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Les temps barbares
De la chute de Rome à Pépin le Bref
Collection : Histoire dessinée de la France
Date de parution : 05/09/2018
Éditeurs :
La Découverte

Les temps barbares

De la chute de Rome à Pépin le Bref

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Collection : Histoire dessinée de la France
Date de parution : 05/09/2018
Des premiers temps du Moyen Âge, on ne retient souvent que l'idée vague de grandes « invasions barbares ». Si les tribus germaniques se sont effectivement regroupées sous de nouveaux... Des premiers temps du Moyen Âge, on ne retient souvent que l'idée vague de grandes « invasions barbares ». Si les tribus germaniques se sont effectivement regroupées sous de nouveaux noms (Francs, Goths, Alamans) pour affronter l'Empire romain, ces mouvements de populations bouleversent surtout la répartition des forces en Occident.... Des premiers temps du Moyen Âge, on ne retient souvent que l'idée vague de grandes « invasions barbares ». Si les tribus germaniques se sont effectivement regroupées sous de nouveaux noms (Francs, Goths, Alamans) pour affronter l'Empire romain, ces mouvements de populations bouleversent surtout la répartition des forces en Occident. S'ouvre une période de réformes juridiques et d'échanges commerciaux fructueux. Pour éclairer ces quatre siècles mouvementés, les historiens Augustin Thierry et Gustaf Kossinna mènent l'enquête auprès des grandes personnalités historiques de l'époque. Politiquement incorrecte et délicieusement critique, cette enquête savante et récréative fait exploser les mythes solidement ancrés dans nos esprits depuis notre tendre enfance ...
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EAN : 9782707195302
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 168
Format : 210 x 256 mm
EAN : 9782707195302
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 168
Format : 210 x 256 mm

Ils en parlent

Les « invasions barbares » des premiers temps du Moyen Âge ont bouleversé la répartition des forces en Occident S’ouvre alors une période de réformes juridiques et d’échanges commerciaux
fructueux. Pour éclairer ces siècles mouvementés, Augustin Thierry et Gustaf Kossinna. mènent, auprès des personnalités historiques de l’époque, une enquête savante et récréative qui fait exploser les mythes solidement ancrés dans nos esprits.
Trésors de la littérature

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Radwan74 21/11/2021
    C’est une collection très interessante pour découvrir l’histoire d’une manière différente. La première partie, non dénuée d’humour, est une sorte de « docu reportage » sur le terrain qui permet d’interroger directement les acteurs de l’histoire. Une manière également de différencier l’histoire véritable de celle racontée communément dans les livres d’histoire. C’est plutôt bien fait même si cette période de fin d’antiquité / début du Moyen-Âge est toujours très compliqué à expliquer. L’ouvrage réussi tout de même à dénouer les faits qui ont marqués cette époque charnière et bouleversée. La seconde partie est un dossier qui reprends les idées de la partie BD. Là aussi c’est plutôt bien fait et cela permet de clarifier les propos précédents. L’ensemble des 2 parties permet véritablement de mieux appréhender cette période ; le livre ne rentre pas complètement les détails mais on découvre clairement pourquoi la civilisation romaine a déclinée, comment les « barbares » ont peu à peu remplacer l’Empire romain, que les invasions n’étaient pas vraiment des invasions et surtout que les « barbares » n’avaient rien à envier aux romains au niveau « civilisation. Il faut dire que le Moyen-Âge est une période dont les historiens ont donné l’image d’une période de régression de la civilisation alors que c’est totalement faux. Pour cela, l’ouvrage donne vraiment une version plus réaliste de cette époque mal-aimée. Un bel ouvrage d’histoire original et efficace.C’est une collection très interessante pour découvrir l’histoire d’une manière différente. La première partie, non dénuée d’humour, est une sorte de « docu reportage » sur le terrain qui permet d’interroger directement les acteurs de l’histoire. Une manière également de différencier l’histoire véritable de celle racontée communément dans les livres d’histoire. C’est plutôt bien fait même si cette période de fin d’antiquité / début du Moyen-Âge est toujours très compliqué à expliquer. L’ouvrage réussi tout de même à dénouer les faits qui ont marqués cette époque charnière et bouleversée. La seconde partie est un dossier qui reprends les idées de la partie BD. Là aussi c’est plutôt bien fait et cela permet de clarifier les propos précédents. L’ensemble des 2 parties permet véritablement de mieux appréhender cette période ; le livre ne rentre pas complètement les détails mais on découvre clairement pourquoi la civilisation romaine a déclinée, comment les « barbares » ont peu à peu remplacer l’Empire romain, que les invasions n’étaient pas vraiment des invasions et surtout que les « barbares » n’avaient rien à envier aux romains au niveau « civilisation. Il faut dire que le Moyen-Âge est une période dont les historiens ont donné l’image d’une période de régression de la civilisation alors que c’est totalement...
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  • BazaR 21/03/2021
    Remarquable présentation de la période charnière entre antiquité et moyen-âge que cette semi-BD. Une présentation qui nettoie au karcher tout ce que l’on croit savoir, pour en éliminer les impuretés. Ce que j’en retiens avant tout, c’est que l’Histoire c’est un peu comme la mécanique quantique : de la réalité intrinsèque, on ne peut se faire une idée qu’en terme de probabilités ; l’observateur a systématiquement une influence sur le système observé. En Histoire, cela peut être un processus parfaitement conscient. Bruno Dumézil nous en montre moults exemples : Grégoire de Tours embellit Clovis pour forger une figure grandiose du début de la dynastie mérovingienne, pour son époque qui en a grand besoin. Les historiens carolingiens démontent l’image des derniers rois mérovingiens dits « fainéants », ce qui justifie la prise de contrôle par les carolingiens. Les historiens français du 19ème siècle (Augustin Thierry en tête de gondole) vont plutôt présenter les Francs comme des envahisseurs barbares et chercher des origines gauloises à la Nation. Les historiens allemands (Gustaf Kossinna en porte-parole), de leur côté, vont au contraire mettre en avant l’honneur et la grandeur des Germains face à la décadence de l’Empire romain. Et j’en passe. La partie BD vient d’abord, puis c’est l’indispensable dossier, complémentaire et non pas redondant. Une brève biographie des personnages qui interviennent dans le récit ainsi qu’une riche bibliographie renforcent la structure. Dans l’ensemble, les Barbares perdent ici de leur barbarisme, et le gouvernement mérovingiens s’en sort avec les honneurs. Revers de la médaille, cette méthode transforme ce qui s’est vraiment passé en un flou difficilement concevable. Elle érode les prises sur lesquelles l’amateur s’accroche pour escalader la montagne de l’Histoire et retenir un tant soi peu les événements. Il lui faut à présent concevoir des structures plus complexes, des associations « période historiques-période d’observation » qui, pour moi du moins, ont un aspect frustrant tout autant qu’un aspect satisfaisant pour l’esprit. Hugues Micol est remarquable au dessin. Un humour discret, des tentatives de reproduction de toiles de maître dont il anime les personnages et les fait agir. J’essaierai de trouver d’autres œuvres de sa part. De même, je lirai certainement d’autres épisodes de cette Histoire dessinée de la France. Remarquable présentation de la période charnière entre antiquité et moyen-âge que cette semi-BD. Une présentation qui nettoie au karcher tout ce que l’on croit savoir, pour en éliminer les impuretés. Ce que j’en retiens avant tout, c’est que l’Histoire c’est un peu comme la mécanique quantique : de la réalité intrinsèque, on ne peut se faire une idée qu’en terme de probabilités ; l’observateur a systématiquement une influence sur le système observé. En Histoire, cela peut être un processus parfaitement conscient. Bruno Dumézil nous en montre moults exemples : Grégoire de Tours embellit Clovis pour forger une figure grandiose du début de la dynastie mérovingienne, pour son époque qui en a grand besoin. Les historiens carolingiens démontent l’image des derniers rois mérovingiens dits « fainéants », ce qui justifie la prise de contrôle par les carolingiens. Les historiens français du 19ème siècle (Augustin Thierry en tête de gondole) vont plutôt présenter les Francs comme des envahisseurs barbares et chercher des origines gauloises à la Nation. Les historiens allemands (Gustaf Kossinna en porte-parole), de leur côté, vont au contraire mettre en avant l’honneur et la grandeur des Germains face à la décadence de l’Empire romain. Et j’en passe. La partie BD vient d’abord, puis c’est...
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  • karmemma 19/12/2020
    Suivant le modèle de la série, les historiens célèbres viennent nous conter avec un regard décalé, souvent humoristique, les années de la chute de Rome, les invasions barbares, Clovis, les rois fainéants... Ce n'est ni la grande ni la petite histoire, mais une interrogation sur le rapport entre le passé et le présent, et les enjeux qui conduisent à proposer différentes relectures de ce dernier. Un volume très réussi, on se régale !
  • Ogrimoire 28/08/2020
    Un album remarquable ! Ce qui est particulièrement plaisant dans cet ouvrage est que les deux auteurs arrive à nous raconter et également à mettre en scène une histoire ultra complexe et très mouvementée que peu d’entre nous maîtrise ! Bien entendu, c’est fait de façon très intelligente, très pointilleuse sans aucune zone d’ombre mais sans jamais se départir de l’humour. J’avoue que j’ai eu un bon et franc moment de rigolade lorsque j’ai vu la réapproriation de la couverture du magazine people Closer à la sauce médiévale !!! Rien que pour ça, je ne peux que vous conseiller la lecture de ce tome ! Ce qui est également subtil, c’est cette façon de déconstruire les clichés véhiculés par notre mémoire et même voir notre roman national en faisant appel à des références contemporains que nous pouvons tous aisément comprendre ! Vous l’aurez compris c’est un coup de coeur ! On apprend des tonnes de choses, j’ai redécouvert certaines anecdotes que j’avais totalement oublié ou bien encore des personnages totalement inconnus. Si le côté bande dessinée est captivant c’est notamment grâce aux dessins, grâce aux planches très colorées que nous propose Hugues Micol. Moi j’ai eu un vrai coup de coeur pour ses dessins représentant les barbares, plus clichés on meurt ! Mais il ne faut pas négliger aussi la fin de cet album où Bruno Dumézil prend la parole et nous raconte simplement la complexité de cette période en utilisant des titres accrocheurs et des références qui ne parlent pas seulement aux historiens ! Bref, c’est un sans faute ! Je vous le recommande mille fois ! Et je pense que je vais continuer à lire quelques tomes de cette très belle collection. Un album remarquable ! Ce qui est particulièrement plaisant dans cet ouvrage est que les deux auteurs arrive à nous raconter et également à mettre en scène une histoire ultra complexe et très mouvementée que peu d’entre nous maîtrise ! Bien entendu, c’est fait de façon très intelligente, très pointilleuse sans aucune zone d’ombre mais sans jamais se départir de l’humour. J’avoue que j’ai eu un bon et franc moment de rigolade lorsque j’ai vu la réapproriation de la couverture du magazine people Closer à la sauce médiévale !!! Rien que pour ça, je ne peux que vous conseiller la lecture de ce tome ! Ce qui est également subtil, c’est cette façon de déconstruire les clichés véhiculés par notre mémoire et même voir notre roman national en faisant appel à des références contemporains que nous pouvons tous aisément comprendre ! Vous l’aurez compris c’est un coup de coeur ! On apprend des tonnes de choses, j’ai redécouvert certaines anecdotes que j’avais totalement oublié ou bien encore des personnages totalement inconnus. Si le côté bande dessinée est captivant c’est notamment grâce aux dessins, grâce aux planches très colorées que nous propose Hugues Micol. Moi j’ai eu un vrai coup de coeur...
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  • Melcleon 18/04/2020
    L'Histoire, en tant que sujet d'étude et d'enseignement, est ce qu'en font les historiens, et ceux-ci, sauf exception, sont des hommes (ou des femmes...) de leur temps, influencés par les idées en circulation à l'époque où ils vivent, qui n'est pas encore, à son tour, sujet d'étude et d'enseignement. C'est ainsi que la période qui s'étend de la fin agitée de l'empire romain à la prise de pouvoir des membres de la famille de Charles Martel sur les territoires qui deviendront, entre autres, la France et l'Allemagne, a été diversement jaugée selon les époques et les pays. Les "grandes invasions", aux yeux des Allemands, furent plutôt des flux migratoires comme en connaît l'humanité depuis la nuit des temps, l'histoire récente et l'actualité en fournissant maints exemples. Théoriquement, notre connaissance des Francs, des Mérovingiens, comme la connaissance en général, s'affine avec le butin issu des recherches archéologiques, à condition de s'intéresser à ces siècles obscurs, ce qui n'a pas toujours été le cas, et d'œuvrer en scientifique, non en idéologue. Ce quatrième volume de la collection "Histoire dessinée de la France", alliant BD et texte "savant", se révèle aussi passionnant que les précédents, peut-être même davantage car il couvre une période un peu nébuleuse, fortement marquée par des écrits tendancieux ou "nationalistes" comme ceux de Grégoire de Tours ou, plus proches de nous, d'Augustin Thierry. Personnellement, j'ai découvert avec plaisir des personnages dont je n'avais jamais entendu parler, par exemple la princesse wisigothe Galswinthe dont le pouvoir et la fortune lui valurent de finir sa vie étranglée par les sbires de son mari Chilpéric, ou son contemporain Venance Fortunat, poète italien au service de divers aristocrates francs, qui ne répugnait pas à pratiquer le calembour, ce qui ne l'empêcha pas de terminer sa vie, lui, comme évêque de Poitiers.L'Histoire, en tant que sujet d'étude et d'enseignement, est ce qu'en font les historiens, et ceux-ci, sauf exception, sont des hommes (ou des femmes...) de leur temps, influencés par les idées en circulation à l'époque où ils vivent, qui n'est pas encore, à son tour, sujet d'étude et d'enseignement. C'est ainsi que la période qui s'étend de la fin agitée de l'empire romain à la prise de pouvoir des membres de la famille de Charles Martel sur les territoires qui deviendront, entre autres, la France et l'Allemagne, a été diversement jaugée selon les époques et les pays. Les "grandes invasions", aux yeux des Allemands, furent plutôt des flux migratoires comme en connaît l'humanité depuis la nuit des temps, l'histoire récente et l'actualité en fournissant maints exemples. Théoriquement, notre connaissance des Francs, des Mérovingiens, comme la connaissance en général, s'affine avec le butin issu des recherches archéologiques, à condition de s'intéresser à ces siècles obscurs, ce qui n'a pas toujours été le cas, et d'œuvrer en scientifique, non en idéologue. Ce quatrième volume de la collection "Histoire dessinée de la France", alliant BD et texte "savant", se révèle aussi passionnant que les précédents, peut-être même davantage car il couvre une période un...
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