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La Main gauche de la nuit - édition collector
Catherine Dufour (préface de), Stéphanie Nicot (postface de), Jean Bailhache (traduit par), Sébastien Guillot (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 07/10/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

La Main gauche de la nuit - édition collector

Catherine Dufour (préface de), Stéphanie Nicot (postface de), Jean Bailhache (traduit par), Sébastien Guillot (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 07/10/2021

Le chef-d'oeuvre d'Ursula Le Guin dans une version collector avec une traduction révisée.
Lauréat du Prix Nébula en 1969 et du Prix Hugo en 1970.

Sur Gethen, planète glacée, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des hermaphrodites qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe.
Genly Aï,...

Sur Gethen, planète glacée, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des hermaphrodites qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe.
Genly Aï, un ambassadeur venu de la Terre, est chargé de rallier Gethen aux autres planètes déjà réunies sous les couleurs de...

Sur Gethen, planète glacée, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des hermaphrodites qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe.
Genly Aï, un ambassadeur venu de la Terre, est chargé de rallier Gethen aux autres planètes déjà réunies sous les couleurs de l’Ekumen. Mais mille obstacles se dressent devant lui. La tâche sera rude. Parviendra-t-il à mener à bien sa mission ?
 

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EAN : 9782221255698
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 312
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782221255698
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 312
Format : 135 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nanouche 10/03/2024
    Nivôse ou Géthen est une planète glacée située à des dizaines d’années lumières de la terre. Ses habitants sont des personnes non binaires et asexuelles la plupart du temps (paru en 1969 le roman parle d’hermaphrodites asexués ou d’androgynes). Quelques jours par ois ces habitants « entrent en kemma » : ils adoptent alors, aléatoirement, des caractères masculins ou féminins et s’accouplent avec qi est aussi dans la même situation. Envoyé de la planète terre, Genly Aï a débarqué deux ans plus tôt sur Nivôse avec pour mission de convaincre les Gétheniens d’adhérer à l’Ekumen, une confédération de planètes. Pétri de préjugés sexistes et misogynes (« un rôle typiquement féminin : charme, tact, manque de solidité, subtilité, finasserie ») Aï est très mal à l’aise dans cette société où l’on n’est pas jugé selon son genre mais « uniquement comme être humain ». Pour lui « c’est une expérience bouleversante ». Il ne m’est, au début, pas très sympathique. Ce qui est amusant c’est que Ursula K. le Guin montre bien comment chacun est le monstre de l’autre. Vu comme « continuellement en chaleur » Aï passe, aux yeux des Gétheniens, pour un pervers sexuel. Devenu un élément dans un conflit politique à la tête de l’État de Karhaïde, Aï doit fuir pour sauver sa vie. Il est accompagné d’Estraven, proscrit, ancien premier ministre. Les deux personnages vont traverser ensemble une calotte glaciaire, périple fantastique qui donne lieu à des descriptions magnifiques de paysages polaires. Cette expérience de survie en conditions extrêmes va être l’occasion pour Aï et Estraven d’apprendre à se connaître et à s’apprécier malgré leurs différences. L’autrice explore les incompréhensions qui peuvent naître du fait de modes de pensée différents. Avec ce roman Ursula K. le Guin critique de façon très subtile le capitalisme, le patriotisme ou la destruction de l’environnement. C’est fait de façon fine, sans jamais nous asséner de leçon. J’ai apprécié aussi la réflexion philosophique, certains aspects désuets du futurisme (on communique instantanément d’une planète à l’autre grâce à des ordinateurs qui fonctionnent avec des cartes perforées) et la belle écriture. Le récit comporte plusieurs narrateurs, ce qui donne plusieurs compréhensions des événements, et inclut des légendes de Géthen. C’est un roman riche que j’ai trouvé excellent à tous points de vue. Nivôse ou Géthen est une planète glacée située à des dizaines d’années lumières de la terre. Ses habitants sont des personnes non binaires et asexuelles la plupart du temps (paru en 1969 le roman parle d’hermaphrodites asexués ou d’androgynes). Quelques jours par ois ces habitants « entrent en kemma » : ils adoptent alors, aléatoirement, des caractères masculins ou féminins et s’accouplent avec qi est aussi dans la même situation. Envoyé de la planète terre, Genly Aï a débarqué deux ans plus tôt sur Nivôse avec pour mission de convaincre les Gétheniens d’adhérer à l’Ekumen, une confédération de planètes. Pétri de préjugés sexistes et misogynes (« un rôle typiquement féminin : charme, tact, manque de solidité, subtilité, finasserie ») Aï est très mal à l’aise dans cette société où l’on n’est pas jugé selon son genre mais « uniquement comme être humain ». Pour lui « c’est une expérience bouleversante ». Il ne m’est, au début, pas très sympathique. Ce qui est amusant c’est que Ursula K. le Guin montre bien comment chacun est le monstre de l’autre. Vu comme « continuellement en chaleur » Aï passe, aux yeux des Gétheniens, pour un pervers sexuel. Devenu un élément dans un conflit...
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  • SachaDesromans 12/02/2024
    Quel plaisir de lecture ! Je ne m’attendais pas à un style aussi « littéraire » et c’était un vrai bonheur. D’ailleurs, le titre lui-même est déjà très poétique. Dès la première page, l’autrice nous plonge directement dans l’action avant d’opérer quelques retours en arrière et de proposer différents points de vue pour construire un récit ample et extrêmement intelligent. Comme il se doit en science-fiction, tout un monde est créé, avec sa toponymie et ses langues inventées, mais tout est amené avec subtilité (c’est quelque chose que j’ai particulièrement apprécié : l’autrice ne nous prend jamais pour des imbéciles à qui il faudrait tout expliquer de A à Z et fait au contraire de nombreuses ellipses). Faite d’intrigues politiques, d’observations sociologiques et de réflexions philosophiques, l’histoire qui nous est racontée est aussi pleine de suspense, d’aventure et d’inventivité, avec une grande clairvoyance sur le genre humain. Ursula K. Le Guin est une formidable conteuse et son œuvre, par ses thèmes comme par son écriture merveilleusement évocatrice, devrait pouvoir réconcilier bien des sceptiques avec la science-fiction.
  • minuscule37 28/01/2024
    Partons donc en exploration de cette planète gelée et de sa population avec Genly Aï. La narration m'a un temps perdu, une narration à la 1re personne, mais qui change de narrateur, qui comprend des contes... J'ai mis du temps à entrer dans cette histoire, car ce n'est pas cela l'important. Nous suivons donc Genly Aï, et ses maladresses diplomatiques. Il y a aussi une approche écologique dans ce roman ou plusieurs planètes sont décrites. Genly rappelle que l'être humain ne peut vivre que sous certaines conditions climatiques, et qu'il a détruit une planète en gaspillant ses ressources. Les descriptions de cette planète de glace, les difficultés de survie, rencontrées par les personnages, la survie sur cette planète. Et bien sûr, le cœur du récit, une population sexuellement indifférenciée, dans laquelle les individus ne sont sexuellement actifs qu'à certaines périodes. L'importance du genre dans les relations humaines est traitée de manière très fine par Le Guin. J'apprécie son postulat selon lequel ce contrôle, naturel, du sexe, fait une société sans guerre, mais non sans violence, comme si cela etait inhérenta la nature humaine. Cela semble aussi grandement faciliter les relations sociales. Mais c'est aussi le rapport à l'autre, dans ses différences, les incompréhensions que cela provoque. Aï comprend aussi les conséquences du déterminisme sexuel. C'est tellement actuel!Partons donc en exploration de cette planète gelée et de sa population avec Genly Aï. La narration m'a un temps perdu, une narration à la 1re personne, mais qui change de narrateur, qui comprend des contes... J'ai mis du temps à entrer dans cette histoire, car ce n'est pas cela l'important. Nous suivons donc Genly Aï, et ses maladresses diplomatiques. Il y a aussi une approche écologique dans ce roman ou plusieurs planètes sont décrites. Genly rappelle que l'être humain ne peut vivre que sous certaines conditions climatiques, et qu'il a détruit une planète en gaspillant ses ressources. Les descriptions de cette planète de glace, les difficultés de survie, rencontrées par les personnages, la survie sur cette planète. Et bien sûr, le cœur du récit, une population sexuellement indifférenciée, dans laquelle les individus ne sont sexuellement actifs qu'à certaines périodes. L'importance du genre dans les relations humaines est traitée de manière très fine par Le Guin. J'apprécie son postulat selon lequel ce contrôle, naturel, du sexe, fait une société sans guerre, mais non sans violence, comme si cela etait inhérenta la nature humaine. Cela semble aussi grandement faciliter les relations sociales. Mais c'est aussi le rapport à l'autre, dans ses différences, les...
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  • SylviB 22/01/2024
    On entre assez lentement dans ce roman qui nous conte les péripéties de l'envoyé d'une alliance interplanétaire, l'Ekumen, arrivé sur la planète glaciaire Nivôse pour convaincre ses autorités d'y adhérer. Le point de vue alterne entre cet envoyé, Genly Aï, et le premier ministre du royaume de Karhaïde où il a atterri, Estraven. La communication est difficile au départ : Nivôse ignore tout d'une vie extraplanétaire, le jeu politique en Karhaïde est complexe et tissé de subtilités d'étiquette dans lesquelles l'envoyé s'englue, et une caractéristique fondamentale éloigne de plus Genly de ses hôtes : sur Nivôse, les humains sont asexués (en-dehors de périodes de reproduction limitées durant lesquelles leur organisme évolue vers le sexe mâle ou femelle - pas forcément toujours le même). Genly, un homme, y est donc considéré comme une curiosité en rût perpétuel, tandis que lui-même est désarçonné par ces pas-tout-à-fait-semblables qu'il a du mal à cerner. Quant à son interlocuteur Estraven, il semble jouer double jeu dans un équilibre politique où il perd du terrain, tandis que la Karhaïde préfère se diriger vers un conflit territorial avec son voisin plutôt que vers une hypothétique alliance avec des planètes distantes dont l'objectif paraît nébuleux : loin de toute idée de conquête ou de pouvoir, l'Ekumen offre un simple partage de connaissances au nom de la curiosité intellectuelle et du progrès commun. Pendant un certain temps, on va donc dire que Genly pédale dans la poudreuse tandis qu'Estraven frôle les icebergs... Mais tandis qu'on découvre Nivôse et ses complexités, que le rythme augmente progressivement tout en conservant une certaine dose de contemplation, on se laisse petit à petit charmer par la plume d'Ursula K. Le Guin, dont la richesse et la finesse servent à merveille la multitude d'idées et de questions dont elle tisse son récit, depuis le climat de cette planète en fin d'âge glaciaire où les volcans percent les glaces, à une philosophie qui médite sur le temps et invite à se reconnaître ignorant, sans oublier cette neutralité sexuelle qui souligne d'autant plus l'humanité des personnages - dans leurs grandeurs comme leurs petitesses - qu'il est impossible de les catégoriser. Et puis vient le morceau de bravoure, qui isole Genly et Estraven en leur faisant traverser tout un glacier. C'est là que je suis réellement tombée amoureuse de ce roman : toujours tout en finesse, la plume de l'autrice peint à petites touches l'intimité humaine sur fond de paysages dantesques. La rigueur de l'environnement, les épreuves, sculptent les personnages, révèlent leur fond, et font éclore une amitié aussi tardive que touchante. De la fin du roman, je dirai simplement qu'elle m'a provoqué un petit deuil. J'ai refermé le livre avec une sensation douce-amère précieuse, où l'émotion se teinte de ce qui émane de ces pages : un grand humanisme, et une curiosité bienveillante face aux grandes et petites choses qui font la vie. Bref, La main gauche de la nuit mérite bien sa réputation de classique de la SF. On entre assez lentement dans ce roman qui nous conte les péripéties de l'envoyé d'une alliance interplanétaire, l'Ekumen, arrivé sur la planète glaciaire Nivôse pour convaincre ses autorités d'y adhérer. Le point de vue alterne entre cet envoyé, Genly Aï, et le premier ministre du royaume de Karhaïde où il a atterri, Estraven. La communication est difficile au départ : Nivôse ignore tout d'une vie extraplanétaire, le jeu politique en Karhaïde est complexe et tissé de subtilités d'étiquette dans lesquelles l'envoyé s'englue, et une caractéristique fondamentale éloigne de plus Genly de ses hôtes : sur Nivôse, les humains sont asexués (en-dehors de périodes de reproduction limitées durant lesquelles leur organisme évolue vers le sexe mâle ou femelle - pas forcément toujours le même). Genly, un homme, y est donc considéré comme une curiosité en rût perpétuel, tandis que lui-même est désarçonné par ces pas-tout-à-fait-semblables qu'il a du mal à cerner. Quant à son interlocuteur Estraven, il semble jouer double jeu dans un équilibre politique où il perd du terrain, tandis que la Karhaïde préfère se diriger vers un conflit territorial avec son voisin plutôt que vers une hypothétique alliance avec des planètes distantes dont l'objectif paraît nébuleux : loin de...
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  • Mathhlde 15/10/2023
    Ce livre est le quatrième livre du "Cycle de hain", mais je ne l'ai découvert qu'à la fin de ma lecture. Je n'ai pas lu les autres livres. Mais ça n'a pas impacté ma lecture. C'est dans un univers créé de toute pièce que l'autrice nous embarque. Une nouvelle civilisation, avec ses mœurs très différentes, notamment le shifgrethor, une manière de penser très distinct de celle du personnage principal qui est notre point de vue. Écrit en 1969, et connaissant le contexte à cette époque, nous pouvons dire qu'Ursula Le Guin était en avance sur son temps. Les questions de genre et de sexe sont abordées à la fois sans détour et avec subtilité. Tout ceci dans une épopée où les questions de politique et de l'étranger sont également intégrées. Le passage de la traversée du glacier est incroyable du fait de la plume exceptionnelle de l'autrice. L'immersion était totale. Après "Terremer", c'est le deuxième livre que je lis de cette autrice et je dois dire que je retrouve un trait particulier. En effet, nous ne connaissons que trop peu les sentiments des personnages. Je trouve que cela empêche un peu le lecteur de s'incorporer totalement dans l'histoire. Quel dommage. Le ton de la fiction est ainsi plus monotone à mon sens. Cela reste une bonne lecture, tant par son imaginaire que par son engagement et ses messages. Un incontournable de la science fiction, que je suis ravie d'avoir découvertCe livre est le quatrième livre du "Cycle de hain", mais je ne l'ai découvert qu'à la fin de ma lecture. Je n'ai pas lu les autres livres. Mais ça n'a pas impacté ma lecture. C'est dans un univers créé de toute pièce que l'autrice nous embarque. Une nouvelle civilisation, avec ses mœurs très différentes, notamment le shifgrethor, une manière de penser très distinct de celle du personnage principal qui est notre point de vue. Écrit en 1969, et connaissant le contexte à cette époque, nous pouvons dire qu'Ursula Le Guin était en avance sur son temps. Les questions de genre et de sexe sont abordées à la fois sans détour et avec subtilité. Tout ceci dans une épopée où les questions de politique et de l'étranger sont également intégrées. Le passage de la traversée du glacier est incroyable du fait de la plume exceptionnelle de l'autrice. L'immersion était totale. Après "Terremer", c'est le deuxième livre que je lis de cette autrice et je dois dire que je retrouve un trait particulier. En effet, nous ne connaissons que trop peu les sentiments des personnages. Je trouve que cela empêche un peu le lecteur de s'incorporer totalement dans l'histoire. Quel dommage....
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