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La Douceur de nos champs de bataille
Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 22/08/2019
Éditeurs :
Belfond

La Douceur de nos champs de bataille

Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 22/08/2019
J’ai failli être à ta place un jour, et c’est pour ça que je me suis permis d’inventer ce monde pour parler avec toi. On peut supporter la tristesse, mais elle est une garnison impuissante contre la cécité de la tragédie.
Le suicide d’un adolescent, le deuil d’un parent. Le dialogue qu’imagine une mère avec son enfant pour continuer à lui parler, à l’entendre, à le faire exister. Le cache-cache intellectuel... Le suicide d’un adolescent, le deuil d’un parent. Le dialogue qu’imagine une mère avec son enfant pour continuer à lui parler, à l’entendre, à le faire exister. Le cache-cache intellectuel de deux esprits marqués par le sceau de la création.

Après le très brillant Cher ami, de ma vie je vous...
Le suicide d’un adolescent, le deuil d’un parent. Le dialogue qu’imagine une mère avec son enfant pour continuer à lui parler, à l’entendre, à le faire exister. Le cache-cache intellectuel de deux esprits marqués par le sceau de la création.

Après le très brillant Cher ami, de ma vie je vous écris dans votre vie, qui fut en lice pour le prix Médicis et le prix du Meilleur livre étranger, Yiyun Li rend un hommage plein de tendresse, de poésie et de pudeur à son fils, et mêle magnifiquement l’intime à l’universel : la douleur après la perte d’un être cher, le refuge que constituent les mots et, plus largement, la puissance cathartique de la littérature.
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EAN : 9782714481146
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714481146
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Yiyun Li a transformé une épreuve aussi douloureuse que bouleversante en une magnifique œuvre d’art. »
The Wall Street Journal

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fuji 12/01/2020
    D’emblée j’ai imaginé cette maman convoquer l’image et la voix de son fils qui a choisi le suicide à 16 ans. Faire son deuil comment ? Cela semble impossible, faire une tentative de compréhension du geste le plus intime qui soit et qui laisse les parents dans la douleur la plus absolue. « Quelle mère considérerait comme un poids de vivre dans le vide laissé par un enfant ? Expliquer ; du latin ex (« dé- » + plicare (« plier »), (« déplier »). Mais qualifier d’inexplicable le geste de Nicolai, c’était comme qualifier de perdu un oiseau migrateur se retrouvant sur un nouveau continent. Qui peut dire que l’oiseau vagabond n’a pas une bonne raison de modifier le cours de son vol ?» S’engage une joute verbale entre la maman et le fils qui montre leur fonctionnement et le niveau intellectuel de ces deux êtres à fort potentiel. « Comment peut-on croire qu’un jour il était là et le lendemain il n’était plus là ? Comment peut-on savoir un fait sans l’accepter ? Comment peut-on accepter le choix d’une personne sans le contester ? » Le lecteur avance à pas feutrés dans cette intimité faite de mille petits riens qui tissent une existence. Le lien si particulier et unique entre une mère et son enfant. Un enfant, à la fois familier dans sa chair et un étranger dans le grand bain du monde qui nous entoure. Redonner vie à son enfant par la magie des mots plutôt étirer sa vie encore quelques instants, comment l’imaginer et comprendre l’indicible. Comment s’accrocher à une paroi lisse ? ©Chantal Lafon-Litteratum Amor 12 janvier 2020. D’emblée j’ai imaginé cette maman convoquer l’image et la voix de son fils qui a choisi le suicide à 16 ans. Faire son deuil comment ? Cela semble impossible, faire une tentative de compréhension du geste le plus intime qui soit et qui laisse les parents dans la douleur la plus absolue. « Quelle mère considérerait comme un poids de vivre dans le vide laissé par un enfant ? Expliquer ; du latin ex (« dé- » + plicare (« plier »), (« déplier »). Mais qualifier d’inexplicable le geste de Nicolai, c’était comme qualifier de perdu un oiseau migrateur se retrouvant sur un nouveau continent. Qui peut dire que l’oiseau vagabond n’a pas une bonne raison de modifier le cours de son vol ?» S’engage une joute verbale entre la maman et le fils qui montre leur fonctionnement et le niveau intellectuel de ces deux êtres à fort potentiel. « Comment peut-on croire qu’un jour il était là et le lendemain il n’était plus là ? Comment peut-on savoir un fait sans l’accepter ? Comment peut-on accepter le choix d’une personne sans le contester ? » Le lecteur avance à pas feutrés dans cette intimité faite de mille petits riens qui tissent une existence. Le lien...
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  • Bazart 21/11/2019
    Dans ce beau livre, la narratrice dialogue avec son fils de 17 ans, Nikolai - qui s'est suicidé il y a quelques semaines. Un dialogue survient alors , qui traite de poésie de questions existentielles, de parentalité, du deuil impossible à faire, d'enfants surdoutés, d’amitié Impossible de ne pas penser à de l'autofiction même si l'auteur s'en est défendue lorsqu'on l'a interrogé à ce sujet vu que l'auteur a elle même perdu un fils qui s'est suicidé à 17 ans. Impossible de trop en déflorer pour ne pas réduire ce court roman de 200 pages truffé de pudeur et d'amour , de poésie, de sensibilité où la belle traduction de Clément Baude donne encore plus de force au texte .
  • Lorrainedesmordusdelecture 20/09/2019
    La douceur de nos champs de bataille de Yiyun Li Mon avis : L'auteure nous livre un roman qui a un côté philosophique et poétique. C'est difficile, à mes yeux, de parler de cette histoire. Pourquoi ? Parce que c'est un roman très personnel. L'auteure a écrit ce livre après avoir perdu son fils aîné. Elle nous livre,avec pudeur, une conversation imaginaire avec son fils. Une conversation où bien des questionnements vont être abordés, et beaucoup d'amour aussi! Je dois avouer, que j'ai eu un peu de mal à accrocher avec la plume au début... Puis je me suis habituée, l'histoire m'a transportée, elle a touché mon cœur de maman. Quel courage d'avoir écrit ce livre. Résumé : Yiyun Li revient avec un sourire poignant rédigé dans les mois qui suivirent le suicide de son fils aîné. Le temps d'une conversation imaginaire avec son enfant bien-aimé, elle dépeint avec pudeur l'amour, l'intelligence et l'originalité qui sublimaient leur relation.
  • isabelleisapure 15/09/2019
    Yuyin Li nous donne à lire un texte aussi douloureux que personnel. Perdre un enfant est la chose la plus épouvantable qui puisse arriver. Après le suicide de son fils, l’auteure s’adresse à lui, superposant ses souvenirs aux questionnements et au chagrin Il est inutile d’en dire plus, ce livres est à lire pour tout ce que l’auteur ne dit pas vraiment, par pudeur probablement, mais qu’il est facile d’imaginer tant l’écriture est belle, précise. Yuyin Li ne cherche pas à nous apitoyer par un style larmoyant, son propos est tout autre. Elle n’a qu’un désir, faire vivre encore à travers ses mots, ce fils tant aimé. Merci ç NetGalley et aux Editions Belfond #Rentreelitteraire2019 #NetGalleyFrance
  • Melopee 09/09/2019
    Avant toute chose, le titre est magnifique ! Rien que pour lui, j’aurais pu me procurer ce livre de la rentrée littéraire. Il est question ici du deuil et celui d’autant plus insondable qu’il est celui représenté par la perte d’un enfant pour son parent. Ici, Nikolaï, l’enfant suicidé entame un long dialogue avec sa mère qui ne comprend pas son geste désespéré. Il était le fils aîné, brillant et curieux et pourtant un jour il a décidé que la vie n’était pas pour lui. Pour quelle(s) raison(s) ? Ses parents ont-ils une quelconque responsabilité dans sa prise de décision ? Ce lent dialogue est le fruit de l’imagination d’une mère qui, désarmée, fait face au deuil et au silence de l’absent. Par cet échange, elle nous donne à voir qui était son fils et qu’elle a été sa vie. Il est vivant, volontiers facétieux et parait bien plus du côté des vivants que des morts. Ce roman est touchant de sincérité et de lâcher-prise. Chacun livre ce qu’il a au plus profond de lui-même. Il est juste dommage que certains dialogues soient parfois trop littéraires. J’ai eu peine à croire qu’un jeune adulte et sa mère puissent discuter de manière si empesée. Mais ce n’est que mon humble avis et cela n’a en rien affecté mon plaisir de lecture !Avant toute chose, le titre est magnifique ! Rien que pour lui, j’aurais pu me procurer ce livre de la rentrée littéraire. Il est question ici du deuil et celui d’autant plus insondable qu’il est celui représenté par la perte d’un enfant pour son parent. Ici, Nikolaï, l’enfant suicidé entame un long dialogue avec sa mère qui ne comprend pas son geste désespéré. Il était le fils aîné, brillant et curieux et pourtant un jour il a décidé que la vie n’était pas pour lui. Pour quelle(s) raison(s) ? Ses parents ont-ils une quelconque responsabilité dans sa prise de décision ? Ce lent dialogue est le fruit de l’imagination d’une mère qui, désarmée, fait face au deuil et au silence de l’absent. Par cet échange, elle nous donne à voir qui était son fils et qu’elle a été sa vie. Il est vivant, volontiers facétieux et parait bien plus du côté des vivants que des morts. Ce roman est touchant de sincérité et de lâcher-prise. Chacun livre ce qu’il a au plus profond de lui-même. Il est juste dommage que certains dialogues soient parfois trop littéraires. J’ai eu peine à croire qu’un jeune adulte et sa mère puissent discuter de manière si empesée. Mais...
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