Les détails : Le livre de Ia Genberg

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Le bruit du monde

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" Nous vivons tant de vies à l'intérieur de la nôtre, des vies plus petites avec des personnes qui vont et qui viennent, des amis qui disparaissent, des enfants qui grandissent, et je ne suis pas sûre de savoir laquelle de mes vies est le cadre dans lequel s'inscrivent toutes les autres. "

Une femme est clouée au lit, fiévreuse. Sans pouvoir expliquer pourquoi, elle a soudain l'envie de relire la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster. De là, elle commence à se remémorer des moments de sa vie, notamment sa vingtaine dans les années 1990, à l'aube du tournant de l'an deux-mille. Les méandres de ses souvenirs forment une prose magnétique nourrie de nostalgie et de réflexions existentielles irrésistibles. Le tout agrémenté de références réjouissantes à la littérature. Son existence semble se résumer à quatre relations dont un amour indélébile, une amitié sauvage, une rencontre électrique et éphémère. Elle en tire des portraits inoubliables dont les sujets sont à la fois celle qui raconte et ceux qui sont racontés, une perspective, des détails que l'on remarque ou pas, une histoire de relations qui se font et se défont avant que l'ère numérique ne vienne bouleverser les rapports humains.

De (auteur) : Ia Genberg
Traduit par : Anna Postel

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Esorlecram

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Quatre chapitres, quatre personnages qui ont marqué la vie de la narratrice (jamais prénommée). Celle-ci analyse les relations qu’elle a eues avec chacun d’eux, un peu comme le ferait un(e) psychologue. Rien que des souvenirs, des anecdotes, des tranches de vie, pas d’histoire continue, pas de fil rouge. Ia Genberg écrit bien et cela se lit sans déplaisir, sauf peut-être certains passages trop théoriques. Mais il manque le sel qui fait les bons romans, un scénario plus original. Ia Genberg a eu le tort de vouloir être trop impersonnelle. Ce n’est que dans le dernier chapitre consacré à « Birgitte » que l’on apprend que la narratrice a des enfants, et elle y parle de Birgitte sans jamais la nommer autrement, alors qu’il s’agit de sa mère.

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fertiti65

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Ce qui m'a donné l'envie de lire ce livre, c'est d'abord qu'il fait partie de la collection "Le bruit du monde". J'avais lu "Après Celeste" de l'autrice Maude Nepveu-Villeneuve que j'avais adoré. Je me suis lancé dans celui-ci et je n'ai pas eu le même ressenti. L'héroïne est clouée au lit, fiévreuse. Lors de ce moment, elle pense aux personnes qu'elle a rencontré dans sa vie. Ce roman se découpe sur 4 personnages. Johanna, une amie, bien sous tout rapport, Niki, une personne électrique, éphémère, perverse narcissique. Alejandro, un musicien, qui a marqué sa vie et Birgitte, sa maman, fragile et inhibée. Ces quatre portraits sont d'un intérêt inégal. J'ai bien aimé les 2 premiers. Le portrait de sa mère était touchant et triste à la fois. Par contre, le portrait d'Alejandro était brouillon et difficile à saisir, peut être que c'est l'état fiévreux de l'héroïne ? Bref, une critique en demi-teinte pour moi.

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Darjeelingdo

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Clouée au lit par la fièvre, une femme se replonge dans La trilogie new-yorkaise de Paul Auster. Sur la première page de son livre, un petit mot tendre et touchant de Johanna, l’une de ses plus belles histoires d’amour. Remontant le fil de ses souvenirs, ce sont quatre personnes qui ont marqué sa vie qu’elle fait défiler en quatre chapitres, chacune ayant laissé une empreinte, un souvenir, un objet, un « détail ». Le soutien et la confiance que lui apporte Johanna avant de la laisser tomber brutalement, l’exubérance et l’instabilité de Niki, la vitalité et le magnétisme d’Alejandro et enfin, retour aux sources avec le portrait de Birgitte , la mère de la narratrice, qu’un traumatisme dans l’adolescence a rendu «  mentalement défigurée », angoissée permanente. Les récits se passent dans le Stockholm des années 1990 et sont imprégnés de références littéraires qui ont marquées la jeunesse de l’auteure. Ce court roman de la suédoise Ian Genberg est une sorte de journal intime, mélancolique, à l’écriture fluide et agréable à lire, un roman d’ambiance qui m’a pourtant un peu laissée sur le bord de la route, je l’avoue, sans pouvoir m’attacher au personnage un peu « pâle » de la narratrice. Rendez-vous à demi manqué pour moi.

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gagaprovence

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Ce roman s'articule en quatre chapitres, autour de rencontres essentielles pour la narratrice. Le sujet essentiel, qui semble être la lecture au début du roman, et les souvenirs liés à celle-ci, s'étiole progressivement pour laisser place à des impressions fortes, fortement poétiques, l'observation du monde et des caractères. C'est sans doute le roman de la rencontre d'avec l'autre, qui permet de devenir soi-même. Le récit est prenant, mélancolique parfois, et si je n'aime pas trop la fin, l'ensemble du livre m'a vraiment transportée dans la fin des années 90.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782493206480
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    176
  • Dimensions
    206 x 142 mm

L'auteur

Ia Genberg

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21,00 € Grand format 176 pages