La Maison noire : Le livre de Yûsuke Kishi

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Belfond

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Toujours plus sombre, toujours plus dérangeant, toujours plus culte ! Après La Leçon du mal, une nouvelle plongée horrifique et jubilatoire dans les méandres de la psyché humaine, avec en arrière-plan une vision acide de la société japonaise.

Dans le cabinet d'assurances où il travaille, Shinji Wakatsuki fait figure d'employé modèle. Méticuleux, rigoureux, il traque sans relâche les incohérences dans les avis de décès. Car Wakatsuki le sait : nombre d'assurés sont prêts à faire de fausses déclarations pour obtenir un dédommagement.
Jusqu'au jour où un certain Komoda le sollicite pour un constat dans sa maison.
Sur place, le choc. Le corps d'un enfant de douze ans se balance au bout d'une corde. Suicide ? L'instinct de Wakatsuki lui dicte qu'il s'est passé autre chose dans cette demeure lugubre où flotte l'odeur de la mort.

Wakatsuki n'a jamais laissé un dossier sans réponse. Mais celui-ci pourrait bien le mener aux confins de la noirceur de l'âme humaine...

De (auteur) : Yûsuke Kishi
Traduit par : Diane Durocher

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Ressources

Expérience de lecture

Avis des libraires

" Yusuke Kishi est indéniablement un auteur culte de la littérature noire nippone. " |Mathieu
Librairie Thuard
"L'angoisse monte crescendo dans ce roman. La traque finale vous fera trembler !"
|Adèle
Les Guetteurs de Vent
"Un polar vénéneux sur les dérives de la société nippone. Hors norme, étrange et addictif."
L'Express
"Une histoire très originale, parfaitement ficelée et terriblement haletante, une vraie réussite."
|Ludivine
FNAC
"Ce nouveau polar psychologique du maître japonais est tout simplement grandiose !"
Librairie Chroniques
"Un livre très prenant, intense et unique."|Laura
Librairie Decitre
" Attendez-vous à découvrir un roman dans lequel rien n'est laissé au hasard, d'une écriture parfaitement maîtrisée à un jeu de narration brillamment exécuté. Un thriller social tout en tension, qui dissèque les entrailles de la société japonaise pour en extraire les aspects les plus sombres."
Librairie Mollat

Avis Babelio

Akayashi

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 jours

Sorti après « La leçon du mal » du même auteur, « la maison noire » nous invite à partager la vie d'un agent d'assurance. Ce dernier se prénomme Wakatsuki et il travaille à Kyoto. Loin des kimonos, des geishas, des katanas et autres symboles d'un Japon plus ancien, on est plongés tout droit dans un Japon moderne et contemporain. Un monde davantage régit par l'argent où pour l'auteur, l'émergence de personnalités psychopathes devient de plus en plus présente. Dans ce roman policier, Wakatsuki devient malgré lui un détective lorsqu'il tombe, dans une maison noire, sur un jeune enfant pendu... Une scène atroce qui le marque au fer rouge et le pousse à jouer les détectives. Cet enfant aurait été utilisé pour toucher l'argent des assurances ; commence alors une traque haletante vers le bourreau mais, pas si bien armé que ça pour ce type d'activités, le jeune assureur perdra quelques plumes. On sent que l'auteur tient un sujet intéressant : le monde moderne produirait plus de psychopathes. Par ailleurs, comment devient-on ainsi ? L'enfance ? La génétique ? La société ? La perte de nos valeurs morales ? Si ce roman policier n'est pas si mal traité dans son histoire, je trouve malheureusement qu'il n'est pas vraiment allé au bout de ces questions. Il demeure intéressant, après la leçon du mal (histoire d'un professeur psychopathe qui manipule tout le monde), de lire ce livre mais je suis resté un peu sur ma faim.

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soniaboulimiquedeslivres

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Toujours plus sombre, toujours plus dérangeant… et toujours plus fascinant. Avec « La maison noire », Yûsuke Kishi nous entraîne dans une plongée terrifiante au cœur des tréfonds de l’âme humaine, tout en offrant une critique glaçante de certaines dérives de la société japonaise. Shinji Wakatsuki, employé modèle dans une compagnie d’assurances, a pour mission de déceler les fraudes. Rigoureux, méticuleux, presque obsessionnel, il excelle dans son travail. Jusqu’au jour où il reçoit un appel qui va bouleverser sa vie : un homme nommé Komoda lui demande de constater le décès de son fils dans sa maison. Lorsqu’il arrive sur les lieux, Wakatsuki découvre une scène atroce : le corps d’un enfant pendu. Suicide ? Meurtre ? Quelque chose cloche… L’atmosphère lourde, le comportement étrange du père, cette maison oppressante… Tout pousse Wakatsuki à creuser davantage. Mais son enquête officieuse va le précipiter dans un engrenage infernal où la noirceur dépasse tout ce qu’il pouvait imaginer. Une atmosphère suffocante et un malaise croissant Dès les premières pages, Kishi installe un climat dérangeant, presque poisseux. Cette maison où tout commence est bien plus qu’un décor : c’est un personnage à part entière. On la sent imprégnée de mort, saturée d’un mal insidieux. À chaque chapitre, l’auteur accentue cette tension, jouant avec notre imagination, distillant des indices troublants sans jamais tout révéler. Ce qui frappe, c’est la manière dont le malaise s’infiltre partout : dans les regards, dans les silences, dans les moindres gestes. L’horreur n’est pas toujours frontale, elle est psychologique, insidieuse et c’est ce qui la rend terrifiante. Un portrait glaçant de l’humain et de la société Sous ses atours de thriller horrifique, « La maison noire » est aussi une radiographie sociale. On y trouve une critique acide du monde du travail japonais, de la rigidité des hiérarchies, mais aussi de la pression économique qui pousse certains à franchir les pires limites. Kishi questionne la valeur de la vie dans une société obsédée par l’argent et la réussite. Le système d’assurance devient ici le théâtre d’une lutte froide, où les existences se réduisent à des chiffres et des clauses de contrat. « A l’époque, les assurances donnaient dix pour cent d’indemnités pour tous les doigts, sauf le pouce, dont la disparition rapportait une rente de vingt pour cent des indemnités maximales prévues en cas d’accident. Ce qui expliquait le phénomène des pouces gauches arrachés « par accident ». » Un rythme crescendo … mais inégal Comme dans « La Leçon du mal », Yûsuke prend son temps pour installer son intrigue. Cette mise en place peut sembler un peu longue, mais elle contribue à poser une tension psychologique palpable. Le roman commence presque comme un thriller classique, avec une enquête officieuse, des indices, des suspicions… Puis, progressivement, il bascule dans l’horreur pure. Certaines scènes (que je ne détaillerai pas pour ne pas gâcher la surprise) sont d’une puissance visuelle et émotionnelle telle qu’elles restent gravées longtemps après la lecture. Le suspense est maîtrisé, mais ce n’est pas tant le « qui » que le « pourquoi » qui fascine ici. Et lorsque la vérité se dévoile, elle est plus effroyable qu’on ne l’imaginait. Le dernier tiers ne laisse aucun répit : l’horreur devient brutale, viscérale. Cette montée en puissance est efficace, même si certaines scènes m’ont semblé un peu excessives. Style et narration La plume de Yûsuke Kishi est toujours d’une précision chirurgicale. Les descriptions, souvent cliniques, contrastent avec la noirceur de ce qui est décrit, créant un décalage encore plus glaçant. L’auteur ne verse jamais dans la gratuité : chaque détail sert l’atmosphère, chaque phrase nous rapproche de l’abîme. Verdict après frissons « La maison noire » est une lecture intense, éprouvante, parfois dérangeante. Si vous aimez les thrillers psychologiques, les romans où l’horreur surgit du quotidien, où la folie se révèle sans fard, ce livre est pour vous. Et même si j’ai préféré « La Leçon du mal », « La maison noire » m’a fait passer un bon moment de lecture. J’ai ressenti un malaise croissant tout au long de ma lecture, mais aussi une fascination morbide pour ces personnages ambigus et cette tension frénétique dans le dernier tiers. C’est typiquement le genre de roman qui vous donne envie de vérifier que toutes les portes sont bien fermées avant de dormir… À lire si vous avez le cœur bien accroché ! « La société nippone dans son ensemble prenait désormais le chemin des États-Unis, qui faisaient face à une crise effrayante de la moralité. Les qualités de cœur étaient méprisées au profit de la glorification de l’argent. La pensée, l’imagination s’appauvrissaient. Les plus faibles étaient traités sans compassion. » Je remercie Editis, Lisez ! et les Editions 10-18 pour cette lecture. #Lamaisonnoire #YûsukeKishi #editions1018

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LuoJi

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Watatsuki travaille dans une compagnie d'assurance, et est particulièrement chargé du versement des assurances décès. Un jour, il est confronté à la mort suspecte d'un enfant. La police n'entendant pas ses doutes, il s'implique dans cette histoire et se met en danger. Il s'agit d'un thriller doublé d'une étude sociale et psychologique, ce qui le rend original et intéressant. Il est très révélateur de la société japonaise et de la violence bien présente sous un vernis de courtoisie à toute épreuve.

LaMinuteMAD

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Ce roman est un polar qui se termine un peu comme un thriller ; je m'explique : une grande partie de l'intrigue est une enquête assez lente où un agent d'assurance, spécialisé dans les assurances-vie, mène l'enquête à propos d'une demande assez louche. En effet, un homme lui demande de passer le voir, pour une réclamation, et quand il arrive, il découvre un cadavre. Peu de temps après, et comme il y avait une assurance-vie sur cette personne décédée, la famille harcèle la compagnie pour qu'on leur verse l'argent. Shinji Wakatsuki, notre agent d'assurance, va donc interroger des connaissances, des expert·es, etc, afin de déterminer, puisque la police est assez longue à réagir, s'il s'agit d'un suicide, ou bien en fait d'un meurtre déguisé en suicide (ce qui changerait la donne niveau versement de l'argent). Il est beaucoup question de psychologie tout au long du roman, et même d'interprétation des rêves ; sont aussi pointées du doigt les dérives du système au Japon qui apparemment, dans les années 90, commençait à plonger dans le capitalisme et l'attrait de l'argent, oubliant ses valeurs plus philosophiques et spirituelles (le roman a été écrit dans les années 90). La fin est beaucoup plus dynamique et stressante (même si les lecteurices auront sûrement compris le twist bien avant le personnage principal), et ça en devient un roman plein d'action. Attention, il y a quelques erreurs de dates et de durées qui sont assez impressionnantes, je ne sais pas si c'est dû à la traduction (il est au début question de date selon les règnes des empereurs) ou à une erreur d'inattention, mais pour moi 1951 + 17 ans ne correspond pas à 1996, et un mois et demi n'équivaut pas à 4 jours... À part ça, c'était très plaisant à lire (même si le ton est plutôt patriarcal, ça doit correspondre aux mœurs japonaises des années 90...) et ça m'a rappelé (même si c'est plutôt l'inverse puisqu'écrit bien avant) par moments sur certains sujets, Strange Pictures, d'Uketsu.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782714499646
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    304
  • Dimensions
    227 x 144 mm

L'auteur

Yûsuke Kishi

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22,00 € Grand format 304 pages