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Le matin où j'aurais dû mourir
Date de parution : 07/04/2022
Éditeurs :
Le bruit du monde

Le matin où j'aurais dû mourir

Date de parution : 07/04/2022
Semezdin Mehmedinović a la stature d’un écrivain classique moderne. Sa perception du langage est si fine et si puissante que la moindre de ses observations est une odyssée au cœur du genre humain.
Mehmed aurait dû mourir à cinquante ans d’une crise cardiaque. Grâce à sa femme, Sanja, les secours arrivent à temps. Il devra cependant suivre un traitement qui pourrait altérer sa... Mehmed aurait dû mourir à cinquante ans d’une crise cardiaque. Grâce à sa femme, Sanja, les secours arrivent à temps. Il devra cependant suivre un traitement qui pourrait altérer sa mémoire. Lui qui un jour a dû fuir son pays et y laisser une partie de son passé ne peut... Mehmed aurait dû mourir à cinquante ans d’une crise cardiaque. Grâce à sa femme, Sanja, les secours arrivent à temps. Il devra cependant suivre un traitement qui pourrait altérer sa mémoire. Lui qui un jour a dû fuir son pays et y laisser une partie de son passé ne peut supporter cette idée. Il décide de se rendre avec son fils à Phoenix, Arizona, la ville où ils se sont réfugiés vingt ans plus tôt afin d’y consigner ensemble leurs souvenirs.
Dans ce texte inspiré par la vie de l’auteur, la guerre, l’exil et la maladie malmènent des personnages inoubliables que l’amour et l’art sauvent à jamais du désastre.
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EAN : 9782493206022
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782493206022
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laurelyn13 13/02/2024
    Un très beau livre sur l'épreuve, les épreuves de la vie face à la maladie, à la perte de mémoire, à l'amour. "L'amour est une forme d'oubli" Une écriture très épurée à travers son vécu sur la famille, les départs, l'exil, le passé et la mémoire. Humanité d'une vie à deux, que nous laisse notre mémoire "J'ai aimé ma femme dans tous ses corps" des phrases très belles, poétiques nous captent dans ces moments présents et passés.
  • ElfaElfovna 31/01/2024
    Une histoire autobiographique insolite, pleine de mélancolie et peut-être de nostalgie, de l'écrivain bosniaque Semezdin Mehmedinovic. J'ai trouvé pas beaucoup d'informations sur l'auteur, mais je suis vraiment heureuse d'avoir fait connaissance avec une œuvre aussi belle aux multiples facettes. Semezdin est né en 1960 et a vécu à Sarajevo jusqu’à 1996, puis a quitté la guerre et a déménagé aux les États-Unis. Tout commence par le fait qu'un matin, Semezdin se sent étrangement fatigué et reste au lit. Après l’arrivée de l’ambulance appelée par sa femme, il est devenu évident que l’homme avait eu une crise cardiaque. L'ouvrage est essentiellement dédié aux souvenirs et à deux personnes chères à l'auteur : sa femme et son fils. Décrivant sa vie quotidienne simple avec eux, Semezdin fait involontairement ressentir au lecteur une légère tristesse pour les défunts, une gratitude infinie pour tout ce qu'ils avaient, et un profond respect pour ceux qui ont partagé avec lui les joies et les peines du voyage... Une partie du livre est consacrée à la période très douloureuse pour l’auteur: la convalescence de sa femme après un accident vasculaire cérébral. Elle a oublié une grande partie de leur passé commun et cela le fait réfléchir sur l'importance de la mémoire pour une personne et sur la façon de ne jamais abandonner.Une histoire autobiographique insolite, pleine de mélancolie et peut-être de nostalgie, de l'écrivain bosniaque Semezdin Mehmedinovic. J'ai trouvé pas beaucoup d'informations sur l'auteur, mais je suis vraiment heureuse d'avoir fait connaissance avec une œuvre aussi belle aux multiples facettes. Semezdin est né en 1960 et a vécu à Sarajevo jusqu’à 1996, puis a quitté la guerre et a déménagé aux les États-Unis. Tout commence par le fait qu'un matin, Semezdin se sent étrangement fatigué et reste au lit. Après l’arrivée de l’ambulance appelée par sa femme, il est devenu évident que l’homme avait eu une crise cardiaque. L'ouvrage est essentiellement dédié aux souvenirs et à deux personnes chères à l'auteur : sa femme et son fils. Décrivant sa vie quotidienne simple avec eux, Semezdin fait involontairement ressentir au lecteur une légère tristesse pour les défunts, une gratitude infinie pour tout ce qu'ils avaient, et un profond respect pour ceux qui ont partagé avec lui les joies et les peines du voyage... Une partie du livre est consacrée à la période très douloureuse pour l’auteur: la convalescence de sa femme après un accident vasculaire cérébral. Elle a oublié une grande partie de leur passé commun et cela le fait réfléchir sur l'importance de la mémoire...
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  • Bookycooky 03/01/2023
    Une crise cardiaque à cinquante ans va tout remettre en question pour l’auteur , écrivain bosniaque exilé aux États Unis. Faire face à la mort dans un pays étranger, rester impuissant face à ce presque coup de grâce , va renforcer sa conscience sur la fragilité et l’éphémérité de nos existences. Suite à son infarctus , obligé de prendre des médicaments qui fragilisent la mémoire , il décide d’entreprendre un road trip avec son fils photographe en Arizona, et d’y tenir un journal de bord pour tester l’ampleur de son oubli. L’occasion aussi pour lui pour une méditation intime et existentielle dans le désert , sur le temps ( « D’où vient donc notre besoin d’accélérer le temps »), sur le statut difficile d’être un étranger dans un pays où l’on ne peut s’enraciner , sur l’étrangeté américaine 😊(«Arizona. La question que nous pose le policier après nous avoir arrêtés sur la route : « Vous avez combien de pistolets dans votre voiture ? »)….des sujets actuels sur lesquels il philosophe souvent avec humour et légèreté même quand les circonstances ne s’y prêtent pas , «  Perdre la mémoire , est-ce une punition ? Ou une bénédiction ? » Alors que son passé se confond dangereusement avec son présent et qu’il teste sa mémoire, il en profite pour renouer avec son fils un rapport d’amour fragile, difficile et complexe. La dernière partie est consacré à sa femme victime d’un AVC, dont l’une des conséquences est la perte de mémoire. Malgré la lourdeur du sujet dans cette troisième partie, aucun pathos, au contraire beaucoup d’amour . Alors qu’on teste la mémoire de sa femme après l’AVC et qu’on lui montre son mari lui demandant , qui est cette homme ? Lui qui est sûr qu’elle l’a oublié, avec une expression de pur amour, elle répond  : « Semezdin, mon Semezdin. » Et c’est à ce moment-là que mon prénom a pris toute sa signification. Je suis son Semezdin. C’est mon histoire d’amour, et toute ma vie, dit-il. Et dans le nouvel état de sa femme handicapée de la mémoire , il réagit avec tendresse « elle est devenue une compagnie très divertissante. », concluant «  Il ne reste plus rien de nous , à part l’amour ». Un texte en trois parties très riche en anecdotes croustillantes, émouvantes et intéressantes, où la langue tient une place importante, cette langue son unique attache à ses origines , « Mon monde est dans ma langue… », cette langue qu’il utilise pour écrire bien qu’il soit obligé d’utiliser l’autre dans sa vie courante , «notre solitude s’exprime le plus clairement dans le vide qui naît entres deux langues». Deux autres anecdotes à ce sujet m’ont fait sourire : Un vieillard à la maladie d’Alzheimer, son voisin de lit à l’hôpital , qui malgré les soixante dix ans qu’il est séparé de sa langue, le slovaque, aux questions en anglais des médecins et visiteurs, réponds dans sa langue d’origine / Un couple de vieux américains dans une voiture de prix qui refuse d’écouter le gardien navajo au portail du Monument Valley Navajo Tribal Park,qui leur explique que le parc est fermé et qu’ils doivent faire demi tour, ne vont l’écouter que quand lasse de fournir des explications , celui-ci passe de l’anglais à sa langue le navajo; et ce n’est qu’alors même s’ils n’y comprennent rien qu’une compréhension mutuelle va finir par s’établir 😊. La littérature est un moyen sublime et efficace pour mieux vivre aussi bien pour ceux qui la lisent que pour ceux qui l’écrivent, et ce livre en est une belle preuve ! Ce livre bien qu’autobiographique, n’est ni confessionnel ni mémorial, et surtout pas centré sur soi. Semezdin parle simplement à travers son propre vécu d’une langue très épurée des ingrédients de l’existence , l’amour, la vie, la mort, la famille, l’exil, le déplacement , le passé, la mémoire…..avec grande humilité et tendresse. C’est magnifique ! Commencer la nouvelle année avec ce beau livre est une chance ! “Somewhere in Virginia I lost my hat “ (John Cage) « L’oubli est le frère absent de la mémoire » (Cees Nooteboom) «  En règle générale , dans le monde , ce sont les gens bien qui souffre ».Une crise cardiaque à cinquante ans va tout remettre en question pour l’auteur , écrivain bosniaque exilé aux États Unis. Faire face à la mort dans un pays étranger, rester impuissant face à ce presque coup de grâce , va renforcer sa conscience sur la fragilité et l’éphémérité de nos existences. Suite à son infarctus , obligé de prendre des médicaments qui fragilisent la mémoire , il décide d’entreprendre un road trip avec son fils photographe en Arizona, et d’y tenir un journal de bord pour tester l’ampleur de son oubli. L’occasion aussi pour lui pour une méditation intime et existentielle dans le désert , sur le temps ( « D’où vient donc notre besoin d’accélérer le temps »), sur le statut difficile d’être un étranger dans un pays où l’on ne peut s’enraciner , sur l’étrangeté américaine 😊(«Arizona. La question que nous pose le policier après nous avoir arrêtés sur la route : « Vous avez combien de pistolets dans votre voiture ? »)….des sujets actuels sur lesquels il philosophe souvent avec humour et légèreté même quand les circonstances ne s’y prêtent pas , «  Perdre la mémoire , est-ce une punition ? Ou une bénédiction ? » Alors que...
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  • gonewiththegreen 30/12/2022
    En se levant, le narrateur perçoit une terrible douleur et sa femme le sauve de la mort en appelant le Samu. Débarrassé de l'infarctus , il n'en sombre pas moins dans la mélancolie , basculant dans la deuxième partie de sa vie. Il décide de faire un road trip photographique avec son fils , revenant dans la première région des USA qui a accueilli sa famille fuyant la guerre à Sarajevo, l'Arizona, le pays où les objets fondent dans les voitures l'été. Soit j'ai de la chance, soit la littérature de l'Ex Yougoslavie est relativement exceptionnelle. Je n'ai jamais été déçu et ce livre confirme la règle. L'auteur s'est inspiré de sa vie et de son exil aux États Unis où il se sentira toujours étranger, par l'accent, par le bosnien qu'il continue à utiliser pour écrire , par les souvenirs qui sont à 10000 kilomètres, par le regard des autres. C'est un livre sur la maladie , les souvenirs mais aussi et surtout un livre sur l'amour de deux êtres. 'J'ai aimé ma femme dans tous ses corps'. je trouve cette phrase sublime , elle efface le temps entre deux êtres et valide le parcours d'une vie à deux . L'écriture est empreinte de poésie et ensemencée de référence aux poètes des Balkans. Composé de court paragraphe, il n'y a aucun temps mort, on se laisse porter par cette famille à laquelle on s'attache très vite. C'est magnifique d'humanité , de questionnement sur sa place dans le monde , sur l'autre.Et sur l'amour de deux êtres. Visiblement l'auteur est revenu vivre à Sarajevo il y a quelques années. En se levant, le narrateur perçoit une terrible douleur et sa femme le sauve de la mort en appelant le Samu. Débarrassé de l'infarctus , il n'en sombre pas moins dans la mélancolie , basculant dans la deuxième partie de sa vie. Il décide de faire un road trip photographique avec son fils , revenant dans la première région des USA qui a accueilli sa famille fuyant la guerre à Sarajevo, l'Arizona, le pays où les objets fondent dans les voitures l'été. Soit j'ai de la chance, soit la littérature de l'Ex Yougoslavie est relativement exceptionnelle. Je n'ai jamais été déçu et ce livre confirme la règle. L'auteur s'est inspiré de sa vie et de son exil aux États Unis où il se sentira toujours étranger, par l'accent, par le bosnien qu'il continue à utiliser pour écrire , par les souvenirs qui sont à 10000 kilomètres, par le regard des autres. C'est un livre sur la maladie , les souvenirs mais aussi et surtout un livre sur l'amour de deux êtres. 'J'ai aimé ma femme dans tous ses corps'. je trouve cette phrase sublime , elle efface le temps entre deux êtres et valide le parcours d'une vie à deux . L'écriture est empreinte de...
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  • GabianSpirit 11/09/2022
    Il est des livres qui touchent des vérités secrètes, enfouies on ne sait où en nous, très très loin dans l’espace et le temps… Cet ouvrage en fait partie. Sans raison apparente – je précise que ce livre ne comporte aucun pathos, aucune tristesse dans sa narration, seulement une grande douceur et simplicité, une grande proximité de la langue et de la vie – je l’ai lu presque d’un trait, avec un étrange sentiment de larmes aux yeux. Il touche quelque chose que je ne saurais signifier, et cela m’arrive si rarement que je compte ce type de livres sur les doigts d’une main : Dans le faisceau des vivants (Valérie Zenatti), Ederlezi (Velibor #268;oli#263;), La belle amour humaine (Lyonel Trouillot) et désormais celui-ci. Ma théorie est la suivante, ces récits parviennent à toucher une vérité humaine supérieure, quelque chose qui est dans la définition même de l’humain, au-delà de toute expérience personnelle qui nous relierait particulièrement à leur narration. Il va de soi que je les place donc très haut dans mon estime. 😉 Un grand bravo à cette maison d’édition de faire rayonner la littérature d’ex-Yougoslavie (d’une part) et cette pépite en particulier (d’autre part). Pour ceux qui voudraient du factuel, je vous renvoie vers la quatrième de couverture, qui est un parfait résumé du propos.Il est des livres qui touchent des vérités secrètes, enfouies on ne sait où en nous, très très loin dans l’espace et le temps… Cet ouvrage en fait partie. Sans raison apparente – je précise que ce livre ne comporte aucun pathos, aucune tristesse dans sa narration, seulement une grande douceur et simplicité, une grande proximité de la langue et de la vie – je l’ai lu presque d’un trait, avec un étrange sentiment de larmes aux yeux. Il touche quelque chose que je ne saurais signifier, et cela m’arrive si rarement que je compte ce type de livres sur les doigts d’une main : Dans le faisceau des vivants (Valérie Zenatti), Ederlezi (Velibor #268;oli#263;), La belle amour humaine (Lyonel Trouillot) et désormais celui-ci. Ma théorie est la suivante, ces récits parviennent à toucher une vérité humaine supérieure, quelque chose qui est dans la définition même de l’humain, au-delà de toute expérience personnelle qui nous relierait particulièrement à leur narration. Il va de soi que je les place donc très haut dans mon estime. 😉 Un grand bravo à cette maison d’édition de faire rayonner la littérature d’ex-Yougoslavie (d’une part) et cette pépite en particulier (d’autre part). Pour ceux qui...
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