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Nouveauté
Le bateau blanc
Date de parution : 01/02/2024
Éditeurs :
Le bruit du monde
Nouveauté

Le bateau blanc

Date de parution : 01/02/2024
« A dix heures, Tallinn est vide, en suspension entre deux occupants. Ce silence d’une heure, une heure précisément, marque la césure entre quatre années de guerre et une nouvelle occupation soviétique de cinquante ans. Dans la partition estonienne, ce n’est même pas une pause : un simple soupir. »
En septembre 1944, les Allemands fuient l’Estonie qu’ils occupaient depuis trois ans, tandis que l’Union soviétique s’apprête à envahir de nouveau le petit État balte. Quelques Estoniens vont tenter de... En septembre 1944, les Allemands fuient l’Estonie qu’ils occupaient depuis trois ans, tandis que l’Union soviétique s’apprête à envahir de nouveau le petit État balte. Quelques Estoniens vont tenter de s’infiltrer dans cet interstice pour former un gouvernement indépendant et restaurer la République. Ils n’ont que quelques jours pour réaliser... En septembre 1944, les Allemands fuient l’Estonie qu’ils occupaient depuis trois ans, tandis que l’Union soviétique s’apprête à envahir de nouveau le petit État balte. Quelques Estoniens vont tenter de s’infiltrer dans cet interstice pour former un gouvernement indépendant et restaurer la République. Ils n’ont que quelques jours pour réaliser cette mission ; un navire envoyé par la résistance en exil doit les sauver de la descente du rideau de fer.
À leur tête, l’avocat Otto Tief, retiré de la vie politique depuis dix ans, soucieux d’accomplir son devoir et de retrouver sa famille à Stockholm. Tief s’engage aux côtés de son ami Jüri Uluots, dernier Premier ministre d’une République condamnée par l’Union soviétique de Molotov et de Staline. Autour d’eux cheminent la poétesse Marie Under, prise au piège d’une capitale assiégée, et tous les destins soumis aux décisions impossibles, aux renoncements et au déracinement.
Captivé par le silence entourant ces événements, Xavier Bouvet a souhaité raconter le sursaut des individus face à l’irruption de la violence et de l’inexorable, et décrire les résonances intimes du fracas de l’Histoire. Il compose une fresque haletante, dont on achève la lecture le cœur serré.
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EAN : 9782493206862
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782493206862
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • motspourmots 15/03/2024
    Pour nombre d'entre nous les pays baltes représentent une vague entité sur un planisphère, quelque part vers le nord, mais pas sûr que beaucoup pourraient citer les noms des trois pays en question (Estonie, Lettonie, Lituanie) ni indiquer leur emplacement exact. Quelques lignes dans les livres d'histoire pour ceux qui s'en souviennent, objets d'invasions et de tractations pendant la seconde guerre mondiale. Récemment les voix de leurs gouvernements se sont élevées pour tenter de sensibiliser l'ensemble des européens au réel danger posé par les ambitions démesurées de la Russie ; les pays sont petits mais une chose est sûre, ils connaissent le sujet. Leur histoire est marquée par les occupations contre leur gré, tout comme leur voisin finlandais. En refermant le récit de Xavier Bouvet on a très envie de leur faire confiance sur ce point. L'auteur nous propose de revivre un épisode incroyable et méconnu de cette région, lorsque en septembre 1944 l'Estonie, prise en tenailles entre l'occupant allemand en déroute et les chars russes volant officiellement à son secours pour mieux récupérer son territoire, tenta de rétablir son indépendance chèrement acquise dans les années 1920 et foulée aux pieds par les nazis. Une poignée d'hommes, intellectuels, avocats, parfois anciens ministres va s'attacher à restaurer la république, espérant obtenir le soutien des alliés face aux appétits de l'ogre soviétique. Mais les alliés ont d'autres préoccupations... Par une habile construction, Xavier Bouvet revisite ces quelques jours clés tout en relatant en amont la genèse de cette situation politique intenable (Ô combien !) et en aval les conséquences pour les protagonistes soumis à la répression d'un régime qu'ils voulaient à tout pris éviter. Ce n'est qu'en 1990 que l'Estonie retrouvera son indépendance. Le récit tient en haleine, l'histoire prend corps, les destins se dessinent, tragiques, marqués par les contraintes de corps, les déportations et les assassinats. La figure d'Otto Tief émerge, son courage, son engagement mais surtout sa calme détermination marquent, loin des images de héros tous puissants aux égos surdimensionnés. L'homme paye très cher sa défense de la liberté, mais ne renonce jamais, puisant dans les livres une inspiration sans limite. Cet ouvrage est un coup de projecteur bien mérité. Voire utile puisque l'histoire a tendance à bégayer. Une lecture addictive, inspirante et particulièrement enrichissante.Pour nombre d'entre nous les pays baltes représentent une vague entité sur un planisphère, quelque part vers le nord, mais pas sûr que beaucoup pourraient citer les noms des trois pays en question (Estonie, Lettonie, Lituanie) ni indiquer leur emplacement exact. Quelques lignes dans les livres d'histoire pour ceux qui s'en souviennent, objets d'invasions et de tractations pendant la seconde guerre mondiale. Récemment les voix de leurs gouvernements se sont élevées pour tenter de sensibiliser l'ensemble des européens au réel danger posé par les ambitions démesurées de la Russie ; les pays sont petits mais une chose est sûre, ils connaissent le sujet. Leur histoire est marquée par les occupations contre leur gré, tout comme leur voisin finlandais. En refermant le récit de Xavier Bouvet on a très envie de leur faire confiance sur ce point. L'auteur nous propose de revivre un épisode incroyable et méconnu de cette région, lorsque en septembre 1944 l'Estonie, prise en tenailles entre l'occupant allemand en déroute et les chars russes volant officiellement à son secours pour mieux récupérer son territoire, tenta de rétablir son indépendance chèrement acquise dans les années 1920 et foulée aux pieds par les nazis. Une poignée d'hommes, intellectuels, avocats, parfois anciens...
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  • HeLa55 21/02/2024
    Comment une poignée d’hommes guidés par leurs idéaux ont tenté en 1944 de changer le destin de leur pays l’Estonie. Mais qui se soucie de ce pays coincé entre deux empires ambitieux ? Comme le dit lui-même Xavier Bouvet, on oscille entre la pure fiction et le travail d’historien. Ce fragment d’Histoire d’un pays largement méconnu est raconté de façon captivante dans une langue riche. Les allers et retours dans le temps peuvent être déroutants mais amènent du rythme. Il faut juste se familiariser avec les noms de famille estoniens et la géographie du pays, mais une fois passé ce cap, on est embarqué dans l’histoire, les stratégies politiques et militaires des uns et des autres. Et le bateau blanc ? Suspense jusqu’au bout… Une lecture passionnante pour en apprendre plus sur l'Histoire de l'Europe.
  • kristobalone 06/02/2024
    Livre détonnant (j’insiste sur le doublement de la consonne) au sein d’une production littéraire souvent plus légère en ce début d’année, Le bateau blanc est un roman historique consacré à la République indépendante d’Estonie et à ses fondateurs modernes, plus particulièrement Otto Tief, premier ministre de ce petit état pris en étau entre deux totalitarismes : la Russie à l’époque de l’U.R.S.S. et l’Allemagne nazie. À l’image d’un accouchement long et difficile, au prix de nombreux efforts et de grandes souffrances, l’Estonie a fini par obtenir son indépendance comme d’autres pays de l’ancienne Union des Républiques Socialistes Soviétiques au début des années 90. Ses fondateurs ne rêvaient pas tant d’indépendance que de neutralité. Un idéal mis à mal par des nations voisines pour le moins belligérantes au féroce appétit territorial qui s’est manifesté tout au long du XXème siècle. Mais peut-être n’étaient-ce que les prémices de ce qui secouerait la scène mondiale au cours du XXIème… À l’heure où la Russie se trouve de nouveau en proie à une fièvre expansionniste, il est bon et intéressant de se pencher le temps d’un roman sur la vie mouvementée de ces hommes qui avaient rêvé l’Estonie calme et paisible. Avec Le bateau blanc, Xavier Bouvet donne à l’Estonie ses lettres de noblesse et à ses lecteurs l’envie de découvrir plus pleinement ce pays discret qui semblerait insignifiant au sein de la grande Europe. Ce livre ne m’a pas transmis des idées politiques mais des envies de voyage. Une belle découverte.Livre détonnant (j’insiste sur le doublement de la consonne) au sein d’une production littéraire souvent plus légère en ce début d’année, Le bateau blanc est un roman historique consacré à la République indépendante d’Estonie et à ses fondateurs modernes, plus particulièrement Otto Tief, premier ministre de ce petit état pris en étau entre deux totalitarismes : la Russie à l’époque de l’U.R.S.S. et l’Allemagne nazie. À l’image d’un accouchement long et difficile, au prix de nombreux efforts et de grandes souffrances, l’Estonie a fini par obtenir son indépendance comme d’autres pays de l’ancienne Union des Républiques Socialistes Soviétiques au début des années 90. Ses fondateurs ne rêvaient pas tant d’indépendance que de neutralité. Un idéal mis à mal par des nations voisines pour le moins belligérantes au féroce appétit territorial qui s’est manifesté tout au long du XXème siècle. Mais peut-être n’étaient-ce que les prémices de ce qui secouerait la scène mondiale au cours du XXIème… À l’heure où la Russie se trouve de nouveau en proie à une fièvre expansionniste, il est bon et intéressant de se pencher le temps d’un roman sur la vie mouvementée de ces hommes qui avaient rêvé l’Estonie calme et paisible. Avec Le bateau blanc, Xavier Bouvet donne...
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  • Madfiayu 31/01/2024
    Dès les premières pages on est dans le contexte politique. A la fois l'entrée en matière est très intelligente par le parallèle qui est fait à un fait divers plus vieux mais elle est aussi -pour quelqu'un comme moi peu aux faits du contexte historique de l'Estonie en 1944- un peu brusque, c'est donc un peu dur de rentrer dans ce roman. Mais rassurez-vous pour ceux qui seraient dans le même cas de figure que moi, on revient très vite dix ans en arrière pour nous narrer tous les évènements qui vont nous amener à ce fameux début. Très vite on découvre un peu mieux les personnages et on se sent intrigué. De mon ignorance déjà mentionnée ci-dessus de l'histoire Estonienne, je ne peux m'empêcher de chercher sur internet quelques noms et,c'est ce qu'il me semblait, les personnages du roman ont vraiment existé. Et c'est passionnant de découvrir ici une Histoire que l'on ne nous raconte jamais. Passée la difficulté de bien intégrer tous les personnages, on est happé par cette histoire qui sans être un documentaire se veut très proche de la réalité, nourrie de témoignages et d'ouvrages historiques même si -l'auteur le dit- "Il a pourtant fallu choisir, simplifier, animer, mettre en scène, quelques fois altérer, en un mot créer." Le rythme est admirablement choisi, comme l'on est toujours suivant les chapitres entre deux époques, des chapitres où tout va très vite et où l'on avance heures par heures s'alternent à la fin avec des chapitres où des années s'écoulent. Et moi qui à chaque chapitre me demandait "mais ce bateau blanc alors ?" Eh bien oui l'auteur est bien malin il attend l'avant dernière minute pour donner le fin mot de l'histoire. Mais pour le connaître il faudra le lire à votre tour.Dès les premières pages on est dans le contexte politique. A la fois l'entrée en matière est très intelligente par le parallèle qui est fait à un fait divers plus vieux mais elle est aussi -pour quelqu'un comme moi peu aux faits du contexte historique de l'Estonie en 1944- un peu brusque, c'est donc un peu dur de rentrer dans ce roman. Mais rassurez-vous pour ceux qui seraient dans le même cas de figure que moi, on revient très vite dix ans en arrière pour nous narrer tous les évènements qui vont nous amener à ce fameux début. Très vite on découvre un peu mieux les personnages et on se sent intrigué. De mon ignorance déjà mentionnée ci-dessus de l'histoire Estonienne, je ne peux m'empêcher de chercher sur internet quelques noms et,c'est ce qu'il me semblait, les personnages du roman ont vraiment existé. Et c'est passionnant de découvrir ici une Histoire que l'on ne nous raconte jamais. Passée la difficulté de bien intégrer tous les personnages, on est happé par cette histoire qui sans être un documentaire se veut très proche de la réalité, nourrie de témoignages et d'ouvrages historiques même si -l'auteur le dit- "Il a pourtant fallu choisir, simplifier, animer,...
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