Perle : Le livre de Siân Hughes
" Je ne vous ai pas parlé de la pierre tombale. J'ai retardé le moment de le faire. Parce que si je vous parle de la pierre tombale, il faut d'abord que je vous parle d'Emily. Et ensuite, il faudra que je vous parle de la mère d'Emily. Et du bébé. Et du feu. "
À huit ans, Marianne voit sa vie bouleversée par la disparition inexpliquée de sa mère, Margaret, qui laisse derrière elle un mari et deux enfants désemparés. En grandissant, bercée par le souvenir des chansons et des superstitions de son enfance, Marianne peine à trouver sa place. Tandis que la maison familiale et les vérités qu'elle pensait inébranlables se délitent, la jeune fille trouve dans les affaires de Margaret un poème intitulé Perle. Cette découverte fait naître en Marianne une lueur d'espoir grâce à laquelle elle tentera de lever le voile sur les secrets de sa famille.
D'une plume délicate et nuancée, Siân Hughes tisse un récit d'une grande sensibilité, déchirant et lumineux, où la douleur de la perte s'entremêle à la recherche d'une paix intérieure.
De (auteur) : Siân Hughes
Traduit par : Valentine Leÿs
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Jo_Ly
• Il y a 2 semaines
Marianne a huit ans lorsque sa mère disparait. Elle part, simplement. Sans explications. Elle abandonne derrière elle un mari désemparé et deux enfants inconsolables. Perle, c’est le titre du poème que Marianne découvre un jour dans les affaires de sa mère. Et si c’était ça, la lettre d’adieu ? Le dernier message, la transmission maternelle ? Marianne grandit. Marianne se souvient. Des histoires que la mère lui racontait. Des chansons. De ses croyances. Le texte se déroule entre passé et présent, dans une atmosphère flottante. Flirte avec l’irréel. La structure narrative éclatée donne davantage de poids encore au chaos intérieur de Marianne. L’absence maternelle l’obsède, créée une présence différente, constante. Eponyme du poème médiéval, Perle s’inscrit dans la tradition littéraire anglaise. Mais qu’on ne s’y trompe pas, la plume est résolument moderne. Mâtiné d’une jolie touche de poésie, ce texte est pudique et évocateur. Un lâcher prise est nécessaire. Il s’agit de ressentir plus que de comprendre. Subtil et émouvant.
Maisouimadame
• Il y a 1 mois
Comment grandir quand sa mère quitte la maison par la porte de la cuisine sans même prendre le soin de refermer la porte quand on a 8 ans, en laissant son bébé endormi dans son couffin. Maryanne, la narratrice revient sur ce traumatisme et sur tous les différents chemins qu’elle a pris pour essayer de grandir, sur ces souvenirs même s’ils sont erronés. Maintenant qu’elle est mère elle veut que sa fille sache que dans sa « famille il y a une histoire de chagrin. C’est quelque chose qui peut se transmettre. Comme l’immunité dans le lait. Comme une chanson » ou un poème Pour elle ce sera un poème : « Perle » et avec lui et toutes les autres lectures qu’elle connaît de sa mère elle essaye de créer quelque chose de particulier, qui lui a manqué. Sa mère ne reviendra pas elle est morte par mésaventure. « La vie de ma mère est une aventure. Sauf qu’elle a mal tourné » L’image du père, Edward, est magnifique ! Merci @flo_herisson et @vyvy_sama de m’avoir encouragé à lire cette pépite ! Il n’y a pas à dire mais @le_bruit_du_monde est une maison d’édition qui de part leurs choix éditoriaux permet aux lecteurs de découvrir de nouvelles facettes de notre monde et des immersions dans différentes cultures.
Flo_herisson
• Il y a 2 mois
Y a-t-il pire drame pour une enfant que de voir sa mère disparaitre du jour au lendemain, de ne savoir rien de ce qui a pu lui arriver. Est-elle morte ? Est-elle simplement partie ? Et pourquoi ce soudain abandon, alors que Marianne n’a que huit ans et que son frère Joe est encore un nourrisson ? Bien des années plus tard, alors qu’elle est devenue mère à son tour, Marianne revient sur ce traumatisme, et sur les jours et les années qui ont suivi ce jour funeste, avec pour point d’ancrage un poème, « Perle », tant aimé de sa mère. Un poème où elle puisera force et espoir et dans lequel elle cherchera enfin la consolation. . En remontant, adulte, le fil de ses souvenirs, en décryptant le sens de ce poème, elle va peu à peu mettre à jour des secrets de famille et tenter de retrouver enfin paix et sérénité. . Avec un sujet aussi grave on pourrait craindre un livre triste, il n’en est rien. Il est sombre parfois, mélancolique aussi, mais surtout plein d’espoir. Grâce notamment à l’écriture de Siân Hugues, et au ton qu’elle donne au récit. Un style original, à la fois poétique et délicat, autant que direct ou provocant. A l’image des sentiments de Marianne oscillant perpétuellement entre tristesse et colère. Tristesse infinie d’avoir dû grandir sans mère et sans modèle. Colère tenace contre ceux témoins de ses faiblesses, mais contre elle surtout, martyrisant son corps et s’interdisant toute joie, profondément convaincue d’être « une mauvaise fille » si elle n’a pas réussi à convaincre sa mère de rester. Ce qui m’a touché aussi dans ce roman c’est ce qu’il nous dit de la charge affective associée aux lieux de notre enfance, à travers « la vieille maison » de Marianne. Gardiens de nos émotions et de nos souvenirs, les quitter est un deuil déchirant dont on ressort meurtris. Mention particulière enfin, pour le personnage du père, Edward, un homme plein de bonté et débordant d’amour pour sa fille, prêt à tous les sacrifices pour l’aider à surmonter ce vide abyssal. Un magnifique roman, sur la douleur de l’absence, discret, tendre et délicat.
jaspergarp
• Il y a 3 mois
L’histoire est celle de Marianne , petite fille de 8 ans dont la mère disparait du jour au lendemain , sans explication laissant derrière elle , outre Marianne, un mari aimant , un nouveau-né et beaucoup de questions. Comment se construire, comment expliquer l’inexplicable après un tel drame, avec le sentiment d’être une « mauvaise fille ». Marianne est une enfant sensible , du genre HPI . son éducation , ce sera à la maison . Plus tard elle fera des expériences , maltraitera son corps. Ne sera que colère.. Se demandera si des failles familiales se transmettent de génération en génération. J’ai aimé le souvenir qu’a Marianne du monde de sa mère , fait de belles histoires , de comptines, d’anges et d’amour. J’ai aimé la présence de son père , aimant, discret et empathique J’ai aimé la quête de Marianne, petite fille abimée, et sa recherche de réponse. Un parcours compliqué placé sous le signe de la culpabilité Ce livre m’a touché. Il est à la fois sombre et lumineux, rempli de poésie (l’auteure est une poétesse anglaise) .Il parle de mort mais n’est pas morbide. Il parle de filiation , de secrets de famille , d’une rivière , d’une maison d’enfance abandonnée. Il questionne sur le rôle d’une mère. Bref , il fait partie des livres qui ne laissent pas indifférent. De ceux auxquels on pense encore, bien après avoir refermé le livre
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782386010187
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 336
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- Dimensions
- 208 x 144 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
22,00 € Grand format 336 pages