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Chez soi
Une odyssée de l'espace domestique
Collection : ZONES
Date de parution : 23/04/2015
Éditeurs :
La Découverte
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Chez soi

Une odyssée de l'espace domestique

Collection : ZONES
Date de parution : 23/04/2015
La maison, le chez-soi : de ce sujet, on a souvent l’impression qu’il n’y a rien à dire. Pourtant, la maison est aussi une base arrière où l’on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs, résister à l’éparpillement et à la dissolution. Un bel essai, intelligent et sensible, par l’auteure de Beauté fatale.
 
Le foyer, un lieu de repli frileux où l’on s’avachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière... Le foyer, un lieu de repli frileux où l’on s’avachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où l’on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans l’ardeur que l’on met à se... Le foyer, un lieu de repli frileux où l’on s’avachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où l’on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans l’ardeur que l’on met à se blottir chez soi ou à rêver de l’habitation idéale s’exprime ce qu’il nous reste de vitalité, de foi en l’avenir.
Ce livre voudrait dire la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que l’on croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans l’état de « famine temporelle » qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question « Qui fait le ménage ? », persistance du modèle du bonheur familial, alors même que l’on rencontre des modes de vie bien plus inventifs…
Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter d’y voir plus clair, et de se sentir mieux.
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EAN : 9782355220777
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 330
Format : 140 x 205 mm
La Découverte
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EAN : 9782355220777
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 330
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Dotée d’un solide bagage théorique et d’un évident sens de la punchline (…) l’essayiste publie (…) un voyage sociologique, politique et intime dans nos intérieurs. (…) Eclectique et pop, cet ouvrage nous fait considérer autrement le « chez-soi » : qu’on se le dise, notre table basse est, elle aussi, politique.
 
Johanna Luyssen / Libération supplément Next

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • elisecorbani 19/07/2023
    Avec la lecture de Chez soi, publié en 2015 avant que Mona Chollet ne devienne une star des librairies, je termine le cycle de ses 4 livres emblématiques. Cette critique portera donc plus globalement sur son approche en général que sur ce livre en particulier. Mona Chollet parle beaucoup d'elle même dans ses livres, ce qui rend son propos à la fois touchant par une forme d'intimité qu'elle ouvre au lecteur, et limité car elle ne parle finalement que de son point de vue. Son écriture a les qualités de son métier de journaliste : fluide, nourrie de multiples références issues des sciences humaines, de la littérature ou de la pop culture. Mais ce n'est pas un propos scientifique et il ne faut pas le prendre comme tel. Si elle se référe à de nombreux historiens, sociologues, géographes et autres, elle ne prétend pas être autre chose que ce qu'elle est. Quant à leur forme autobiographique, ils donnent à ses livres comme la forme d'une discussion avec une amie intello et cultivée qui a beaucoup lu, beaucoup réfléchi aux questions contemporaines, et besoin d'en parler pendant des heures. Au final, c'est une autrice que j'apprécie pour sa capacité à synthétiser les grandes problématiques liées à l'intime et au quotidien de notre époque. Je retrouve sous sa plume beaucoup de mes propres réflexions même si je n'en tire par les mêmes conclusions. Ses livres sont un bon carburant pour réfléchir et aller lire... D'autres livres ! Avec la lecture de Chez soi, publié en 2015 avant que Mona Chollet ne devienne une star des librairies, je termine le cycle de ses 4 livres emblématiques. Cette critique portera donc plus globalement sur son approche en général que sur ce livre en particulier. Mona Chollet parle beaucoup d'elle même dans ses livres, ce qui rend son propos à la fois touchant par une forme d'intimité qu'elle ouvre au lecteur, et limité car elle ne parle finalement que de son point de vue. Son écriture a les qualités de son métier de journaliste : fluide, nourrie de multiples références issues des sciences humaines, de la littérature ou de la pop culture. Mais ce n'est pas un propos scientifique et il ne faut pas le prendre comme tel. Si elle se référe à de nombreux historiens, sociologues, géographes et autres, elle ne prétend pas être autre chose que ce qu'elle est. Quant à leur forme autobiographique, ils donnent à ses livres comme la forme d'une discussion avec une amie intello et cultivée qui a beaucoup lu, beaucoup réfléchi aux questions contemporaines, et besoin d'en parler pendant des heures. Au final, c'est une autrice que j'apprécie pour sa capacité à synthétiser...
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  • Claire45 12/03/2023
    Mona Chollet revendique le droit de rester "chez soi" dans un espace protecteur et rend hommage aux casaniers comme elle. Elle a besoin d'un endroit et d'un temps consacrés à ses désirs pour écrire. Même si c'est difficile à l'heure d'internet et d'instagram de ne pas se laisser envahir par le monde extérieur. Elle passe vite à des réflexions plus générales, sociales et politiques. Peut-on accepter que des gens ne puissent plus se loger ? Et que dire des réduits placards où on doit tout caser ? Elle aborde évidemment la condition des femmes, s'interroge sur la valeur famille à partir d'une question existentielle : mais qui fait le ménage ? Une réflexion basée sur de nombreux exemples et de références avant d'imaginer la maison idéale.
  • titine_bouquine 05/02/2023
    Ce livre est un plaidoyer pour ceux qui restent devant leur écran d’ordinateur à longueur de journée, ceux qui posent des congés dans le seul but de traîner à la maison, ceux qui inventent sans cesse de nouvelles excuses pour échapper aux invitations du samedi soir. Pour moi donc ! Mais l’essai de Mona Chollet#8239;n’est pas seulement un éloge du foyer. Il fait aussi écho à de nombreuses préoccupations et pose de saines questions sur notre rapport au temps, au travail, à la culture aussi bien qu’à la vie conjugale. Au fil de sept chapitres aux titres savoureux («#8239;L’hypnose du bonheur familial#8239;: habiter mais avec qui#8239; ?#8239;», «#8239;Métamorphoses de la boniche#8239; : la patate chaude du ménage#8239;»…), l’auteure analyse les enjeux politiques et sociaux qui s’invitent dans nos salons. Elle montre comment se projettent dans la maison certains problèmes, comme la difficulté à se loger dignement jusqu’au rapport de force féroce#8239;qui se nouent autour des questions ménagères. Elle pointe ce qui manque pour profiter pleinement de son chez soi, à savoir du temps pour soi. Pleine d’autodérision et de profondeur, Mona Chollet m’a plongé dans des réflexions sur l’habitat et m’a fait me souvenir de toutes les maisons où j’ai vécu et qui ont peut-être façonné la personne que je suis aujourd’hui. Un essai dôle et stimulant.Ce livre est un plaidoyer pour ceux qui restent devant leur écran d’ordinateur à longueur de journée, ceux qui posent des congés dans le seul but de traîner à la maison, ceux qui inventent sans cesse de nouvelles excuses pour échapper aux invitations du samedi soir. Pour moi donc ! Mais l’essai de Mona Chollet#8239;n’est pas seulement un éloge du foyer. Il fait aussi écho à de nombreuses préoccupations et pose de saines questions sur notre rapport au temps, au travail, à la culture aussi bien qu’à la vie conjugale. Au fil de sept chapitres aux titres savoureux («#8239;L’hypnose du bonheur familial#8239;: habiter mais avec qui#8239; ?#8239;», «#8239;Métamorphoses de la boniche#8239; : la patate chaude du ménage#8239;»…), l’auteure analyse les enjeux politiques et sociaux qui s’invitent dans nos salons. Elle montre comment se projettent dans la maison certains problèmes, comme la difficulté à se loger dignement jusqu’au rapport de force féroce#8239;qui se nouent autour des questions ménagères. Elle pointe ce qui manque pour profiter pleinement de son chez soi, à savoir du temps pour soi. Pleine d’autodérision et de profondeur, Mona Chollet m’a plongé dans des réflexions sur l’habitat et m’a fait me souvenir de toutes les maisons où j’ai vécu et...
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  • myrtigal 31/01/2023
    Ce livre est probablement l'un des essais les plus passionnant que j'ai lu. Je ne savais pas qu'il était possible de trouver tant de choses à dire sur ce sujet, en fait je ne me rendais pas compte à quel point l'habitat était un sujet si viscéral chez l'être humain, même si cela semble pourtant évident. Dans cet essai Mona Chollet nous parle du foyer sous tous ses aspects qu'ils soient sociaux, sociétaux, économiques, psychologiques, familiaux ou architecturaux. Elle commence par dénoncer ce qu'elle appelle « la vertu surestimée du mouvement perpétuel », qui n'est que le sous chapitre du premier chapitre mais qui m'a personnellement beaucoup marqué, et qui a été comme elle le dit elle même, le point de réflexion départ de son ouvrage. Elle y explique combien les normes de notre société du XXIe siècle où tout va très vite nous imposent insidieusement à être nous même également en mouvement permanent ou plutôt en activité permanente. Conséquence sournoise de la société de surconsommation et de surproduction qui a rendue l'inactivité suspicieuse et mal vue. Restez chez soi, et pire à ne rien faire, est synonyme de multiples attributs péjoratifs qui amènent les casaniers à ressentir culpabilité et inconfort mental. Mona Chollet nous montre et nous rappelle que vis à vis d'un monde extérieur au rythme frénétique et assourdissant, cet espace et ce temps de coupure sont plus que salutaires. Puis elle développe, dans le deuxième chapitre la place de plus en plus envahissante que prennent les multiples sollicitations venant d'internet et des réseaux sociaux et comment cela impacte notre rapport à la vie domestique. Une fois ces « bases » posées, Mona Chollet peut poursuivre de façon plus approfondie les deux composantes nécessaires pour pouvoir pleinement habiter : l'espace et et le temps. Elle a intitulé ces deux chapitres « la grande expulsion » (l'espace) et «à la recherche des heures célestes » (le temps). Ce sont deux chapitres à la fois passionnants et édifiants. Bien sûr pour se loger il faut des moyens et on le sait tous le marché de l'immobilier est l'un des plus rude qui existe mais lorsque c'est exposé de façon aussi explicite, concrète, détaillée mais aussi sous l'angle moral et philosophique, les aberrations de notre société n'en apparaissent que plus criantes et accablantes. Puis en ce qui concerne le temps j'ai été encore plus bousculée, remuée. L'autrice y décrit le rapport au temps que nous entretenons tous, un rapport dénaturé par notre société qui a fait du temps une denrée de production permanente. Une denrée qu'il convient d'utiliser à bon escient, même chez soi. Et tout cela est entièrement intériorisé et normalisé dans nos mentalités à tous. Mais l'entrave principale reste le travail et le carcan de ses horaires, nous éloignant un peu plus chaque jour de notre lieu de vie et n'en faisant qu'un lieu de transit, et non plus un endroit de ressource et de vie. Après le temps et l'espace, Mona Chollet poursuit en se penchant sur une autre question majeur de l'habitation : avec qui ? Dans ce chapitre « l'hypnose du bonheur familial », qui va de pair avec le suivant « métamorphose de la boniche », elle soulève la problématique de l'unique idéal domestique prôné par notre société : la famille hétérosexuelle mononucléaire. Et à travers ça tout ce que cela implique de conformisme, de rapport de force, d'inégalités, mais aussi combien sous ce modèle se cache une réalité des rôles ménagers déséquilibrés dont la femme sort, encore aujourd'hui, toujours perdante. Véritablement édifiant. L'autrice termine avec un chapitre, « des palais dans la tête », consacrés à l'habitat du futur d'un point de vue architectural, comment repenser, rêver et imaginer les espaces de demain en prenant en compte toutes les composantes évoqués au cours de ce livre. C'est un chapitre où elle ouvre des horizons, qu'elle espère, et nous aussi, le plus positif possible. Cet essai est un ouvrage d'une grande richesse et d'une grande densité, ma critique n'en reflète qu'une petite partie. Car Mona Chollet pour chaque chapitre s'appuie sur une large documentation, chacune de ses idées est expliquée, argumentée et illustrée d'exemples. Elle y livre aussi beaucoup d'elle même, elle partage ses propres expériences avec honnêteté ; c'est un véritable essai. Ceci dit elle ne tombe jamais dans la démagogie, simplement elle pointe du doigt beaucoup de travers de nos modes de vie et de nos modèles, elle bouscule les normes, pose des questions, fait réfléchir. C'est très enrichissant à lire, et personnellement cet essai m'a permis de remettre en perspective de nombreux choses sur moi même et sur le monde qui nous entoure. Il m'a parfois remué et souvent éclairé. C'est vraiment un livre que je conseille à tous car il résonnera nécessairement un chacun puisque l'on a tous un habitat et tous un rapport à celui-ci.Ce livre est probablement l'un des essais les plus passionnant que j'ai lu. Je ne savais pas qu'il était possible de trouver tant de choses à dire sur ce sujet, en fait je ne me rendais pas compte à quel point l'habitat était un sujet si viscéral chez l'être humain, même si cela semble pourtant évident. Dans cet essai Mona Chollet nous parle du foyer sous tous ses aspects qu'ils soient sociaux, sociétaux, économiques, psychologiques, familiaux ou architecturaux. Elle commence par dénoncer ce qu'elle appelle « la vertu surestimée du mouvement perpétuel », qui n'est que le sous chapitre du premier chapitre mais qui m'a personnellement beaucoup marqué, et qui a été comme elle le dit elle même, le point de réflexion départ de son ouvrage. Elle y explique combien les normes de notre société du XXIe siècle où tout va très vite nous imposent insidieusement à être nous même également en mouvement permanent ou plutôt en activité permanente. Conséquence sournoise de la société de surconsommation et de surproduction qui a rendue l'inactivité suspicieuse et mal vue. Restez chez soi, et pire à ne rien faire, est synonyme de multiples attributs péjoratifs qui amènent les casaniers à ressentir culpabilité et inconfort mental. Mona Chollet...
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  • AntigoneStrange 20/12/2022
    Autour de l'objet de la maison, Mona Chollet effectue des variations : le plaisir d'être chez soi, les inégalités de logements, les tâches ménagères, les formes de cohabitation, les architectures alternatives. Tant de sujet abordé avec humour et une vraie capacité de vulgarisation.
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