Châtiment : Le livre de Céline Denjean, Léovanie Raud

Je me plonge toujours dans les livres de Céline Denjean avec plaisir . ''Châtiment'' se lit sans déplaisir . Je ne me suis pas ennuyé un instant mais je n'ai pas trouvé l' intrigue aussi captivante que je l'espérais . J'aurais apprécié suivre une enquête avec plus de rebondissements ! Jusqu' à présent , je trouve que '' La fille de Kali'' et ''Le cheptel'' restent , à mes yeux , les romans les plus percutants de Céline Denjean .

Tome 3 de la saga avec Louise Caumont, notre super inspectrice. Les livres sont indépendants, on n'est pas obligé de les lire dans l'ordre. Le plus : Un livre avec des chapitres courts, une écriture fluide et addictive. Une intrigue bien ficelée avec de nombreux rebondissements jusqu'à la fin (et un bon plot twist) Une ambiance sombre et des passages difficiles notamment quand ça touche les enfants. Le moins : Ce que j'ai moins aimé je pense c'est le côté religion de l'histoire. C'est pas ce que je préfère dans mes lectures, meme si ici ce thème a toute sa place et est bien travaillé. Conclusion : C'est donc un thriller agréable à lire (enfin pour moi à ecouter) qui tient en haleine jusqu'à la fin. Ce n'est pas mon préféré de la série mais je vous conseille de découvrir les thrillers de @celinedenjean si ce n'est pas encore fait ! Si tu es arrivé.e jusqu'ici bravo, je t'offre un câlin #x1f917 (je déconne je ne suis pas tactile#x1f92d)

J'avais adoré tous les romans que j'avais lus de Céline Denjean. Mais celui-ci qui a pour récurrence les violences faites aux enfants est trop tortueux et m'a déçu ! La Major Louise Caumont, cinquante-deux ans, de la brigade de Tarbes enquête sur le meurtre de Marie-France Bellegarde. La victime a été retrouvée morte, les bras en croix, dénudée, le pubis rasé et un petit cadenas dans le vagin. Le meurtre de cette mère de famille de six enfants ultra catho est attribué au thanatopracteur. Ce serial killer a déjà vingt et une victime à son actif. Mais deux mois après cet homicide un élément calendaire l'innocente. Louise Caumont et ses collaborateurs Violaine Menou et Thierry sont chargées de reprendre l'enquête. Ils se mettent à rechercher un imitateur du tueur qui connait certains détails confidentiels non révélés à la presse de son modus operandi. Ils s'intéressent de plus près à la famille Bellegarde. Les enfants sont éduqués selon un modèle très rigide, celui de l'église catholique traditionnelle. Et la famille est moins lisse qu'il n'y paraît. Kléber, le père de famille à la douceur dérangeante cache quelques secrets non avouables. Luc, onze ans, le fils cadet a vu ce qu'il n'aurait pas dû voir et depuis son comportement pose problème. Quant à la seule fille du foyer Marie, treize ans, triste et aux regards fuyants, elle a juré de se taire. Dans le même temps, Philippe Georgel, enquêteur en recherches privées est missionné par le neveu de Roseline Blanc. Elle a mystérieusement disparu depuis cinq mois. Cette sexagénaire membre active de l'Association Tous Solidaires était une femme dévouée. Elle louait ses trois T2 cinq francs six sous à des personnes en grande difficulté. Le détective à la vocation policière contrariée à cause de sa petite taille découvre alors que cette disparition en cache six autres. Des jeunes filles qui ont bénéficié de l'aide de l'Association ont elles aussi disparus sans que personne ne s'en inquiète. Ce roman noir fait écho à l'affaire Notre-Dame de Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques et avait tout pour être un coup de cœur. Malheureusement, il y avait trop de tiroirs à ouvrir et j'ai eu bien du mal à garder le fil.

Céline Denjean saisi son lecteur dès l'entame du récit et ne le lâche jamais jusqu'à la chute qui en laissera plus d'un pantois. Deux histoires s'entremêlent sans que nous puissions tirer sur le fil pour dérouler la bobine avant le terme de ce scénario macabre et haletant. Bravo !