Les Contes défaits - Petits Pointillés

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Liliprune35 22/12/2020

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  Premier roman édifiant, qui possède une écriture incroyablement poétique, mais qui sait être tour à tour incisive et tranchante. Oscar Lalo a toujours des mots justes, les atmosphères décrites sont telles qu'on s'y croirait, le tout qui traite d’un sujet grave sur un ton juste. Comment ne pas succomber au talent de cet auteur ? Vivement son prochain livre !!!
• Lorrainedesmordusdelecture 26/10/2020

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  Les contes défaits d'Oscar Lalo Mon avis: Une fois la première ligne entamée, vous ne pourrez pas lâcher ce livre. Le thème- dont je ne vous dirai rien afin de vous laisser découvrir toute la puissance de cette histoire- est difficile... Mais la plume de l'auteur rend cette thématique "accessible ", on peut en parler. Sans choquer. Sans briser le lecteur. Sans apporter de la violence et de la haine à chaque page. La plume est subtile, puissante, tranchante et incisive. Des passages poétiques, des jeux de mots qui m'ont vraiment plu. Même si la thématique est difficile, douloureuse, je me dis que si l'auteur a l'écrire, nous pouvons le lire. Oscar n'apporte aucune description glauque, illisible... il écrit ces lignes, dénonce des actes abjectes tout en subtilité J'avais découvert cet auteur avec "La race des orphelins " et il me tarde vraiment de lire son prochain roman! Je serai au rendez-vous. Résumé : Les Contes défaits est un livre sur la mémoire, l'enfance et la résilience. Un homme contemple le puzzle de sa vie et réalise qu'il y manque une pièce. Cette pièce correspond à la faille, la blessure, le manque que nous ressentons tous et n'avons de cesse d'enfouir. Un jour, le moment vient d'enquêter sur cette pièce manquante.Les contes défaits d'Oscar Lalo Mon avis: Une fois la première ligne entamée, vous ne pourrez pas lâcher ce livre. Le thème- dont je ne vous dirai rien afin de vous laisser découvrir toute la puissance de cette histoire- est difficile... Mais la plume de l'auteur rend cette thématique "accessible ", on peut en parler. Sans choquer. Sans briser le lecteur. Sans apporter de la violence et de la haine à chaque page. La plume est subtile, puissante, tranchante et incisive. Des passages poétiques, des jeux de mots qui m'ont vraiment plu. Même si la thématique est difficile, douloureuse, je me dis que si l'auteur a l'écrire, nous pouvons le lire. Oscar n'apporte aucune description glauque, illisible... il écrit ces lignes, dénonce des actes abjectes tout en subtilité J'avais découvert cet auteur avec "La race des orphelins " et il me tarde vraiment de lire son prochain roman! Je serai au rendez-vous. Résumé : Les Contes défaits est un livre sur la mémoire, l'enfance et la résilience. Un homme contemple le puzzle de sa vie et réalise qu'il y manque une pièce. Cette pièce correspond à la faille, la blessure, le manque que nous ressentons tous et n'avons de cesse d'enfouir. Un jour, le...

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• Pilly 22/02/2020

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  J'ai apprécié ce livre, qui traite pourtant d'un sujet très difficile : la pédophilie et les conséquences psychologiques sur les enfants qui en sont victimes. J'ai beaucoup apprécié ce livre, car il décrit tout cela, sans en faire une histoire glauque. Il y a des descriptions, oui, mais plus des ressentis d'un enfant, que des actes du pédophile. C'est cela qui m'a vraiment plu. Entrer dans la psychologie d'un des enfants victime de tels actes, qui est ensuite devenu adulte. Comment un enfant peut-il passer cela sous silence ? Comment en tant qu'adulte, il ressent encore ce qu'il a vécu.
• connellymichel 15/10/2017

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  Roman coup de poing dans l'estomac, poignant et révoltant mais vraiment bien écrit et qu'on ne peut plus lâcher une fois commencé. Je viens juste de le reposer mais il restera longtemps gravé ,marqué dans ma mémoire. Ces livres là ne s'oublient pas : la forme comme le fond. Une histoire glaçante car il n'y a rien à quoi se raccrocher , parce que l'indifférence des adultes est aussi coupable et devient complice des actes odieux . Parce que l'enfance déchirée n'amène qu'une vie adulte vide et dispersée pour éviter de vivre justement... tellement ce mot de vivre cache d'atroces blessures jamais refermées et ce mot VIDE revient si souvent ... Parce que la lumière au bout du tunnel ne jaillira qu'à la dernière page. Surtout parce que vivre l'indicible à un si jeune âge et n'avoir personne à qui en parler finit par convaincre la victime qu'elle est complice de ses propres bourreaux et le pardon le plus long sera celui qu'elle s'accordera enfin à elle même. L'aveu même reste dans une distanciation de survie : le journal est écrit par "Il" jusqu'aux derniers chapitres ou l'auteur fait triompher JE d'abord pour le perdre dans le nord le plus reculé mais le faire revivre pleinement dans la chaleur douillette d une ferme., s'autorisant enfin à aimer.Roman coup de poing dans l'estomac, poignant et révoltant mais vraiment bien écrit et qu'on ne peut plus lâcher une fois commencé. Je viens juste de le reposer mais il restera longtemps gravé ,marqué dans ma mémoire. Ces livres là ne s'oublient pas : la forme comme le fond. Une histoire glaçante car il n'y a rien à quoi se raccrocher , parce que l'indifférence des adultes est aussi coupable et devient complice des actes odieux . Parce que l'enfance déchirée n'amène qu'une vie adulte vide et dispersée pour éviter de vivre justement... tellement ce mot de vivre cache d'atroces blessures jamais refermées et ce mot VIDE revient si souvent ... Parce que la lumière au bout du tunnel ne jaillira qu'à la dernière page. Surtout parce que vivre l'indicible à un si jeune âge et n'avoir personne à qui en parler finit par convaincre la victime qu'elle est complice de ses propres bourreaux et le pardon le plus long sera celui qu'elle s'accordera enfin à elle même. L'aveu même reste dans une distanciation de survie : le journal est écrit par "Il" jusqu'aux derniers chapitres ou l'auteur fait triompher JE d'abord pour le perdre dans le nord le plus reculé...

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• Claire45 04/05/2017

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  Très beau récit sur le viol de l'innocence et l'impossible re-création de l'être concerné, atteint dans sa chair et son âme. Des chapitres courts, une construction en trois parties : Le train, la séparation brutale d'avec la mère, le home, la vie quotidienne dans cette "joyeuse colonie de vacances" et la troisième, le puzzle, ou comment après 60 ans, l'homme est arrivé enfin à reconstruire son enfance détruite. Le style simple, allusif plutôt que descriptif, se joue des mots et des "contes défaits".