À couper le souffle : Le livre de Alexis Laipsker

2eme roman de Alexis Laipsker que je lis 2eme coup de coeur 2eme claque !!! Que vous dire de plus que : "ce roman est à couper le souffle" Alexis Laipsker nous tient littéralement en haleine durant tout le récit. Dés le début, on plonge dans cette intrigue et le ton est donné. La traque commence. On lit en totale apnée. Les pages se tournent à une vitesse folle. L'addiction est là ! Impossible de lâcher ! Des chapitres courts. Une plume totalement immersive et percutante. Un suspens et une tension qui montent crescendo. Une lecture oppressante. Et ce duo Venturi / Menthe à l'eau qui fonctionne à merveille. Tous les ingrédients sont là pour en faire un très très bon polar ! J'ai dévoré ce roman ! Quel talent ! Un seul conseil : plongez vous aussi dans cette intrigue menée de mains de maître. Pour ma part je compte bien continuer de découvrir les autres romans que je n'ai pas encore lus. J'attends vos commentaires #x1f601#x1f601

Attention roman puissamment addictif et flippant. C’est le grand retour de mon duo chouchou : Venturi et Menthe à l’eau. Comme à l’accoutumée @alexis_laipsker nous entraîne dans une histoire oppressante, une lutte contre le temps. Le duo a 17h pour retrouver la fille de Venturi enterrée vivante. La narration décompte le temps restant et nous place aux côtés d’Emma Venturi ce qui crée une angoisse supplémentaire. J’avoue avoir transpiré avec elle, avoir ressenti le manque d’air.et ce silence lourd assourdissant … J’ai aimé encore et toujours le personnage de Venturi, véritable cowboy prêt à tout y compris au pire afin de retrouver sa fille. Ses remarques percutantes, son ton irrévérencieux, ses manières d’ours sont tellement justes. J’ai vibré avec Menthe à l’eau qui tente le maximum pour éviter que son mentor dérape et commette l’acte ultime. Ce n’est pas le plus sanglant des romans d’@alexis_laipsker mais quel plaisir de suivre cette course contre la montre. Encore un coup de cœur.

Dix-sept heures. C’est le temps qu’il reste à vivre à Emma. Emma Venturi. La fille du Comissaire Venturi, plus connu sous le nom de Cow-Boy. Rien que ça, ça présage une lecture intense. Une course contre la montre qui se ressentira jusque dans notre manière de tourner frénétiquement les pages et d’envoyer promener sans ménagement toute personne qui tentera de nous en détourner. Oui, ma sociabilité frise le zéro pointé quand j’entame ce genre de récit. Cow-Boy et Menthe-à-l’eau (Olivia Montalvert), c’est un duo improbable que j’adore. Flic bourru, mais diablement efficace, Cow-Boy s’exprime presque exclusivement en gueulant. Menthe-à-l’eau, elle, analyse la psychologie des criminels avec énormément de finesse, mais une conviction qui ne peut jamais atteindre les 100% tant espérés par Venturi. Pour l’heure, un malade s’amuse à enfermer des gens vivants dans un espace réduit, les promettant à une morte certaine au terme d’un supplice si cruel qu’ils finissent par l’attendre plus que la redouter. C’est au Commandant Sarkissian que revient le privilège de se lancer sur les traces de ce taré qui a déjà fait plusieurs victimes. Le pire étant que le criminel prend un malin plaisir à informer police secours. Il livre les emplacements dans un timing millimétré, calculé pour générer une frustration vénéneuse chez les policiers : celle de ceux qui ont effleuré la vérité du doigt, mais trop tard ! Lorsque le nom de la nouvelle victime tombe, Sarkissian n’a aucun doute. Même mis sur la touche par sa hiérarchie, il est hautement improbable que Venturi s’asseye sagement en attendant qu’on lui ramène la dépouille de sa fille. Tout ce qu’il y a à tenter, il le tentera… Et voilà cette double enquête, l’officielle et l’officieuse, qui démarre dans un tempo effréné, car chaque seconde compte. L’écriture de Laipsker pulse, on court littéralement au rythme de chapitres très courts et qui alternent les points de vue, y compris celui d’Emma, enfermée. Ce rythme de diable sied à cette course contre la montre à l’issue potentiellement fatale. Venturi devra affronter deux cauchemars : celui d’arriver trop tard, et celui, plus intime, de lever le voile sur les parts d’ombre de sa propre fille. Sa quête l’amène à découvrir trop de choses qu’aucun père ne voudrait explorer, mettant à mal ses doux souvenirs de cette petite fille qu’il a bercée, consolée, élevée. Moi qui aime particulièrement les répliques cinglantes de Venturi, rarement dénuées d’un humour de potache, force est de constater que, cette fois, il n’a évidemment pas le cœur à plaisanter. Pour autant, son tempérament borderline aura ici tout loisir de s’exprimer, plus tranchant que jamais, abandonnant la dérision pour une lucidité brutale ! Il n’a effectivement rien à perdre, et il distribuera quelques baffes sans le moindre état d’âme ! C’est furieusement jubilatoire pour le lecteur ! Quelques rebondissements placés méthodiquement permettent à l’histoire de ne jamais ralentir, si bien que le lecteur n’aura de répit qu’une fois la dernière page tournée… Et encore… Évidemment que j’ai adoré. Des personnages attachants qui mélangent grandes gueules et réparties affûtées, une intrigue fiévreuse, un scénario parfaitement ficelé… Franchement, c’était taillé pour me plaire !

En bref : Même si le roman n'est pas du tout sanguinolant, l’angoisse et la claustrophobie font que nous nous laissons facilement embarquer. De quoi ça parle ? Une première victime est retrouvée (à quelques secondes près) asphyxiée dans un tombeau hermétique. L’assassin prévient les policiers pile pour qu’ils arrivent presque à son dernier souffle. Quand la fille de Venturi fait également parti des victimes enlevées, une course effrénée d’exactement 17 heures commence… Mon avis : Bien que j’aime les romans d’Alexis Laipsker pour cette effusion de sang, je dois avouer qu’ici aussi, ça été diablement efficace ! Même pas une goûte, rien, mais alors une angoisse permanente entre les enquêteurs qui courent après la montre et la victime (Emma Venturi) et sa très longue agonie. Elle oscille entre instant lucide, souvenirs et folie. J’ai beaucoup aimé le fait que l’on est la perception de la victime. Même si ça été fortement angoissant j’avoue (ah je suis claustrophobe alors ça été un cauchemar !!). J’ai adoré aussi ce Venturi sans filtre aucun, encore pire que dans les trois premiers tomes. Il fait absolument tout ce qu’il peut pour sauver sa fille, même contrer la loi. Et franchement c’était vraiment jouïssif de contourner les règles. Menthe-à-l’eau comme toujours, manque de confiance en elle, mais ne pouvant compter sur les coups de pied aux fesses de Venturi, elle prend enfin cette confiance qui lui fait défaut, et pour le coup, ça lui va franchement bien ! Bon et puis, le psychopathe qui fait vivre ce calvaire à ses victimes est pas mal barré aussi, comme toujours ce côté psychologique travaillé et convaincant. Les descriptions cinématographiques, la plume tout entière, même si j’ai trouvé qu’elle est un peu plus franche et crue qu’habituellement, je dois avouer que l’évolution de l’écriture d’Alexis me plait particulièrement. Sachant qu’il s’agit ici du dernier tome, j’ai hâte de voir ce que le prochain roman donnera forcément. Car la boucle est bouclée cette fois, et même si s’est avec un petit nœud dans l’estomac que j’ai dit au revoir à Venturi et Montalvert, j’ai été plus que ravie de partager leurs enquêtes !