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Les accords silencieux
Date de parution : 06/01/2022
Éditeurs :
Les Escales

Les accords silencieux

Date de parution : 06/01/2022
Autour d’un Steinway qui a traversé le XXe siècle, les destins de deux femmes que tout sépare se rencontrent, liés par un ancien secret et l’amour de la musique.
New York, juin 1937. Tillie Schultz perpétue la tradition familiale et entre chez Steinway & Sons pour travailler auprès des « immortels », ces pianistes de légende comme Rachmaninov et... New York, juin 1937. Tillie Schultz perpétue la tradition familiale et entre chez Steinway & Sons pour travailler auprès des « immortels », ces pianistes de légende comme Rachmaninov et Horowitz. Grande mélomane, son talent n’égale pas celui des maîtres qu’elle côtoie. Pour vivre sa passion, elle ne peut que... New York, juin 1937. Tillie Schultz perpétue la tradition familiale et entre chez Steinway & Sons pour travailler auprès des « immortels », ces pianistes de légende comme Rachmaninov et Horowitz. Grande mélomane, son talent n’égale pas celui des maîtres qu’elle côtoie. Pour vivre sa passion, elle ne peut que se mettre au service de ceux qui possèdent le génie qu’elle n’a pas.

Hong Kong, septembre 2014. Xià, une étudiante chinoise, retrouve le plaisir de jouer grâce à Tillie Fù et à son Steinway. Elle s’autorise, pour la première fois depuis un examen raté, à poser ses doigts sur un clavier et interprète pour Tillie les airs que la vieille dame ne peut plus jouer. Si soixante-dix ans séparent les deux femmes, elles sont unies par une histoire commune insoupçonnée et par leur amour pour la musique qui projette sur leurs vies une lumineuse beauté.
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EAN : 9782365696937
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782365696937
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Une partition littéraire riche en formes, rythmes et harmonies, à l'image des Variations Goldberg de Bach, véritable bande-son de ce roman qui fait surgir et vivre les vocations artistiques et amoureuses de ses personnages."
Avantages

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • GoodBooksGoodFriends 19/10/2023
    "Son majeur gauche va à la rencontre du clavier et égrène six notes timides, son index vient alors à son secours pour lui donner la force d’un accord, puis son petit doigt se joint en renfort pour qu’enfin sa main droite ait l’élan nécessaire pour porter la mélodie." Ce geste musical, l'amorce de l'Adagio de Bach, Tillie, Xià et Sh#275;n, qui ne se connaissent pourtant pas, l'effectuent exactement de la même manière. Les accords silencieux est composé de leurs trois récits qui s'entremêlent : Tillie à New-York en 1937, Sh#275;n à Shanghai en 1936, Xià à Hong-Kong en 2014. Sur fond de musique, la petite histoire se mêle à la Grande Histoire : l'invasion de la Chine par le Japon, la Ségrégation aux Etats-Unis, la Deuxième Guerre Mondiale, la Révolution culturelle en Chine... J'ai été très touchée par ce roman, par ces destins brisés ou fissurés, par les culpabilités résiduelles. Bien que non-musicienne, j'ai pu me laisser porter par la mélodie du texte. J'ai également beaucoup apprécié la construction narrative, des allers-retours entre passé et présent, des passages d'un personnage à un autre. Les liens entre eux sont esquissés, suggérés, jusqu'à ce que le moment soit venu de leur révélation. Une très belle découverte !
  • nicolasdallaverde 01/08/2023
    C'est avec une belle émotion que je quitte les destins de Tillie, de Mei, de Xia... Cet ouvrage nous berce par sa poésie, son lyrisme. Mais avant tout questionne. Par la présence de ce piano, le steinway papillons, balayant le temps, à travers les continents et au travers de ces destins, l'auteur nous interpelle quant à la notion d appartenance, de destin, de liens, d'objet charge d'histoire... Et mon piano à moi, un sauter 1970, quelle est son histoire? L'envie me prend de chercher, d'apprendre davantage de lui. Un bel ouvrage !
  • Manonlitetvadrouilleaussi 13/07/2023
    C’est l’amour et la passion de la musique, et plus particulièrement celle du piano, qui anime ce récit. « Les accords silencieux » est un roman choral qui nous fait voyager aussi bien dans le temps (de fin 1930 à nos jours) que géographiquement (de New York à Hong Kong). J’ai globalement aimé cette histoire, même si j’ai eu du mal à y rentrer, me mélangeant entre les temporalités et certains personnages. De plus, certaines coïncidences ne sont guères réalistes, mais j’ai fini par me laisser porter par la musicalité du récit. Comme souvent, j’ai surtout aimé les parties liées au passé, et notamment ce traitement sous forme de lettres ou d’extraits du journal intime de Tillie. Outre la Seconde Guerre Mondiale qui est abordée dans les premières pages, c’est également un autre pan de cette période que nous découvrons avec le conflit sino-japonais dont on connaît finalement peu de faits. Nous avons d’un côté, la famille Schutlz, des immigrés allemands qui travaillent à différents postes dans l’entreprise new-yorkaise Steinway sons. Gustaf, le père, a été l’accordeur officiel de Rachmaninov lors de ses tournées américaines. Les jumeaux, Tillie et Joseph, ont eux aussi la musique dans le sang, mais la jeune femme met un terme à ses études musicales et une future carrière de professeure, pour devenir vendeuse et se mettre ainsi au service des « Immortels », ces pianistes de légende. Joseph, violoncelliste de talent, va quant à lui, s’engager dans l’armée quand les Etats-Unis rentrent en guerre. Il sera alors le témoin de toute l’horreur perpétrée par ses compatriotes… Parallèlement, nous suivons le jeune Shen, recueilli par sa tante An, qui est au service d’une riche famille chinoise. Mei, la patronne, va se prendre d’affection pour le jeune garçon, d’autant que son arrivée correspond avec le départ de son unique fils, Vince. Toujours en Chine, mais de nos jours, nous suivons Xia qui rentre au service de Tillie devenant sa « pianiste de compagnie ». Mais, il y a deux autres personnages importants dans ce roman. Deux fils conducteurs, deux liens qui unissent le groupe : le piano, d’une part, ce fameux Steinway, et d’autre part, un morceau, l’Adagio de Bach. Vous allez ainsi vibrer tout au long de votre lecture au son de cette mélodie, mais surtout d’une partition aux deux idéogrammes mystérieux calligraphiés sur sa page de couverture …C’est l’amour et la passion de la musique, et plus particulièrement celle du piano, qui anime ce récit. « Les accords silencieux » est un roman choral qui nous fait voyager aussi bien dans le temps (de fin 1930 à nos jours) que géographiquement (de New York à Hong Kong). J’ai globalement aimé cette histoire, même si j’ai eu du mal à y rentrer, me mélangeant entre les temporalités et certains personnages. De plus, certaines coïncidences ne sont guères réalistes, mais j’ai fini par me laisser porter par la musicalité du récit. Comme souvent, j’ai surtout aimé les parties liées au passé, et notamment ce traitement sous forme de lettres ou d’extraits du journal intime de Tillie. Outre la Seconde Guerre Mondiale qui est abordée dans les premières pages, c’est également un autre pan de cette période que nous découvrons avec le conflit sino-japonais dont on connaît finalement peu de faits. Nous avons d’un côté, la famille Schutlz, des immigrés allemands qui travaillent à différents postes dans l’entreprise new-yorkaise Steinway sons. Gustaf, le père, a été l’accordeur officiel de Rachmaninov lors de ses tournées américaines. Les jumeaux, Tillie et Joseph, ont eux aussi la musique dans le sang, mais la...
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  • bbtiz 03/07/2023
    J’ai mis quelques chapitres à me sentir embarquer, mais une fois prise j’ai dévoré ce roman qui tourne autour de l’histoire de deux femmes, une très vieille et une très jeune, mais pas que! Le récit, alternant passé et présent, nous mène sur les pas de plusieurs personnages, d’un bout à l’autre du globe, avec pour point central un piano. Le récit est brillamment mené, on comprend tout de suite certaines choses et d’autres restent dans un flou artistique jusqu’à la fin, qui m’a émue. De plus, on en apprend un peu sur la Chine de Mao et sur « l’après Mao » ce qui m’a beaucoup intéressé et m’a donné envie de lire d’autres livres traitant de ces deux périodes. Encore merci à @babelio_ et @editions_pocket pour cet envoi dans le cadre de la masse critique! ~collaboration commerciale non rémunérée~produit offert~
  • clairemarquez75 01/07/2023
    Les accords lourds d'un adagio s'élèvent de chaque chapitre de ce roman. Tel un pendule, le lecteur balance entre la côte Est chinoise et sa sœur américaine. Le temps siffle aux oreilles de ce balancier malgré lui, filant du début du 20ème siècle à nos jours. Des destins entremêlés de femmes et d'hommes, combattant les oppressions, tous reliés par un fil d'ADN commun : les touches noires et blanches d'un Steinway, ce piano mythique, personnage principal de ce court roman. Les aller-retours temporels extrêmement rapides sont parfois de nature à perdre le fil de l'identité des personnages et de leur histoire. Plusieurs femmes chinoises glissent ainsi leur destin dans celui d'une autre. Marie-Diane Messirel est impitoyable avec les poupées de papier auxquelles elle donne vie, et la déchirure n'est pas seulement délibérée, elle est chirurgicale. Le fond de paysage sonore qui s'étire derrière la vitre de ce train bondé de biographies emplies de drames remplit les oreilles, les gorges, et entrave les capacités. Bach envahit tout, et lorsque le Steinway se referme, l'écho de ses accords silencieux fait tomber ses croches au pied du lecteur. "Le sol, couvert des innombrables portées de notes qui l'avaient maintenu à la surface ces dernières semaines, se mit à vaciller." Ce roman est un mémorial dédié aux silences et à leur force. "Le silence était une toile sur laquelle se dessinaient les arabesques multicolores des pigeons musiciens de son enfance, s'évaporaient les volutes argentées des voix féminines célébrant la lune, s'imprimait en rouge l'estampille rythmée des percussions des rites nuptiaux et funéraires, s'esquissait le trait d'encre fragile d'un erhu solitaire, perdu sur une route de poussière et se dévoilait, peu à peu, le miracle d'une symphonie. Cette harmonie lumineuse venait sauver l'humanité de l'abîme." A ceux qui aiment les cordes frappées par le feutre, à ceux qui aiment les personnages vifs et qui avancent contre les éléments, à ceux qui s'emplissent de larmes au son de la Sonate au clair de lune, à ceux qui nourrissent le rêve de caresser les touches d'un pianoforte, je dédie cette chronique. Les accords silencieux sont faits pour vous. Je vous laisse, je pars ouvrir mon fidèle ami noir et blanc.Les accords lourds d'un adagio s'élèvent de chaque chapitre de ce roman. Tel un pendule, le lecteur balance entre la côte Est chinoise et sa sœur américaine. Le temps siffle aux oreilles de ce balancier malgré lui, filant du début du 20ème siècle à nos jours. Des destins entremêlés de femmes et d'hommes, combattant les oppressions, tous reliés par un fil d'ADN commun : les touches noires et blanches d'un Steinway, ce piano mythique, personnage principal de ce court roman. Les aller-retours temporels extrêmement rapides sont parfois de nature à perdre le fil de l'identité des personnages et de leur histoire. Plusieurs femmes chinoises glissent ainsi leur destin dans celui d'une autre. Marie-Diane Messirel est impitoyable avec les poupées de papier auxquelles elle donne vie, et la déchirure n'est pas seulement délibérée, elle est chirurgicale. Le fond de paysage sonore qui s'étire derrière la vitre de ce train bondé de biographies emplies de drames remplit les oreilles, les gorges, et entrave les capacités. Bach envahit tout, et lorsque le Steinway se referme, l'écho de ses accords silencieux fait tomber ses croches au pied du lecteur. "Le sol, couvert des innombrables portées de notes qui l'avaient maintenu à la surface ces dernières semaines, se...
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