Et si le cheval se mettait à parler

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Bellonzo 22/02/2023

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  Troisième lecture de l'auteur australien Elliot Perlman (Trois dollars, La mémoire est une chienne indocile), qui m'avait déjà réjoui. Ce roman explore le monde de l'entreprise, plus exactement celui très particulier des ressources humaines. Un grand cabinet d'avocats, une société du bâtiment, tous deux au coeur de Melbourne. Deux puissances qui s'épaulent et parfois se déchirent. On ne quitte pas la ville et on ne déserte guère les milieux d'affaires, ce qui pourrait s'avérer vite ennuyeux. Or ça reste picaresque et somme toute comique avec beaucoup de causticité. Le harcèlement sexuel est un prétexte à explorer les multiples faux- semblants et chausse-trappe qui sont le quotidien de ces grandes entreprises. Mais Et si le cheval se mettait à parler reste une comédie et non un réquisitoire. Les manipulations internes et les coups bas juridiques sont un peu obscurs et pour tout dire c'est parfois compliqué. Mais l'ambiance y est. Les plus puissants sont pleins de morgue et les moins favorisés ont les dents longues. Cadeaux empoisonnés, inénarrables réseaux sociaux, indiscrétions, l'on fouine pas mal dans ce roman. Plaignantes victimes, elles-mêmes plus ou moins machiavéliques, harceleurs moyens, très moyens, la société australienne de Melbourne n'en sort pas grandie mais ne sommes-nous pas tous des Australiens et les antipodes ne se rejoignent-ils pas forcément pour le meilleur? Mais à tout prendre la créativité se loge parfois dans les memos et les machines à café. - Vous êtes l'avocat de ses adversaires! Comment pourriez-vous l'aider? - Vous voyez tout ça sous un angle antagoniste. Moi je suis créatif. C'est une version postmoderne dr la résolution de conflit alternative. - Betga, mais enfin comment voulez-vous être à la fois l'enquêteur de Torrent et l'avocat des parties adverses? Cependant Et si le cheval se mettait à parler n'atteint pas l'intensité si profonde de La mémoire est une chienne indocile. Troisième lecture de l'auteur australien Elliot Perlman (Trois dollars, La mémoire est une chienne indocile), qui m'avait déjà réjoui. Ce roman explore le monde de l'entreprise, plus exactement celui très particulier des ressources humaines. Un grand cabinet d'avocats, une société du bâtiment, tous deux au coeur de Melbourne. Deux puissances qui s'épaulent et parfois se déchirent. On ne quitte pas la ville et on ne déserte guère les milieux d'affaires, ce qui pourrait s'avérer vite ennuyeux. Or ça reste picaresque et somme toute comique avec beaucoup de causticité. Le harcèlement sexuel est un prétexte à explorer les multiples faux- semblants et chausse-trappe qui sont le quotidien de ces grandes entreprises. Mais Et si le cheval se mettait à parler reste une comédie et non un réquisitoire. Les manipulations internes et les coups bas juridiques sont un peu obscurs et pour tout dire c'est parfois compliqué. Mais l'ambiance y est. Les plus puissants sont pleins de morgue et les moins favorisés ont les dents longues. Cadeaux empoisonnés, inénarrables réseaux sociaux, indiscrétions, l'on fouine pas mal dans ce roman. Plaignantes victimes,...

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• mjaubrycoin 09/01/2023

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  C'est toujours un plaisir de découvrir un nouveau roman d'un auteur apprécié et avec ce conte moderne drolatique, Elliot Perlman met à profit son expérience d'avocat d'affaires pour donner libre cours à son humour noir et faire découvrir à ses lecteurs une nouvelle facette de son talent dans un roman plus léger que l'excellentissime "Ambiguités". Son anti-héros Stephen Maserov déteste son job d'avocat débutant dans un gros cabinet où règne la loi de la jungle et où les nouveaux employés, taillables et corvéables à merci, dépendent du bon vouloir des associés qui exercent un pouvoir féroce sur le personnel. Il a pourtant bien besoin de se couler dans le moule et de continuer à percevoir son salaire car il doit financer le coûteux pavillon dont son épouse l'a chassé et faire vivre ses enfants dont il ne partage plus la vie. Alors qu'il constate qu'il est sur un siège éjectable et ne va pas tarder à se retrouver au chômage, il accomplit le geste désespéré de proposer ses services au plus gros client de son cabinet ...et ça marche ! Le voici donc embauché comme avocat personnel de Malcolm Torrent qui le charge de régler les plaintes pour harcèlement sexuel qui visent les cadres de son entreprise . L'honnête et loyal Maserov se trouve face à un cas de conscience : comment faire pour défendre son client alors qu'il éprouve tant d'empathie pour les femmes victimes ? Satire sans concession du monde de l'entreprise où le non-dit et les pratiques peu avouables prospèrent sur le terreau de l'insécurité économique, l'auteur présente de l'intérieur les pratiques de règlement de ce type de conflit et c'est à la fois criant de vérité et absolument hilarant ! Les relations entre avocats adverses ou associés sont décrites avec un humour irrésistible et le personnage de Betga qui viole hardiment toutes les règles professionnelles tout en essayant de remplir au mieux ses devoirs de père est absolument délicieux ! Même si le thème porteur du roman , à savoir le harcèlement sexuel au sein de l'entreprise , est grave et d'une brûlante actualité, l'humour omniprésent rend la lecture de ce livre très agréable et confirme l'excellente opinion que j'avais de cet auteur australien qui mériterait bien d'être davantage connu.C'est toujours un plaisir de découvrir un nouveau roman d'un auteur apprécié et avec ce conte moderne drolatique, Elliot Perlman met à profit son expérience d'avocat d'affaires pour donner libre cours à son humour noir et faire découvrir à ses lecteurs une nouvelle facette de son talent dans un roman plus léger que l'excellentissime "Ambiguités". Son anti-héros Stephen Maserov déteste son job d'avocat débutant dans un gros cabinet où règne la loi de la jungle et où les nouveaux employés, taillables et corvéables à merci, dépendent du bon vouloir des associés qui exercent un pouvoir féroce sur le personnel. Il a pourtant bien besoin de se couler dans le moule et de continuer à percevoir son salaire car il doit financer le coûteux pavillon dont son épouse l'a chassé et faire vivre ses enfants dont il ne partage plus la vie. Alors qu'il constate qu'il est sur un siège éjectable et ne va pas tarder à se retrouver au chômage, il accomplit le geste désespéré de proposer ses services au plus gros client de son cabinet ...et ça marche ! Le voici donc embauché comme avocat personnel de Malcolm Torrent qui le charge de régler les plaintes pour harcèlement sexuel qui visent...

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• VALENTYNE 11/07/2022

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  J’ai d’abord été tentée par le titre et la magnifique couverture (un cheval en costume accompagné d’un homme et d’une femme également en costume, le cheval semble décidé et savoir où il va) J’aime beaucoup Eliot Perlman depuis ma lecture de la mémoire est une chienne indocile. Ce roman me confirme que cet auteur sait « me parler ». Ici Stephen, le « héros », est un avocat (auparavant il était prof mais d’un commun accord avec sa femme, ils ont décidé que les salaires de deux prof en Australie ne suffisaient pas pour vivre et élever des enfants). Le voilà donc jeune avocat dans un cabinet où la pression est énorme : à la fin de leur deuxième année de boulot, de nombreux avocats sont licenciés. Alors il trouve un stratagème pour ne pas faire partie de la prochaine charrette. Même si pour cela il devra défendre des hommes accusés de harcèlement sexuel sur des collègues (pour ne pas dire viols sur des collaboratrices) dans une grande entreprise de BTP, cliente principale de son cabinet d’avocats. Pour cela il se fait aider par Jessica, une jeune femme employée aux RH et par l’avocat des victimes … La première partie est passionnante avec toutes les conséquences du mouvement me-too qui libère la parole. La deuxième partie est également intéressante même si déjà vue dans d’autres romans (ou comment coincer des salauds quand on sait que 1% des violeurs sont effectivement condamnés …) C’est à la fois cynique et plein d’humour …Une réussite J’ai d’abord été tentée par le titre et la magnifique couverture (un cheval en costume accompagné d’un homme et d’une femme également en costume, le cheval semble décidé et savoir où il va) J’aime beaucoup Eliot Perlman depuis ma lecture de la mémoire est une chienne indocile. Ce roman me confirme que cet auteur sait « me parler ». Ici Stephen, le « héros », est un avocat (auparavant il était prof mais d’un commun accord avec sa femme, ils ont décidé que les salaires de deux prof en Australie ne suffisaient pas pour vivre et élever des enfants). Le voilà donc jeune avocat dans un cabinet où la pression est énorme : à la fin de leur deuxième année de boulot, de nombreux avocats sont licenciés. Alors il trouve un stratagème pour ne pas faire partie de la prochaine charrette. Même si pour cela il devra défendre des hommes accusés de harcèlement sexuel sur des collègues (pour ne pas dire viols sur des collaboratrices) dans une grande entreprise de BTP, cliente principale de son cabinet d’avocats. Pour cela il se fait aider par Jessica, une jeune femme employée aux RH et par l’avocat des victimes … La première partie est passionnante avec toutes les conséquences...

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• Sovane 27/05/2022

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  Un roman qui se la joue parabole avec classe, une satire sociale acide qui s'attaque au cynisme des puissants et à celui de ceux chargés de les défendre. Le narrateur est un trentenaire fraichement reconverti en avocat de seconde année. Arrivé sur le tard dans la profession et le cabinet prestigieux qui l'emploie, David est d'ores et déjà dans le collimateur des ressources humaines, prêtes à écrémer la promotion pour ne garder que les profils les plus féroces et prometteurs. Mais David n'est pas prêt à se laisser éjecter, et il tente un coup de poker en proposant au patron d'une grande entreprise de se charger des quatre plaintes pour harcèlement sexuel posées à l'encontre de cadres. David parviendra-t-il à respecter son engagement sans dézinguer les victimes, ou deviendra-t-il un requin sans cœur prêt à tout pour doper sa carrière ?
• Hippocampelephantocamelos 23/10/2021

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  Je remercie tout d'abord Babelio ainsi que la maison d'édition pour l'envoi de ce livre. Le titre m'a tout de suite plu, et éveillé toute ma curiosité ! Je n'ai pas été déçue à la lecture de ce livre... Notre personnage principal n'aime pas son travail, malgré une reconversion qu'il pensait bénéfique, notamment au niveau du salaire. Pourtant, il va se retrouver pris à son propre piège pour essayer de faire ses preuves et retarder le licenciement qui le guette... Comment va t il s'y prendre et quel impact ce nouveau challenge aura sur sa vie personnelle ? Si j'ai beaucoup aimé l'humour et les situations absurdes de ce livre, j'ai moins été touchée par l'histoire en elle-même. Un livre qui donne une sensation de huis clos à ciel ouvert !