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Tasmania
Nathalie Bauer (traduit par)
Date de parution : 17/08/2023
Éditeurs :
Le bruit du monde

Tasmania

Nathalie Bauer (traduit par)
Date de parution : 17/08/2023
PRIX ANDRÉ MALRAUX 2023
Nous nous retrouvons tous dans ce texte, vivant, sensible et contemporain. Parce que chacun cherche sa Tasmanie : un endroit où, tout simplement, il est possible d’être sauvé.
Un grand roman sur notre époque.
Paris, novembre 2015. Le narrateur, écrivain et journaliste, est venu couvrir un sommet sur le climat, quelques jours seulement après les attentats. Une situation de crise qui fait écho à... Paris, novembre 2015. Le narrateur, écrivain et journaliste, est venu couvrir un sommet sur le climat, quelques jours seulement après les attentats. Une situation de crise qui fait écho à celle qu’il traverse avec sa compagne, Lorenza. Avec une désinvolture vivifiante, il s’entoure de personnages atypiques qui apportent, chacun à... Paris, novembre 2015. Le narrateur, écrivain et journaliste, est venu couvrir un sommet sur le climat, quelques jours seulement après les attentats. Une situation de crise qui fait écho à celle qu’il traverse avec sa compagne, Lorenza. Avec une désinvolture vivifiante, il s’entoure de personnages atypiques qui apportent, chacun à sa façon, du sens à son univers :  un jeune physicien aventurier, un climatologue spécialiste des nuages, une reporter haute en couleurs et un prêtre qui a rencontré la femme de sa vie.
Intime et universel, Tasmania est un roman sur le présent et sur l’avenir. L’avenir que nous craignons et celui que nous désirons, celui que nous n’aurons pas et celui que nous construisons. Il nous rappelle que chacun peut trouver sa Tasmanie, un espace où écrire son avenir.
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EAN : 9782493206640
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782493206640
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cannetille 12/01/2024
    « Si vous me demandez une définition exacte de l'époque où nous vivons, la voici : une époque prétraumatique. » Paolo Giordano mobilise sa sensibilité de physicien de formation et son talent d'écrivain prodige de la littérature italienne pour dessiner quelques destins fragiles, serpentant tant bien que mal sur la toile de fond de notre actualité cataclysmique. Comment vit-on à la croisée des anxiétés nées des bouleversements contemporains, quand la Doomsday Clock, l'Horloge de l'Apocalypse inventée en 1947 pour dénoncer les risques qui menacent la planète, n'a jamais estimé la fin du monde plus imminente qu'aujourd'hui, son compte à rebours virtuel ne nous laissant symboliquement plus que quatre-vingt-dix secondes avant les coups d'un minuit fatidique ? Choisissant pour point de départ l'arrivée à Paris, juste après les attentats de 2015, d'un autre Paolo, journaliste et écrivain italien lui aussi physicien à la base, venu couvrir une conférence de l'ONU sur l'urgence climatique en même temps qu'il rédige un livre sur la bombe atomique, de son invention jusqu'aux commémorations d'Hiroshima et de Nagasaki, en passant par les terribles récits de survivants et de leurs descendants, le récit se déroule aux premières loges des périls qui guettent le monde, entre menace nucléaire, dérèglement climatique, terrorisme et pandémies. Pourtant, dans ce contexte qui a tout pour terrifier, la vie poursuit son chemin, dévidant opiniâtrement les destins individuels. Le Japon a reconstruit ses deux villes martyrs, les survivants et leurs descendants subsistent malgré leurs récits épouvantables et leurs séquelles. Lui-même ramené à des préoccupations plus personnelles par son couple qui se déchire sur son impossibilité à concevoir un enfant, Paolo observe son entourage faire face à ses anonymes et minuscules batailles pour se tailler une existence. Relations de couple et parentalité, rivalités professionnelles et déséquilibre entre les sexes, conventions religieuses et sociétales : les drames intimes sont légion, souvent dévastateurs, même si parfois, à y bien regarder, quelque peu incongrus. Comment peut-on encore s'offusquer qu'un prêtre se marie, qu'un homme épouse une femme plus âgée ou qu'une femme prétende faire carrière, lorsque l'on s'angoisse pour le sort du monde ? Quoi qu'il en soit, de cette superposition entre l'intime et le planétaire, entre le particulier et le général, émerge progressivement un constat : la vie résiste à tout et, quelles que soient les souffrances endurées, finit toujours par renaître sous une forme ou une autre, tout n'étant qu'évolution et adaptation perpétuelles. De l'anxiété des temps présents à l'apaisement que chacun devra trouver dans sa Tasmanie personnelle, là où il trouvera à se préserver, Paolo Giordano nous offre un grand roman contemporain, vaste fresque sociétale teintée d'autofiction et de reportage scientifique, soulignant l'étendue de nos ambiguïtés et de nos contradictions. « Si vous me demandez une définition exacte de l'époque où nous vivons, la voici : une époque prétraumatique. » Paolo Giordano mobilise sa sensibilité de physicien de formation et son talent d'écrivain prodige de la littérature italienne pour dessiner quelques destins fragiles, serpentant tant bien que mal sur la toile de fond de notre actualité cataclysmique. Comment vit-on à la croisée des anxiétés nées des bouleversements contemporains, quand la Doomsday Clock, l'Horloge de l'Apocalypse inventée en 1947 pour dénoncer les risques qui menacent la planète, n'a jamais estimé la fin du monde plus imminente qu'aujourd'hui, son compte à rebours virtuel ne nous laissant symboliquement plus que quatre-vingt-dix secondes avant les coups d'un minuit fatidique ? Choisissant pour point de départ l'arrivée à Paris, juste après les attentats de 2015, d'un autre Paolo, journaliste et écrivain italien lui aussi physicien à la base, venu couvrir une conférence de l'ONU sur l'urgence climatique en même temps qu'il rédige un livre sur la bombe atomique, de son invention jusqu'aux commémorations d'Hiroshima et de Nagasaki, en passant par les terribles récits de survivants et de leurs descendants, le récit se déroule aux premières loges des périls qui guettent le monde, entre menace nucléaire, dérèglement...
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  • Pau_line 09/01/2024
    Un homme en crise(s) Un roman déambulatoire et mélancolique sur les angoisses du monde contemporain (attentats, réchauffement climatique, #MeToo...), qui correspond parfaitement à l'esprit de la toute jeune maison d'édition "Le Bruit du monde". Crise personnelle (couple, amitié, paternité...) et tourments de notre époque se répondent dans cet récit à portée universelle. Une belle galerie de personnages (physiciens, globes trotteurs, aventuriers, climatologue spécialiste des nuages, reporter de guerre...) tempère l'inquiétude et le fatalisme qui pourraient naître à la lecture, traçant pour chacun la possibilité de se construire un avenir, de trouver "sa" Tasmanie.
  • Miss_Blandish 02/01/2024
    Ce roman se présente sous la forme d'un journal intime rédigé par un physicien italien reconverti en journaliste-écrivain. L'ex-scientifique quadragénaire se penche sur un pan de sa vie démarrant en 2015 et correspondant au déclenchement d'une forme de crise existentielle dont il ne parvient pas à se dépêtrer. Ce livre m'a captivée, principalement parce que Paolo Giordano nous initie aux questionnements scientifiques et sociétaux contemporains avec fluidité. Nous croyons entrer dans la sphère privée d'un homme en pleine séparation d'avec sa compagne ; alors qu'en réalité, nous arpentons les voies sans issue du monde moderne, assombries par les nuages-menaces sur l'humanité. Les mesquineries risibles et pitoyables, présentes dans le milieu universitaire comme ailleurs, se juxtaposent aux récits de rescapés de la bombe atomique de Nagasaki ; rappelant un peu les digressions de Kundera. Toutefois, la relation amoureuse entre le principal protagoniste et Lorenza sonne étrangement faux. Les arcanes de la psychologie féminine semblent échapper à l'auteur. Une question me taraude : S'y intéresse-t-il seulement ? La réponse pourrait bien se trouver dans la lecture de ses autres romans…
  • michdesol 26/12/2023
    Paolo, le narrateur, journaliste en charge de couvrir le sommet climatique de Paris est sensibilisé sur la fin possible de la civilisation humaine, pour des causes diverses à commencer par le dérèglement du climat. A ce titre il s'entretient avec des spécialistes et des scientifiques dont ses amis Giulio et Novelli et se penche sur les effets des bombardements nucléaires d'Hiroshima et Nagasaki. Parallèlement son couple bat de l'aile. Et c'est là que je tique un peu : autant les pages consacrées à la catastrophe éventuelle sont prenantes (en particulier celles sur Hiroshima et Nagasaki), autant les déboires du couple paraissent communs et déphasés. En outre la conduite simultanée des deux récits paraît un peu artificielle. C'est dommage.
  • Selkis 19/10/2023
    Il y a les « feel-good » et maintenant les « feel-bad »… #8232;Alors je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet.. Pour moi une énorme déception et le gros "flop" de l'année.. Attention, l'écriture n'est pas en cause.. mais si je n'apprécie pas les feel-good, j'aime encore moins les feel-bad... Chaque individu est à la recherche de son refuge, de son futur, d’un abri pour fuir les vicissitudes du monde… L’auteur nous parle de notre monde, un monde qui change, qui angoisse, qui bouge, qui se fracture. Le monde et aussi la vie de son personnage principal, P.G et de ses amis - Giulio, Karol, Novelli - enfin amis d’avant car la relation d’amitié vacille elle aussi, tout comme tout ce qui entoure P.G; d'ailleurs tous les amis ont des problèmes , tant privés que professionnels...Tout va mal, c’est la crise universelle et personnelle. Il nous parle du présent, et aussi du futur que nous sommes en train de nous construire… Et ça fait peur! #8232;Il va falloir passer par tous les maux : l’urgence climatique, le problème de la survie, des nuages qui se carapatent vers les pôles, les espèces de plantes envahissantes, les attentats, le terrorisme islamiste, les vidéos de décapitation des otages, l’inutilité des opinions des scientifiques, Les radiations, la fin de l’espèce humaine, Al-Qaida, Daesh, Boko Haram, les armes bactériologiques, les armes nucléaires, l’invasion des méduses, la peur, le stress prétraumatique (comme si le post ne suffisait pas…) , la peur de l’apocalypse, l’amalgame entre les peurs, les suppositions et la réalité, l’Affaire Harvey Weinstein, la censure, la dictature, l’énergie, le manque d’eau, les perturbateurs endocriniens, le sexisme anti-femmes d’une autre époque, les migrants, le record absolu des températures, le dégel du Groenland, le réchauffement climatique, les inondations, les pluies exceptionnelles … et j’en oublie…#8232;Ah oui, j’allais oublier les bombes - celles d’Hiroshima et de Nagasaki en particulier car P.G souhaite écrire un livre à ce sujet.. #8232;Faut mélanger les catastrophes passées, présentes et futures… #8232;A croire qu’il met tout ce qui ne va pas dans le monde dans une marmite, qu’il touille un coup et est désespéré du résultat… et le tout en vrac, que ce soit le cosmos, la vie privée, tout ce qui passe par là…#8232;Cool pour un scientifique… Y aurait-t-il une échappatoire? Et vous? Quelle serait votre porte de sortie? Votre « Tasmanie »? Dans ce monde où tout fout le camp? Et la Tasmanie, est-elle seulement au bout du bout du voyage? #8232;Franchement, entre défaitisme et fuite, le tout saupoudré de tous les maux du monde, j’y crois pas… #8232; Alors vous avez dû le comprendre, clairement je n’ai pas aimé et je me suis ennuyée en prime… C’est le premier livre que je lis de cet auteur et je ne suis pas ressortie comblée de l’expérience… Il y a les « feel-good » et maintenant les « feel-bad »… #8232;Alors je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet.. Pour moi une énorme déception et le gros "flop" de l'année.. Attention, l'écriture n'est pas en cause.. mais si je n'apprécie pas les feel-good, j'aime encore moins les feel-bad... Chaque individu est à la recherche de son refuge, de son futur, d’un abri pour fuir les vicissitudes du monde… L’auteur nous parle de notre monde, un monde qui change, qui angoisse, qui bouge, qui se fracture. Le monde et aussi la vie de son personnage principal, P.G et de ses amis - Giulio, Karol, Novelli - enfin amis d’avant car la relation d’amitié vacille elle aussi, tout comme tout ce qui entoure P.G; d'ailleurs tous les amis ont des problèmes , tant privés que professionnels...Tout va mal, c’est la crise universelle et personnelle. Il nous parle du présent, et aussi du futur que nous sommes en train de nous construire… Et ça fait peur! #8232;Il va falloir passer par tous les maux : l’urgence climatique, le problème de la survie, des nuages qui se carapatent vers les pôles, les espèces de plantes envahissantes, les attentats, le terrorisme islamiste, les vidéos de...
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