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Les fils du pêcheur
Date de parution : 12/05/2021
Éditeurs :
Les Escales

Les fils du pêcheur

Date de parution : 12/05/2021
Une chronique familiale tendre et lumineuse.
Alors que le narrateur vient d’apprendre qu’il sera bientôt père d’une petite fille, le téléphone sonne. À l’autre bout du fil, sa mère. Le bateau de son père, Jean, vient... Alors que le narrateur vient d’apprendre qu’il sera bientôt père d’une petite fille, le téléphone sonne. À l’autre bout du fil, sa mère. Le bateau de son père, Jean, vient de sombrer « corps et biens ». Jamais Jean ne saura que sa petite-fille s’appellera Louise.
Peut-être pour lui rendre hommage,...
Alors que le narrateur vient d’apprendre qu’il sera bientôt père d’une petite fille, le téléphone sonne. À l’autre bout du fil, sa mère. Le bateau de son père, Jean, vient de sombrer « corps et biens ». Jamais Jean ne saura que sa petite-fille s’appellera Louise.
Peut-être pour lui rendre hommage, peut-être pour apaiser son chagrin, le narrateur se met alors à écrire le roman de ce coquillier blanc et bleu, Ar c’hwil, né presque en même temps que lui. Derrière l’histoire du bateau, c’est celle du père, de ses peines et de ses drames qui se profile. Mais aussi celle d’une famille, faite d’amour filial et fraternel. Une famille simple, où la pudeur des sentiments est de mise. Une histoire intimement liée à celle de la Bretagne, de la pêche et des crises qui ont jalonné la seconde partie du xxe siècle.
À travers une chronique à la fois intime et sociale évoluant sur près de soixante ans, Grégory Nicolas rend hommage au courage des pêcheurs et de ceux qui les attendent.
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EAN : 9782365695169
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782365695169
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Grégory Nicolas m'a emmené vers le large et j'espère que vous aussi, il vous emportera. »
Thomas Auxerre / France 2 Télématin

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • deslivresdesmots 27/08/2023
    Ici, l'auteur raconte avec tendresse une histoire familiale. Une fratrie qui essaye de se reconstruire après que leur père Jean, marin, ait disparu en mer sans qu'on retrouve son corps. Un des fils, Pierre, se raconte et retrace surtout la vie de son père. Son récit est rempli de souvenirs tendres, mais aussi avec un peu de colère. Des secrets refont surface, dont les frères vont devoir faire face. C'est à la fois une chronique familiale mêlant une réalité sociale pas toujours facile. Cette histoire est un bouleversant hommage aux pêcheurs et à la Bretagne. Ce père pudique qui aimait autant la mer et son bateau que sa famille m'a profondément touchée. C'était une personne profondément humaine. Au départ, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans mais au fil des chapitres, je me suis complètement laissée embarquer. La plume de l'auteur est riche et sincère. Elle permet de s'attacher aux personnages, à leurs histoires et de ressentir profondément les émotions. Ce livre est rempli d'humanité, de douceur et donne envie de dire notre amour aux personnes qu'on aime.
  • book_ines 19/08/2023
    J’ai trouvé l’histoire sympa mais sans plus.. l’écriture est pas autant fluide que ça , j’ai limite eu l’impression que ça avait été écrit par un adolescent .. Pour un livre aussi petit j’ai un peu traîné pour le lire … Ce n’est donc pas mon préféré du grand prix !
  • tatibibibi 15/02/2023
    "vous êtes tous deux ténébreux et discrets Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes, Ö mer, nul ne connait tes richesses intimes Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets." .... Baudelaire et Grégory Nicolas embarqués sur le même bateau !! Le bateau du roman, c'est un coquiller blanc et bleu, celui de Jean, marin-pêcheur de St-Jacques à bord de l'ArC'hwil. Jean qui ne rêvait que de choses "simples et petites", Jean qui chérissait la mer, mais aussi ses 3 fils et leur mère Marie-Lou, Jean qui disparut un jour en mer, laissant sa famille dans la peine et le désarroi. Eh oui ! comme le dit Renaud, "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme" !! Mais autant que la recherche d'un corps ravi par la mer, c'est à la recherche de l'homme qu'était leur père que partent les 3 fils. Qui était-il vraiment, cet homme grand, fort et courageux ? Cet homme fidèle en amitié, rustique et pudique, contemplatif et taiseux ? Mais si souvent ténébreux...Car Jean reste "vide de la mort " de son propre père, ce père qu'il "trimballe en pensée" sans parvenir à combler l'absence. Jean en souffrance pour une autre raison...vite, vite, lisez le livre !! Joli personnage également que celui de Marie-Lou, femme de marin qui ne se contente pas d'attendre le retour de l'homme, mais qui est une médiatrice efficace entre terre et mer . Ce roman est une ode à la mer, celle qui comble mais qui reprend aussi. Une ode à l'amour familial, dans ses joies quotidiennes, ses non-dits, ses silences. Dans la douleur et le pardon. Entre Brest, Portsall, Morlaix, Landunvez et mer d'Iroise, c'est un peu d'iode et de Bretagne à chaque page. Entre images de carte postale et immersion dans la rude vie des marins-pêcheurs. Joli découverte que ce roman tout plein de délicatesse, d'émotions contenues, à l'image d'une Bretagne toujours aussi envoûtante et mystérieuse. "vous êtes tous deux ténébreux et discrets Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes, Ö mer, nul ne connait tes richesses intimes Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets." .... Baudelaire et Grégory Nicolas embarqués sur le même bateau !! Le bateau du roman, c'est un coquiller blanc et bleu, celui de Jean, marin-pêcheur de St-Jacques à bord de l'ArC'hwil. Jean qui ne rêvait que de choses "simples et petites", Jean qui chérissait la mer, mais aussi ses 3 fils et leur mère Marie-Lou, Jean qui disparut un jour en mer, laissant sa famille dans la peine et le désarroi. Eh oui ! comme le dit Renaud, "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme" !! Mais autant que la recherche d'un corps ravi par la mer, c'est à la recherche de l'homme qu'était leur père que partent les 3 fils. Qui était-il vraiment, cet homme grand, fort et courageux ? Cet homme fidèle en amitié, rustique et pudique, contemplatif et taiseux ? Mais si souvent ténébreux...Car Jean reste "vide de la mort " de son propre père, ce père qu'il "trimballe en pensée" sans parvenir à combler l'absence. Jean en souffrance pour une autre raison...vite, vite, lisez le livre !! Joli personnage...
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  • DucalmeLucette 25/09/2022
    Les Fils du pêcheur est une chronique familiale douce, respectueuse, en pudeur et avec une pointe d’humour. C’est une plongée en Bretagne au cœur de l’univers de la pêche, de l’amour de ceux qui partent en mer et de ceux qui les attendent. Mais ici, point de clichés, point d’homme uniquement passionné par son bateau, point de femme éplorée et esseulée, point d’enfants en souffrance. Il est question d’un amour filial, certes pudique mais sincère. Alors quand le père disparaît dans les eaux profondes, il laisse un vide immense dans les cœurs de sa femme et de ses trois fils. Les chapitres nous transportent dans les souvenirs, au sein de divers évènements familiaux à différentes époques, ce qui nous permet de comprendre qui était le pêcheur. Mais une rencontre inattendue va apporter de forts questionnements au sein de la fratrie et remettre en question l’image du père. Aurait-il des secrets ? Le narrateur est l’aîné des trois fils et j’ai beaucoup apprécié l’écriture qui est bercée à la fois de poésie et d’humour. Je me suis sincèrement demandée si l’auteur ne nous contait pas un pan de sa vie tellement le récit est réaliste. C’est une histoire touchante qui rend un bel hommage aux pêcheurs, à la Bretagne et aux pères. « Quand je revenais de la fac de Rennes pour les vacances, j’avais vingt ans, nous avons commencé à nous serrer la main avec mon père. C’est moi qui en ai pris l’initiative. Mon père n’a pas essayé de me faire changer d’avis. Je me prenais pour un homme. Je pensais que j’avais passé l’âge des bisous. « Mon cul, lulu ! » j’affirme en y repensant aujourd’hui, et en lui volant une de ses expressions comme je l’ai toujours fait. On n’est jamais trop vieux pour ça. Pourtant, et bien que ce soit moi qui l’aie décidé, je ne trouvais pas ça naturel de serrer sa main, c’était une distance trop grande, de celles qui ne devraient jamais s’installer entre un père et son enfant. Mes frères continuaient de l’embrasser et je les enviais. Et nous on se serrait la main. Quelle honte. J’en chialerais. Je n’osais pas lui redemander de revenir aux bisous et lui non plus, ça a duré des années. C’est infernal la pudeur. Je me souviens que ses mains étaient comme ses joues : toujours froides. Le jour du premier anniversaire de Marcel, j’ai bu. Il y a des choses qui sont remontées comme ça, et j’ai écrit à toute vitesse, un message très court à mon père. Je me suis relu pour qu’il n’y ait aucune faute de frappe, pour ne pas qu’il pense que j’avais bu, pour ne pas qu’il se dise que c’était l’alcool qui me faisait écrire ça, et je l’ai envoyé immédiatement. Je voulais être sûr de ne pas pouvoir faire demi-tour. Je lui expliquais que j’aimerais mieux qu’on se fasse la bise, comme avant, pour se dire bonjour, si ça ne le dérangeait pas. Je ne l’ai pas dit à mon père, mais en réalité c’est à mon fils que j’adressais cette demande, car je ne pouvais pas m’imaginer un jour serrer la main de mon Marcel. Ne plus lui faire de bisous ? Mon cul, lulu. Mon père a répondu à message : « OK. » Rien de plus. C’était assez. De là on s’est remis à se faire la bise, sans jamais en reparler ou se poser la question. Ce qui fait que je n’ai jamais plus touché les mains de mon père. Ses mains fortes et épaisses, rêches comme du papier de verre, mais qui soulevaient les casiers comme de rien, qui triaient les coquilles Saint-Jacques à toute vitesse, et effleuraient les cheveux de Marcel avec délicatesse, et les miens, enfant, et ceux de Clément et ceux de Julien aussi, et qui avaient dû caresser le ventre de ma mère bien des fois. Ses mains toujours froides. » Au début de ma lecture, je trouvais qu’il ne se passait pas grand chose. En effet, l’auteur nous décrit une succession de petites anecdotes qui peuvent parfois paraître sans importance et on se demande bien où tout cela va bien pouvoir nous mener et surtout, s’il va bien finir par se passer quelque chose de concret. Mais l’intérêt pour l’histoire est grandissant au fil des chapitres et la mystérieuse rencontre apporte un vrai plus au récit. On finit par s’attacher à cette famille et décrypter qui était vraiment le père. C’est un roman touchant sur les relations père-fils. Il est ponctué de chants des marins bretons que je me suis faite un plaisir d’écouter ensuite. C’est une jolie percée dans cet univers que je connais peu pour ma part, mais surtout il est beau de lire cet amour pudique entre un père et ses enfants. La fluidité poétique de l’écriture est un enchantement. À découvrir absolument si vous aimez les chroniques familiales. Les Fils du pêcheur est une chronique familiale douce, respectueuse, en pudeur et avec une pointe d’humour. C’est une plongée en Bretagne au cœur de l’univers de la pêche, de l’amour de ceux qui partent en mer et de ceux qui les attendent. Mais ici, point de clichés, point d’homme uniquement passionné par son bateau, point de femme éplorée et esseulée, point d’enfants en souffrance. Il est question d’un amour filial, certes pudique mais sincère. Alors quand le père disparaît dans les eaux profondes, il laisse un vide immense dans les cœurs de sa femme et de ses trois fils. Les chapitres nous transportent dans les souvenirs, au sein de divers évènements familiaux à différentes époques, ce qui nous permet de comprendre qui était le pêcheur. Mais une rencontre inattendue va apporter de forts questionnements au sein de la fratrie et remettre en question l’image du père. Aurait-il des secrets ? Le narrateur est l’aîné des trois fils et j’ai beaucoup apprécié l’écriture qui est bercée à la fois de poésie et d’humour. Je me suis sincèrement demandée si l’auteur ne nous contait pas un pan de sa vie tellement le récit est réaliste. C’est une histoire touchante qui rend un...
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  • Labiblyllotheque 22/08/2022
    Nostalgie C’est l’histoire des 3 frères. C’est l’histoire d’un pêcheur. C’est l’histoire d’une région, d’une époque. Cette histoire, c’est celle d’une famille, la vôtre, la leur … Parce que nul n’est éternel, quand le père est avalé par la mer, les fils doivent se rendre à l’évidence, la vie va continuer, sans lui. L’heure est aux souvenirs qui refluent, aux rancœurs qu’on pensait oubliées, aux jalousies qui ressurgissent. Il y a la mère aussi qu’il va falloir soutenir car elle qui a toujours attendu son mari, cette fois ne le verra jamais rentrer. Et enfin, il y a ce secret qui s’invite au moment où le principal intéressé n’est plus en mesure de se justifier. Perdre son père est une épreuve, mais nous enlever l’image qu’on en avait en est une plus dure encore. Coup de cœur absolu pour ce court roman. Je m’y suis lovée comme on rentre chez soi, dans la maison de ses parents, dans le village de son enfance. Est-ce le fait que le narrateur, l’un des fils du pêcheur, soit né en 84, soit peu de temps après moi ? Je ne saurai dire mais une chose est sure, ce roman a fait écho en moi et je ne suis pas prête de l’oublier. Alors ? Prêt à sentir les embruns de Bretagne et à faire revivre Jean au travers des yeux de ses fils ?Nostalgie C’est l’histoire des 3 frères. C’est l’histoire d’un pêcheur. C’est l’histoire d’une région, d’une époque. Cette histoire, c’est celle d’une famille, la vôtre, la leur … Parce que nul n’est éternel, quand le père est avalé par la mer, les fils doivent se rendre à l’évidence, la vie va continuer, sans lui. L’heure est aux souvenirs qui refluent, aux rancœurs qu’on pensait oubliées, aux jalousies qui ressurgissent. Il y a la mère aussi qu’il va falloir soutenir car elle qui a toujours attendu son mari, cette fois ne le verra jamais rentrer. Et enfin, il y a ce secret qui s’invite au moment où le principal intéressé n’est plus en mesure de se justifier. Perdre son père est une épreuve, mais nous enlever l’image qu’on en avait en est une plus dure encore. Coup de cœur absolu pour ce court roman. Je m’y suis lovée comme on rentre chez soi, dans la maison de ses parents, dans le village de son enfance. Est-ce le fait que le narrateur, l’un des fils du pêcheur, soit né en 84, soit peu de temps après moi ? Je ne saurai dire mais une chose est sure, ce roman a fait écho en moi et je ne...
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