Châtiment : Le livre de Céline Denjean, Léovanie Raud

Certains auteurs sont passés maîtres dans l’art de construire des intrigues complexes. C’est le cas de Céline Denjean, qui se contente rarement d’un seul fil conducteur. Pour cette fois, elle décide de nous plonger au cœur d’une famille en deuil : en effet, la mère de famille vient d’être assassinée. À première vue, tout désigne un tueur en série qui sévit depuis de longues années et que la police n’est jamais parvenue à identifier. C’est sa 22e victime. Jusqu’à ce qu’enfin, la police retrouve le monstre. Mort. Mais surtout, mort avant d’avoir pu commettre un 22e meurtre… Pour la police, il faut tout reprendre à zéro et plonger dans les secrets de cette famille éminemment catholique. Ponctuée de passage qui ramène le lecteur dans un sombre passé où des enfants sont victimes de la perversité des adultes qui en ont la charge, la lecture se poursuit sur les traces de la vérité, portée par une écriture étouffante, millimétrée, précise. C’est là que me voilà quelque peu en difficulté pour vous parler de ce livre… Nul doute que j’apprécie grandement les qualités d’écriture de l’auteur. J’aime quand un auteur utilise toutes les subtilités de la langue française, non seulement pour nous offrir un texte de qualité et agréable à lire, mais aussi pour servir son intrigue. Mécaniquement parlant, tout est également excellent. Pas une pièce n’est mal assemblée, bien au contraire. Tout s’emboîte à la perfection. Et les rouages sont noirs, malsains. On y aborde les mille et une façons de détruire un enfant, les excès de sévérité avec la religion portée en étendard pour justifier un mode d’éducation aussi archaïque que cruel. Cependant, j’ai traversé cette histoire avec une impression sous-jacente de savoir précisément où voulait nous emmener l’auteure. Et si bien sûr, je ne disposais pas d’une vue d’ensemble sur la résolution, j’en avais bien décelé les contours. J’ai en quelque sorte raté ma rencontre, comme maintenue à distance, alors que tant la narration que la trame sont parfaitement irréprochables ! Ce n’était peut-être tout simplement pas le bon moment, et parfois, même les histoires les plus réussies glissent entre les pages sans parvenir à nous toucher. Ce fut mon cas cette fois, et j’en suis la première désolée !

le major Caumont hérite d'une enquête à refaire le corps de Marie-France Bellegarde est retrouvé nue ne croix sur un croisement de route. Le crime attribué au sérial killer le thanatopracteur hors il etait déà mort avant ce crime. Tout est à refaire En parallèle un détective enquête sur la disparition d'une sexagénaire. une enquête en milieu religieux avec un peu d'abus de mineur,, un peu de sado-maso un peu de travestissement et des disparitions. Rien de bien neuf dans le polar [masquer]l'auteur est tellement obnubilé par nous mené vers un coupable qu'on est obligé de ne pas y croire [/masquer] Finalement un polar gentil qu'on a du mal à finir et qu'on oubliera dans une semaine

Un rythme soutenu et un final sensationnel. "Le mal répercute son écho bien longtemps après le premier coup porté ..." Mais comment reprendre une enquête qui a été clôturée des mois auparavant ?   C’est le défi que doit relever le Major Louise Caumont, qui se retrouve face à un dossier poussiéreux, où les indices semblent petit à petit s'être évaporés. Pourtant, la vérité est là, tapie dans l’ombre, prête à être déterrée. Marie-France Bellegarde a été assassinée, et tous les regards se tournent vers son mari, dont le comportement étrange et violent soulève de nombreuses interrogations. Mais est-ce vraiment lui le coupable ? Louise Caumont va devoir replonger dans ce mystère, réentendre les témoins et fouiller les méandres d’une enquête où chaque piste pourrait bien être une impasse. Châtiment est un thriller machiavélique, où l’intrigue complexe se déploie avec une habileté déconcertante.   L’atmosphère pesante, ancrée au cœur d’un établissement religieux aux membres ultra-catholiques, ajoute une dimension troublante à cette quête de vérité.   Les fausses pistes s’enchaînent, les suspicions se multiplient, et le lecteur est entraîné dans un engrenage sans faille jusqu’au dénouement final, stupéfiant et impressionnant. Céline Denjean nous offre ici un récit poignant, où chaque révélation est une pièce du puzzle qui se met en place lentement, mais sûrement.   Préparez-vous à être baladé de surprise en surprise, car la vérité, aussi abominable soit-elle, finit toujours par éclater au grand jour. Un thriller captivant qui ne vous lâchera pas jusqu'à la dernière page.

Une nouvelle enquête de la major Louise Caumont et de Violaine Menou de la brigade de Tarbes ! Marie-France Bellegarde, une mère de famille respectée, est retrouvée morte, violemment assassinée, les bras disposés en croix et une clé dans une main. Un vent de panique souffle alors sur cette famille bien sous tous rapports. Cette 3e enquête de la série m’a totalement embarquée. C’est un vrai coup de cœur tant j’ai adoré l’intrigue et le suspense. Louise Caumont reprend l’enquête alors que le meurtre remonte à deux mois. Un vrai défi à relever pour elle et son équipe et ils vont le le faire brillamment. On baigne ici dans des secrets de famille bien enfouis jusqu’alors et dans un milieu où on aime se montrer discret : notables irréprochables, et catholiques pratiquants de surcroît. Comme toujours, Céline Denjean se joue de nous en nous baladant et en nous faisant soupçonner les uns et les autres. En parallèle on suit une autre intrigue non moins intéressante avec un détective privé. J’ai vraiment trouvé cette lecture complètement addictive et les personnages très bien travaillés, certains attachants et d’autres moins. J’aime la plume de Céline Denjean, je la trouve riche et percutante, très visuelle et captivante. Cet opus devient mon préféré de la série !