Chambre double

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• laego91 22/12/2023

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  Chambre double est un premier roman bien inspiré d’Anne Sénès. Attirée par ce titre et la quatrième de couverture, sa référence à Oscar Wilde m’a fait succomber. Comme Stan, le Portrait de Dorian Gray est certainement mon roman préféré et avec de telles références communes, je savais qu’il y aurait connexion, mais en réalité il y a même eu osmose. Stan est un jeune papa veuf qui a refait sa vie avec Babette, elle aussi mère d’un jeune garçon. Ils habitent depuis peu tous ensemble mais la présence de Laïvely, leur intelligence artificielle interroge. En effet, programmée par Stan, l’IA à la voix de Liv, son regretté premier amour. Ce livre est un enchantement. C’est beau. C’est poétique. Les choses du quotidien sont sublimées, disséquées pour en extraire leur essence, leur odeur, leur musique. C’est une sublime histoire d’amour, qui fait rêver et qui fait peur à la fois. C’est douloureux, c’est même angoissant…Oui ce roman procure une sensation ambiguë, indescriptible. Une belle découverte à quelques jours de Noël.
• chouette_maman_bouquine 12/06/2023

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  L'autrice nous propose un roman psychologique. Stan a perdu sa femme Liv et est perdu sans elle. Il revient en France avec leur fille Lisa qui a toujours vécu à Londres. Ils s'installent au Terrier, maison héritée de sa tante, les façades peintes des personnages d'Alice au pays des merveilles. Musicien, il cherche à garder la voix de son grand amour et fabrique une enceinte connectée qu'il nomme Laïvely. Stan entend, voit en sent les sons. Il associe les gens, les évènements à des couleurs et des odeurs.Il vit désormais avec Babette et son fils ainsi que sa propre fille. Mais Laïvely commence à réagir bizarrement, à devenir jalouse, à rire méchamment, elle semble tout voir et tout entendre, que se passe-t-il ? Le lecteur suit Stan au présent mais remonte également dans ses souvenirs, à Londres, dans sa vie d'avant. Pas facile de laisser la place à un nouvel amour, pas simple d'accepter le fils de cette femme, compliqué de vivre avec ses souvenirs, d'accepter que la vie qu'on avait construit et qu'on aimait tant n'est plus ! J'ai beaucoup apprécié ce roman qui décortique l'âme humaine, celle de Stan. Refaire sa vie, quelle étrange expression. Poursuivre sa vie plutôt, avancer, se dire que d'autres belles choses nous attendent, ouvrir son coeur, accepter qu'un beau chapitre s'est terminé mais qu'on va pouvoir écrire le suivant et que tout est possible ! Ce roman se lit très facilement, la plume de la romancière est riche et le style bien travaillé. Une jolie découverte !L'autrice nous propose un roman psychologique. Stan a perdu sa femme Liv et est perdu sans elle. Il revient en France avec leur fille Lisa qui a toujours vécu à Londres. Ils s'installent au Terrier, maison héritée de sa tante, les façades peintes des personnages d'Alice au pays des merveilles. Musicien, il cherche à garder la voix de son grand amour et fabrique une enceinte connectée qu'il nomme Laïvely. Stan entend, voit en sent les sons. Il associe les gens, les évènements à des couleurs et des odeurs.Il vit désormais avec Babette et son fils ainsi que sa propre fille. Mais Laïvely commence à réagir bizarrement, à devenir jalouse, à rire méchamment, elle semble tout voir et tout entendre, que se passe-t-il ? Le lecteur suit Stan au présent mais remonte également dans ses souvenirs, à Londres, dans sa vie d'avant. Pas facile de laisser la place à un nouvel amour, pas simple d'accepter le fils de cette femme, compliqué de vivre avec ses souvenirs, d'accepter que la vie qu'on avait construit et qu'on aimait tant n'est plus ! J'ai beaucoup apprécié ce roman qui décortique l'âme humaine, celle de Stan. Refaire sa vie, quelle étrange expression. Poursuivre sa vie...

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• Valmyvoyou_lit 26/05/2023

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  Il y a vingt ans, à Londres, Stan a rencontré Liv, la femme de sa vie. Elle était maquilleuse de théâtre, il est un compositeur talentueux. Elle était anglaise, il est français. Tous deux participaient à l’adaptation du Portrait de Dorian Gray ; l’un à la musique, l’autre en coulisses, au maquillage. La pièce a été abandonnée, mais a donné naissance à un grand amour : celui de Liv et de Stan. Une petite fille, Lisa, est venue parfaire leur bonheur. Hélas, la vie est cruelle. Vingt ans après cette rencontre magique, Stan vit à Paris, dans la maison qu’il a héritée d’une grande tante. Dans ce refuge qu’il appelle le Terrier, il essaie de survivre à la mort de Liv. Pour faire perdurer le souvenir de celle-ci, il a fabriqué un appareil domotique, qu’il a doté de la voix de la disparue et nommé Laïvely. Il est difficile pour Babeth, sa nouvelle compagne de trouver sa place. Heureusement, cette maître-nageuse et mère d’un ado de l’âge de Lisa, a un caractère souple et affable. Le récit alterne entre le passé londonien et le présent parisien, entre bonheur et douleur, entre souvenirs et réalité. Stan livre ses sentiments, ses émotions, ses douleurs, ses espérances, son bonheur passé et celui auquel il veut croire. Ses descriptions possèdent une puissance visuelle, auditive, olfactive, gustative : Stan est atteint de synesthésie. Il dépeint les évènements de manière poétique, mystérieuse et appelle tous nos sens. Cette atmosphère sensorielle s’empare de notre corps et de notre esprit et donne la sensation d’être dans une bulle ouatée. Au fil des confidences de l’amoureux endeuillé, l’émotion étreint notre gorge. En parallèle, nous nous interrogeons sur certains éléments, mais ne parvenons pas à formuler nos questions. Des faits troublants se produisent. Même Laïvely semble vouloir délivrer un message. Une sensation diffuse et capiteuse nous souffle que les mots cachent des secrets que nous n’avons pas perçus. Pour tenter de les discerner, nous nous interrogeons sur le genre du roman. La réponse ne nous est apportée qu’à la fin. Nous comprenons que nous avons interprété des situations, que nous avons présagé des mots qu’Anne Sénès n’a pas écrits, qu’elle a simplement détourné notre attention de ses silences. L’histoire défile à nouveau dans notre tête. J’ai adoré ce roman ensorceleur. Il y a vingt ans, à Londres, Stan a rencontré Liv, la femme de sa vie. Elle était maquilleuse de théâtre, il est un compositeur talentueux. Elle était anglaise, il est français. Tous deux participaient à l’adaptation du Portrait de Dorian Gray ; l’un à la musique, l’autre en coulisses, au maquillage. La pièce a été abandonnée, mais a donné naissance à un grand amour : celui de Liv et de Stan. Une petite fille, Lisa, est venue parfaire leur bonheur. Hélas, la vie est cruelle. Vingt ans après cette rencontre magique, Stan vit à Paris, dans la maison qu’il a héritée d’une grande tante. Dans ce refuge qu’il appelle le Terrier, il essaie de survivre à la mort de Liv. Pour faire perdurer le souvenir de celle-ci, il a fabriqué un appareil domotique, qu’il a doté de la voix de la disparue et nommé Laïvely. Il est difficile pour Babeth, sa nouvelle compagne de trouver sa place. Heureusement, cette maître-nageuse et mère d’un ado de l’âge de Lisa, a un caractère souple et affable. Le récit alterne entre le passé londonien et le présent parisien, entre bonheur et douleur, entre souvenirs et réalité. Stan livre ses sentiments, ses émotions, ses douleurs,...

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