vous en offrira aucune. Il n’est ni un témoignage sur l’affaire ni un règlement de comptes. Ce livre est celui d’une renaissance à l’écriture. Le chagrin et l’abîme ont imposé le silence. Celle-là même qui avait ouvert la porte de la littérature, Evelyne, est aussi celle qui la refermait : comment écrire si tout est faux, si l’espace ouvert par la littérature est celui de la trahison et des faux-semblants ? Ce nouveau récit est celui d'une reconstruction. Il explore les chemins de l’écriture, l'engagement plein et entier que celle-ci exige. Il interroge la place qu'y tient le corps, dont le rôle se révèle sous la plume de Caroline Laurent tout à fait déterminant. Il évoque le compagnonnage, essentiel, des auteurs - et ici plus particulièrement des auteures - lus, qui nourrissent, habitent celui ou celle qui prend à son tour la plume. C'est surtout un texte d'une émouvante sincérité que j'ai lu pour ma part d'une traite, au bord parfois de l'asphyxie, happée par ces phrases à la recherche fiévreuse du souffle vital.
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  • Juliaurso 17/12/2022
    Ce livre est une révélation, en tout cas pour moi au sens propre du terme. Il m’a révélée, il condense en 217 pages sublimes les doutes, les angoisses, les questions en suspens, l’écriture qu’on veut mais qui ne vient pas, l’amour qui est là malgré tout et la vie qui lasse. L’auteure focalise son texte sur une trahison, et arrive à déplier à partir de ce point nodal le chagrin qui l’habite, la crise qu’elle s’apprête à traverser. Par son phrasé, sa plume vivace et profonde, elle nous fait vivre de l’intérieur le chaos, la relation aux hommes, aux îles, la solitude, la quête d’un ailleurs salvateur. On sent ici la nécessité d’écrire qui en devient vitale, l’acuité des sensations, le vide abyssal qui semble l’appeler mais qu’elle va réfuter par le mouvement, l’introspection et la solitude. C’est une ode entière à la littérature et à l’écriture qui mènent à une délivrance. Les références littéraires ne manquent pas : Sylvia Plath, Ernaux, Duras … Ce que nous désirons le plus est certainement le livre qui m’aura le plus marquée cette année, il est merveilleusement bien écrit, touchant et chaque phrase a résonné très intérieurement. Ce texte soulève à la fois l’errance,... Ce livre est une révélation, en tout cas pour moi au sens propre du terme. Il m’a révélée, il condense en 217 pages sublimes les doutes, les angoisses, les questions en suspens, l’écriture qu’on veut mais qui ne vient pas, l’amour qui est là malgré tout et la vie qui lasse. L’auteure focalise son texte sur une trahison, et arrive à déplier à partir de ce point nodal le chagrin qui l’habite, la crise qu’elle s’apprête à traverser. Par son phrasé, sa plume vivace et profonde, elle nous fait vivre de l’intérieur le chaos, la relation aux hommes, aux îles, la solitude, la quête d’un ailleurs salvateur. On sent ici la nécessité d’écrire qui en devient vitale, l’acuité des sensations, le vide abyssal qui semble l’appeler mais qu’elle va réfuter par le mouvement, l’introspection et la solitude. C’est une ode entière à la littérature et à l’écriture qui mènent à une délivrance. Les références littéraires ne manquent pas : Sylvia Plath, Ernaux, Duras … Ce que nous désirons le plus est certainement le livre qui m’aura le plus marquée cette année, il est merveilleusement bien écrit, touchant et chaque phrase a résonné très intérieurement. Ce texte soulève à la fois l’errance, la béance et la bombance, il sonne comme un écho, il prône l’ailleurs comme un meilleur et l’écriture comme un sauveur. Mais surtout, ce livre me confirme que l’écriture du réel, de l’intime, du personnel,a parfois, et j’en suis persuadée, bien plus d’impact qu’une fiction. C’est l’histoire d’une quête tout entière, amenée singulièrement, qui aboutira indéniablement à une métamorphose viscérale.
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