Celle qui sentait venir l'orage : Le livre de Yves Grevet

Frida est un personnage si attachant et complexe. Son voyage est à la fois physique et psychologique, il lui permettent de découvrir non seulement son passé, mais aussi de se créé une identité propre malgré les préjugés et des dangers qu’elle rencontre. La narration à la troisième personne offre un confort de lecture, on plonge extrêmement bien dans la vie de Frida. On arrive à suivre son évolution, elle passe entre la peur et l’incertitude vers une forme de force intérieur et de courage. J’ai pu plongé dans les paysages et les ambiances de l’Italie. Les dialogues sont bien fait et servent à approfondir les relations entre les personnages, tout en faisant avancer l’intrigue de manière efficace. Pour ceux qui aiment les récits historiques avec une touche de mystère et des personnages forts et bien développés, c’est, je pense, un livre à lire au moins une fois. Gros cœur sur Gigi le doggo de Frida

Très bon roman pour ado que j'ai lu en même temps que ma fille qui devait réaliser sa fiche de lecture en classe de 4ème. J'aime partager ses lectures et j'ai pu découvrir ici une histoire bien rythmée, intéressante car tirée en partie d'un personnage réel. L'intrigue est bien menée et nous tient en haleine avec une écriture agréable.

Je trouve que c'est vraiment un livre attachant même si l'âge défini est assez bas. Je le lis depuis des années, j'ai actuellement 19 ans, et je le lis toujours avec autant de plaisir. On s'attache à Frida, à ses combats et à son attachement à ses parents, peu en serait capable. Elle me fait un peu penser à Zoya dans le livre de Danille Stell du titre éponyme, toujours forte et la finnnnn... vous n'êtes pas prêt ! Bien entendu les rebondissements sont très plaisant et surtout, on va détester les mêmes personnes !

Quelle superbe couverture avec ce profil avec des éléments clés en ombre chinoise, avec ces taches d’encre qui laissent planer bien des mystères. Ce roman jeunesse mets l’accent sur des superstitions et des théories qui font froid dans le dos. Mais, qui pourraient refaire surface en période de crise. L’homme a tendance à stigmatiser les populations qui sortent de la norme et à y projeter des peurs. Dans cette région d’Italie, une route traverse des marécages où seule vie une famille. Du brouillard et des accidents causent des disparitions de diligences. La rumeur se propage que l’origine de ces pertes est l’œuvre d’un couple et leur fille. Il est facile à deviner que les choses vont tourner mal pour ces trois là… Mais c’est bien plus complexe que ce qu’il y paraît. Yves Grevet nous emporte dans les mésaventures de Frida, mais par petites touches il dose le suspens qui donne à l’intrigue toute sa saveur et qui tiens en haleine le lecteur. On voit les mécanismes que depuis la simple rumeur on monte l’opinion publique contre des gens. On y voit le paradoxe avec cette foule assoiffée de sang qui s’en repaît à loisir parce que la justice à mis au pilori des bouc émissaires que l’on dit suppôt de Satan. Mais qui l’ai vraiment. La pauvre Frida qui depuis toute petite est le souffre douleur silencieux va découvrir qu’il n’y a pas de limite à l’horreur. On la voit cernée par les ombres et plus on avance plus elle sombre dans les pièges qui jalonnent son parcours. Va-t-elle s’en sortir ? Va-t-elle réhabiliter la mémoire de ses parents ? Les codes de l’honneur et de l’amitié vont-ils être respectés ? Qu’est ce qui est moral ou amoral, immoral dans toute cette histoire ? Sous prétexte d’avancées techniques ou médicale qui ont tendance à généraliser peut-on oublier l’humain qui est en face de nous? Yves Grevet joue avec les masques de la respectabilité et des apparences dans la société si prompte à condamner. Et je ne parle pas de la place de la femme dans cette société ! C’est un roman qui se lit d’un trait ou la révolte du lecteur le pousse à connaître la fin de l’aventure. Ce roman devrait être lu par certains adultes et faire l’objet d’une lecture en collège ! Vous l’aurez compris ce roman m’a plu car il soulève beaucoup de questions de société.