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Une famille comme il faut
Anaïs Bouteille-Bokobza (traduit par)
Collection : Domaine étranger
Date de parution : 10/01/2019
Éditeurs :
Les Escales

Une famille comme il faut

Anaïs Bouteille-Bokobza (traduit par)
Collection : Domaine étranger
Date de parution : 10/01/2019
Dans un quartier pauvre, au cœur des Pouilles, le combat d’une jeune fille pour échapper à son milieu.
Dans son quartier de Bari, au sud de l’Italie, tout le monde connaît Maria sous le nom de Malacarne, « mauvaise chair », en raison de sa peau mate et... Dans son quartier de Bari, au sud de l’Italie, tout le monde connaît Maria sous le nom de Malacarne, « mauvaise chair », en raison de sa peau mate et de sa nature rebelle, un surnom qui lui colle à la peau telle une prophétie à laquelle elle ne pourrait... Dans son quartier de Bari, au sud de l’Italie, tout le monde connaît Maria sous le nom de Malacarne, « mauvaise chair », en raison de sa peau mate et de sa nature rebelle, un surnom qui lui colle à la peau telle une prophétie à laquelle elle ne pourrait échapper. Maria grandit dans une famille pauvre, entre une mère douce mais effacée et un père violent et autoritaire.
Ce milieu rude est pourtant loin d’être dépourvu d’amour, même si souvent les coups viennent combler le vide des mots qui manquent. Pour les filles du quartier, l’avenir se résume au mariage avec un pêcheur misérable ou un voyou, seulement Maria se refuse à cela. Elle s’en sortira seule en faisant des études, unique porte de sortie pour elle.
Mais peut-on vraiment s’affranchir et réaliser ses rêves sans jamais se retourner ni se trahir ?

Porté par une écriture sensuelle et évocatrice, Une famille comme il faut dresse le portrait saisissant d’une femme forte qui choisit de vivre libre.
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EAN : 9782365694216
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782365694216
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Retenez le nom de l’auteure Rosa Ventrella et de son héroïne Maria, dite Malacarne, petite fille née dans un quartier pauvre de Bari. Le nouveau miracle italien qui a déjà conquis le monde entier.»
Cristina de Stefano / ELLE (Italie)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Thalie4 21/08/2022
    Ce roman est une balade nostalgique dans le sud de l'Italie. On suit la jeunesse de Maria, appelée Malacarne, dans une famille et un quartier très pauvres. Cette petite a du caractère et une intelligence vive, ses armes face à la violence quotidienne et le peu de perspectives d'avenir. Au départ j'ai cru que l' histoire se déroulait tout juste après la seconde guerre mondiale. En fait Maria est née la même année que moi. Il y a pourtant tellement de différence entre son enfance et la mienne, c'est juste incroyable. On se rend compte que c'est dû à son lieu de vie, en retrait du monde moderne, empreint de croyances et de superstition. Elle est attendrissante, à se demander où est sa place, à se chercher, tout comme son ami Michele. Cette lecture à été une promenade agréable mais manquant tout de même de rythme, avec quelques passages un peu long.
  • gonewiththegreen 29/10/2021
    Bari vecchia, au début des années 80. La famille De Santis s'en sort comme elle peut. le père pêche, la mère coud et prie, les garçons font ce qu'ils peuvent à l'école quand ils y vont. Maria, la petite dernière , surnommée Malacarne semble plus douée. C'est inévitable , si vous avez mis le nez dans l'ami prodigieuse, cette lecture vous y aura fait penser. Car les similitudes sont nombreuses: le sud de l'Italie, le quartier pauvre refermé sur lui même, la violence familiale ou de rue, les destins qui se lient ou se défont et l'école comme aiguilleuse de destinée . Pourtant, ce livre se démarque quand même , déjà par son époque plus contemporaine. Si le quartier de Bari se rapproche de celui de Naples, Maria se distingue en étant un mix de Lina et d'Héléna : Sanguine, prête à se battre mais convaincue que son salut passe par l'école. Ce genre de livres, qui vient après un gros succès, pourrait ne faire qu'illusion, comme une pale copie au gout de ressassé. Pourtant, j'ai adoré. Sans doute , le manque de l'Italie mais aussi la qualité de l'histoire livrée et cette facilité que l'auteur a eu à me renvoyer à mes... Bari vecchia, au début des années 80. La famille De Santis s'en sort comme elle peut. le père pêche, la mère coud et prie, les garçons font ce qu'ils peuvent à l'école quand ils y vont. Maria, la petite dernière , surnommée Malacarne semble plus douée. C'est inévitable , si vous avez mis le nez dans l'ami prodigieuse, cette lecture vous y aura fait penser. Car les similitudes sont nombreuses: le sud de l'Italie, le quartier pauvre refermé sur lui même, la violence familiale ou de rue, les destins qui se lient ou se défont et l'école comme aiguilleuse de destinée . Pourtant, ce livre se démarque quand même , déjà par son époque plus contemporaine. Si le quartier de Bari se rapproche de celui de Naples, Maria se distingue en étant un mix de Lina et d'Héléna : Sanguine, prête à se battre mais convaincue que son salut passe par l'école. Ce genre de livres, qui vient après un gros succès, pourrait ne faire qu'illusion, comme une pale copie au gout de ressassé. Pourtant, j'ai adoré. Sans doute , le manque de l'Italie mais aussi la qualité de l'histoire livrée et cette facilité que l'auteur a eu à me renvoyer à mes propres souvenirs ou à évoquer des actes, des sentiments que l'on a connus et qui reviennent avec plaisir J'en ai retenu deux : L'amour tout d'abord et ce sentiment d'invincibilité qu'il, procure , au delà des sexes, ages, couleurs, csp :). Ce sentiment d'avoir le monde à portée de doigts qui déboulonne le rationnel et procure une sensation que je ne suis pas apte à décrire mais que l'auteur a bien exploitée. Et puis, l'intimité de la famille, ces gestes d'amour que la pudeur peut interdire à certains , quitte à nourrir des regrets infinis. N'hésitez pas , venez partager la vie de De Santis sous le soleil des Pouilles , une famille aux personnages moins binaires qu'à première vue , autour d'une belle histoire. Je rajoute un petit mot car j'avais oublié ce qui m'a le plus ému en dépoussiérant des souvenirs; ce moment où tout bascule, où l'enfance se perd et s'échappe avec la candeur qui lui est inhérente pour laisser place à un autre être, celui qui va nous habiter pour le restant de nos jours . Lorsque les livres vous projettent dans ces moments clés, je les estime peut être plus que ce qu'ils valent vraiment, bien que tout cela soit très très relatif, mais j'ai tellement de gratitude que je suis généreux!
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  • mariechrist67 03/10/2021
    Un roman gris dans un pays où le soleil est souvent présent (une idée reçue ? peut-être !) On l’appelle « Malacarne » précise la quatrième de couverture ! Mais qui est Malacarne ? Il s’agit de Maria, personnage principal de ce roman qui se déroule, au cours des années 1980, dans la région de Bari (sud de l’Italie, côté mer Adriatique). Malacarne signifie mauvaise graine, c’est Mamie Antonietta, sa grand-mère maternelle, qui lui a donné ce surnom parce que Marie est une petite fille rebelle et sauvage. Maria est née dans un quartier pauvre de Bari, un quartier de taudis où mes gens vivent les uns avec les autres, un quartier où les commérages vont bon train. Son père, pêcheur de profession, est très autoritaire, parfois violent, il règne en maître sur la famille. Sa mère est une femme effacée et soumise qui fait en sorte de faire vivre la famille avec leurs petits revenus. Elle a deux frères : Giuseppe, bien dans sa peau et très agréable à vivre, et Vicenzo, un rebelle sans ambition et dont le destin sera tragique. Cette famille vit tant bien que mal avec des hauts et des bas, bercée par les humeur d’Antonio, le père.... Un roman gris dans un pays où le soleil est souvent présent (une idée reçue ? peut-être !) On l’appelle « Malacarne » précise la quatrième de couverture ! Mais qui est Malacarne ? Il s’agit de Maria, personnage principal de ce roman qui se déroule, au cours des années 1980, dans la région de Bari (sud de l’Italie, côté mer Adriatique). Malacarne signifie mauvaise graine, c’est Mamie Antonietta, sa grand-mère maternelle, qui lui a donné ce surnom parce que Marie est une petite fille rebelle et sauvage. Maria est née dans un quartier pauvre de Bari, un quartier de taudis où mes gens vivent les uns avec les autres, un quartier où les commérages vont bon train. Son père, pêcheur de profession, est très autoritaire, parfois violent, il règne en maître sur la famille. Sa mère est une femme effacée et soumise qui fait en sorte de faire vivre la famille avec leurs petits revenus. Elle a deux frères : Giuseppe, bien dans sa peau et très agréable à vivre, et Vicenzo, un rebelle sans ambition et dont le destin sera tragique. Cette famille vit tant bien que mal avec des hauts et des bas, bercée par les humeur d’Antonio, le père. Et Rosa Ventrella nous conte la vie de cette famille au destin modeste. Maria, dite « Malacarne » ne souhaite pas en rester là, elle se montre brillante à l’école et son maître, la voyant apte aux études la pousse à aller plus loin. Elle va donc continuer dans ses études. Elle tombe vite amoureuse de Michele, le fils d’un ennemi de son père. L’autorité paternelle va tout faire pour les séparer. Je découvre cette auteure italienne, elle sait, avec une histoire simple, attirer l’attention de ses lecteurs, le moindre détail est analysé et mis en valeur les sentiments des personnages sont décrits avec beaucoup de précision, ses mots sont justes et bien choisis (cette qualité est peut-être à attribuer à la traductrice : Anaïs Bouteille- Bobkobza). Cette « histoire simple d’une famille comme il faut » n’est pas dépourvue d’incidents dramatiques, d’émotions, de rebondissements. J’ai beaucoup aimé tant l’écriture que le choix du thème. Malgré tout je reste un peu sur ma faim, pour moi, la fin n’en n’est pas une.
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  • Patrijob 01/10/2021
    Un petit coup de coeur pour Rosa Ventrella et son quartier de San Nicola dans les Pouilles. Je me suis rapidement attachée à Maria et à sa volonté farouche de sortir de sa condition sociale. Le regard sans conession qu'elle pose sur le milieu dans lequel elle a grandi lui a valu le surnom de "malacarne", mauvaise graine. Une capacité à capter la misère, la laideur et de s'ériger en juge qui l'isole, la rend différente, et la fait souffrir. Les études seules lui permettent de s'échapper et d'espérer trouver ailleurs un meilleur destin. Victime de la suprématie paternelle et des haines ancestrales du village, elle doit renoncer à l'amour qu'elle porte à Michele, l'ami d'enfance. Les détracteurs de ce roman lui reprochent une trop grande similitude avec L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante ....que je n'ai pas (encore) lu. Je ne peux donc pas juger mais je suis encline à minimiser ce détail et, au contraire, à me hâter de découvrir cette saga tant vantée. On retrouve ici le sang chaud des Italiens, la mentalité villageoise toujours prompte à cracher son venin, les préjugés vieux comme le monde mais aussi la puissance de l'identité sociale contre laquelle on est bien peu de chose. À la fois aimée et haïe,... Un petit coup de coeur pour Rosa Ventrella et son quartier de San Nicola dans les Pouilles. Je me suis rapidement attachée à Maria et à sa volonté farouche de sortir de sa condition sociale. Le regard sans conession qu'elle pose sur le milieu dans lequel elle a grandi lui a valu le surnom de "malacarne", mauvaise graine. Une capacité à capter la misère, la laideur et de s'ériger en juge qui l'isole, la rend différente, et la fait souffrir. Les études seules lui permettent de s'échapper et d'espérer trouver ailleurs un meilleur destin. Victime de la suprématie paternelle et des haines ancestrales du village, elle doit renoncer à l'amour qu'elle porte à Michele, l'ami d'enfance. Les détracteurs de ce roman lui reprochent une trop grande similitude avec L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante ....que je n'ai pas (encore) lu. Je ne peux donc pas juger mais je suis encline à minimiser ce détail et, au contraire, à me hâter de découvrir cette saga tant vantée. On retrouve ici le sang chaud des Italiens, la mentalité villageoise toujours prompte à cracher son venin, les préjugés vieux comme le monde mais aussi la puissance de l'identité sociale contre laquelle on est bien peu de chose. À la fois aimée et haïe, prison dorée du coeur, à l'image d'Antonio le père, elle est impossible à quitter, à abandonner. Je me souviendrai de Rosa Ventrella....
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  • ODP31 16/08/2021
    A Bari y’a des pâtes… Il y a même des grands-mères qui fabriquent des orecchiettes fraîches dans la rue. Grand connaisseur, j’ai demandé s’ils n’avaient pas de cuisines dans les Pouilles ? Bide. Il conto per favore, terminadas las vacaciones y la glandouilla et é necessario que rentro al boulot en Francia. Voilà le travail quand on part en vacances la valise pleine de romans et sans dictionnaire bilangue. Moi, ma (mauvaise) langue, je l’ai réservé aux glaces italiennes. J’ai quand même fait l’effort entre deux portions de stracciatella (je veux adopter une bufflone) des auteurs du cru dont Rosa Ventrella, mais du bout des tongs, car j’avais peur de tomber sur la cousine éloignée d’une amie que j’avais trouvé, honte à moi, prodigieusement ennuyeuse. Dans le Bari des années 80, la petite Maria grandit dans un quartier pauvre auprès d’un père pêcheur aussi loquace qu’un requin blanc, d’une mère dévote ancienne sirène prise dans les filets de la résignation, d’un premier frère modèle et d’un second qui l’est beaucoup moins. La petite Maria est surnommée « Malacarne », la mauvaise chair. C’est plus original que choupinette ou ma puce mais moins flatteur. Elle se lie d’amitié avec le fils... A Bari y’a des pâtes… Il y a même des grands-mères qui fabriquent des orecchiettes fraîches dans la rue. Grand connaisseur, j’ai demandé s’ils n’avaient pas de cuisines dans les Pouilles ? Bide. Il conto per favore, terminadas las vacaciones y la glandouilla et é necessario que rentro al boulot en Francia. Voilà le travail quand on part en vacances la valise pleine de romans et sans dictionnaire bilangue. Moi, ma (mauvaise) langue, je l’ai réservé aux glaces italiennes. J’ai quand même fait l’effort entre deux portions de stracciatella (je veux adopter une bufflone) des auteurs du cru dont Rosa Ventrella, mais du bout des tongs, car j’avais peur de tomber sur la cousine éloignée d’une amie que j’avais trouvé, honte à moi, prodigieusement ennuyeuse. Dans le Bari des années 80, la petite Maria grandit dans un quartier pauvre auprès d’un père pêcheur aussi loquace qu’un requin blanc, d’une mère dévote ancienne sirène prise dans les filets de la résignation, d’un premier frère modèle et d’un second qui l’est beaucoup moins. La petite Maria est surnommée « Malacarne », la mauvaise chair. C’est plus original que choupinette ou ma puce mais moins flatteur. Elle se lie d’amitié avec le fils du truand local et le roman raconte de façon très âpre sans capres cette enfance sans dorures qui collectionne plutôt les blessures. La petite s’endurcit au fil des épreuves et tente de semer son destin en suivant des études brillantes. Un apprentissage à la dure comme les aime les écrivains. Guère amateur du genre, j’ai été séduit par la finesse des dialogues et la profondeur des personnages qui compensent une histoire qui n’est pas d’une grande originalité même si le dénouement ne manque pas de panache. Roman sur l’amitié et le déchirement entre la volonté de s’affranchir de ce monde brutal et des racines qui ligotent l’âme. Déterminée contre le déterminisme mais loyauté du sang qui coule dans les rigoles des petites rues malfamées de son quartier et dans ses veines. Rosa Ventrella décrit très bien les silences du père, les plaintes de la mère, les jeux de moins en moins innocents des enfants, les superstitions discounts et les rancoeurs qui se perpétuent de générations en générations au sein de ce quartier impitoyable. Les exclus de la Dolce Vita.
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