Doucement renaît le jour : Le livre de Delphine Giraud

J'ai de nouveau été subjuguée par le 2ème roman de Delphine Giraud, Doucement Renaît le Jour. Connie, trentenaire, fleuriste à Vouvant en Vendée, a failli se faire renverser par un VTT alors qu'elle courait, seule, en forêt. Cet incident, lui ai fait se souvenir furtivement d'un épisode de son passé: elle se voit, enfant, avec un vélo rouge. Pourtant, elle n'a jamais su faire de vélo... Intriguée, elle va rechercher dans la boite à souvenirs de sa mère décédée d'un cancer 2 ans auparavant. Là, oh surprise, elle retrouve une photo d'elle avec un vélo rouge et avec un garçonnet beaucoup plus jeune qu'elle à ses côtés. Qui est-ce ? Pourquoi l'a t'elle oublié ? Elle finit par découvrir qu'elle a un fils de 5 ans son cadet, tétraplégique qui vit dans un institut, Le Phénix, pas loin de chez elle en suivant son père un soir. Mat ne peut plus parler et ne bouge que quelques doigts et la tête.... La mémoire lui revient par brides alors qu'elle renoue avec son frère, Mat. Mais elle n'arrive toujours pas à se souvenir des circonstances de l'accident qui a rendu celui-ci handicapé. Ce livre d'une très grande sensibilité parle de handicap, du regard sur le handicap, de dépression post partum, de secrets et des dégâts qu'ils occasionnent. Beaucoup de retournements et de suspense au fur et à mesure où Mat et Connie se rapprochent et que les souvenirs refont surface. Une lecture qui met du baume au cœur.

Ce roman articulé autour du handicap et d’un secret de famille est extrêmement bien écrit. Les personnages sont attachants et touchants. Connie a un caractère bien trempé et Mat une rage de vivre que des non handicapés pourraient lui envier. Ces 2 personnages sont extrêmement bien entourés avec entre autres, Phil, Babeth, David, Janelle, Julie et Firmin. Le tout crée une ambiance charmante, heureuse et porteuse d’espoir. La double temporalité apporte de la profondeur au récit. La plume de l’auteure est fluide, délicate et ne tombe pas dans l’ultra sentimental. Ce livre que j’ai dévoré, je le considère comme un feel good car il traite un sujet sensible de manière très positive, se concentrant sur le bon, allant au-delà du difficile. On dit qu’il n’y a pas de problème s’il n’y a pas de solution et ce roman illustre parfaitement cela. Une lecture émouvante mais qui fait du bien, qui remet les choses en perspective. Je vous recommande cette leçon de vie.

Ce livre trainait dans ma bibliothèque depuis un petit moment et j'avoue qu'il me faisait de l'oeil. Sa couverture rose et fleurie a toute de suite attiré ma curiosité. J'ai bien aimé ma lecture même si le début trainait un peu en longueur, j'ai fini par m'attacher au personnage. Les sujets traités sont forts comme le handicap, la tolérance et les liens familiaux. Une très jolie lecture que je recommande.

Connie 25 ans fleuriste épanouie, découvre par hasard une photo d'elle petite fille sur un vélo, accompagnée d'un petit garçon. Elle n'a souvenir ni de ce vélo ni de cet petit garçon. Elle interroge son père qui hésite à lui révéler la vérité. Ce petit garçon, c'est son petit frère, âgé de vingt ans. Hémiplégique, il vit dans un établissement spécialisé. Il ne lui en a jamais parlé parce que c'était la volonté de leur mère. D'abord furieuse contre son père, elle décide de rencontrer ce frère et de rattraper le temps perdu. J'ai eu un peu peur au début. La livre démarrait comme en feel-good, et ce n'est pas mon genre préféré. Et puis, les pages passant, je me suis vraiment prise d’intérêt pour cette histoire car c'est finalement une très belle histoire, avec des sentiments authentiques, des personnages attachants. Un très agréable moment passé avec Connie et Mat, et les personnages qui les accompagnent.