Felicità : Le livre de Serena Giuliano
Valentina organise des mariages sur le lac de Côme. Elle adore son métier. D'autant qu'elle peut compter sur une équipe en or. (Et aussi sur Totò, son fidèle teckel nain.)
Sauf que, depuis peu, sa
team fait bien plus que l'assister : elle la maintient debout. Car Vale ne se remet pas du départ d'Azzurra, sa meilleure amie. Elle ne trouve du réconfort qu'auprès de Bianca, sa filleule d'un an.
Il faut pourtant continuer d'avancer : des couples lui ont confié l'orchestration du
plus beau jour de leur vie – et cette mission est parfois pimentée de surprises...
De (auteur) : Serena Giuliano
Expérience de lecture
Avis Babelio
dominiquemorlhon
• Il y a 1 mois
je croyais prendre un risque car le premier livre que j'avais lu de cette autrice, hôtel portofino, m'avait pas laissé une bonne impression, c'était un livre sans plus, là je me suis régalé avec ce petit livre qui m'a fait passé un très bon moment je vous le recommande, car cette histoire vous fait un grand bien, le style est enlevé et on ne quitte plus ce livre qui n'est pas bien gros, je vous le concède
Carlita29
• Il y a 1 mois
J’ai beaucoup pleuré pendant cette lecture ! J’ai particulièrement aimé que pour une fois, même si l’amitié est souvent présente dans les histoires de serena giuiliano, que cette fois ci elle soit en plein cœur de l’intrigue. Le deuil fait partie aussi intégrante de l’histoire et rend un belle hommage au lien d’amitié qui ne sont pas souvent mis en avant de cette façon. En effet, perdre un amie proche est tout autant douloureux que perdre un membre de la famille. Cette histoire démontre bien l’importance de l’amitié dans notre vie, de ce liens qui s’impose à nous mais que l’on chérît toute notre vie. J’ai vécue cette histoire différemment des autres histoires de l’autrice (j’ai lue tous ses livres et je les attends chaque année avec impatience) car pour moi il est plus un hommage à l’amitié en général, plutôt qu’un livre avec une intrigue qui nous prend tout du long.
mathymarius
• Il y a 1 mois
Résumé: À Milan, la vie de Valentina bascule le jour où sa meilleure amie Azzurra perd la vie dans un accident de voiture. Elle laisse derrière elle Federico, son mari d’origine sicilienne, et leur petite fille d’un an, Bianca qui est aussi la filleule de Valentina. Dévastée par ce drame, Valentina décide de créer une adresse mail à Bianca pour lui écrire, au fil des mois, le récit de son amitié avec sa mère, comme un témoignage de ce lien indéfectible. Valentina est wedding planner. Depuis huit ans, elle organise des mariages sur le lac de Côme, épaulée par une équipe: Fabio, le fleuriste passionné ; Laura, une cheffe transgenre qui tient une trattoria à Milan mais cuisine pour les mariages le week-end ; et Ludovica, son assistante fidèle. Elle partage sa vie avec Toto, un chien offert autrefois par Azzurra pour apaiser une rupture difficile. Mais le deuil est alourdi par une autre blessure : Federico annonce qu’il part s’installer en Sicile avec Bianca, incapable de rester dans une ville trop chargée de souvenirs. Malgré sa douleur, Valentina poursuit son travail. Le premier mariage de la saison est celui de Livia et Fabrizio. Le père de la mariée finance entièrement la cérémonie, et sa fille se montre capricieuse, exigeante, souvent déraisonnable : elle veut un orchestre au lieu d’un DJ, un décor précis malgré les prévisions météo menaçantes, et impose ses choix jusqu’aux boutons de manchette du marié. Le jour J, devant l’hôtel, elle exige que Fabrizio change ses boutons pour ceux qu’elle a choisis. Blessé, il prend la fuite à bord de la Rolls de location, et ne revient pas. Le deuxième mariage est celui de Diane et Richard, un couple qui célèbre ses 50 ans de mariage par un renouvellement de vœux organisé par leur fille Juliette. Mais lors des préparatifs, Valentina découvre que les deux époux vivent depuis vingt ans avec des amants respectifs, dans une forme d’accord tacite et paisible. Le jour de la cérémonie, ils font un discours sincère et touchant : ils n'ont pas cherché à se faire vibrer, mais à faire équipe, à rester parents, à construire autrement. Cette révélation bouleverse Juliette, qui réalise qu’elle-même vit une relation qu’elle n’a plus le courage de poursuivre, et trouve enfin la force de divorcer. Tout au long du roman, Valentina reçoit des appels masqués auxquels elle refuse de répondre. Ce n’est qu’à la fin qu’elle découvre qu’ils proviennent de Gilda, sa sœur aînée, une femme manipulatrice avec qui elle a rompu tout lien. On apprend alors qu’Azzurra avait découvert un jour que Gilda avait eu une liaison avec Federico, bien avant leur mariage, lors d’une période de séparation. Valentina, mise au courant à l’époque, avait préféré taire la vérité pour ne pas faire souffrir son amie. Mais le regard d’Azzurra, au moment de la révélation, avait dit l’essentiel. Les deux femmes étaient restées fâchées une année entière avant de se retrouver. Depuis, Valentina a coupé les ponts avec sa sœur, incapable de pardonner. En automne, Valentina organise le mariage de Carlo et Simone, un couple homosexuel. La famille de Simone refuse d’assister à la cérémonie, mais, contre toute attente, l’une de ses sœurs finit par venir. C’est un mariage simple et bouleversant, célébrant l’amour malgré le rejet. Pour son anniversaire, Valentina reçoit une surprise : Federico et Bianca viennent passer la journée avec elle à Milan. Ce moment suspendu réchauffe son cœur. À la fin de l’année, Valentina décide de partir à son tour en Sicile, pour passer du temps auprès de Bianca et renouer avec une forme d’apaisement. Enfin, elle se rend au cimetière sur la tombe d’Azzurra. Le roman se clôt dans le silence et l’émotion de cet adieu, mais aussi dans une forme de paix retrouvée. Analyse: Dans Felicita, l’auteure propose un roman ancré dans l’intime, où l’éclat des cérémonies nuptiales contraste avec les brisures invisibles de l’âme. Sous des apparences solaires et romanesques, se cache une méditation plus grave, sur le manque, la transmission, la mémoire affective. Le roman s’organise autour d’une succession de mariages, que l’on pourrait croire anecdotiques mais qui fonctionnent en réalité comme miroirs de la psyché de Valentina. Chaque cérémonie incarne une variation sur l’amour et ses modalités: fusionnel, toxique, désabusé, résilié. Cette structure itérative donne au récit une forme de mosaïque symbolique, où chaque fragment éclaire un aspect de la condition amoureuse. Livia et Fabrizio, par leur crise spectaculaire, dénoncent une conception autoritaire et consumériste de l’amour; Diane et Richard incarnent la cohabitation des fidélités parallèles, faisant de l’amour un contrat moral plutôt qu’un absolu passionnel. Enfin, Carlo et Simone, par leur combat silencieux, opposent l’éthique de la sincérité aux injonctions sociales. Ce théâtre des unions est contrebalancé par la discrétion affective de Valentina. Wedding planner, elle orchestre le bonheur des autres mais vit dans un déchirement intérieur permanent. Ce paradoxe, organiser des célébrations tout en pleurant une perte, confère au personnage une profondeur mélancolique, et donne à l’ensemble une dimension quasi-bachelardienne : le décor féérique est traversé de fractures invisibles. Au cœur du texte palpite un autre fil rouge, plus discret mais tout aussi décisif: celui de la sororité, au sens large du terme. D’une part, la relation entre Valentina et Azzurra, fusionnelle, fonctionne comme une matrice émotionnelle, un amour platonique dont la puissance rappelle les grandes amitiés tragiques de la littérature. Mais ce lien se trouve terni par une autre sororité, littérale cette fois: la relation avec Gilda, la sœur biologique, dévorée par la duplicité, la violence. L’opposition Azzurra/Gilda n’est pas seulement narrative. Elle figure deux conceptions du lien: l’une fondée sur l’écoute, l’autre sur la manipulation. Et dans ce duel, Valentina choisit l’amour électif plutôt que l’attachement biologique, suggérant que la vraie famille est celle que l’on choisit. Le style de Serena Giuliano, tout en simplicité apparente, se distingue par une économie expressive très maîtrisée. Sans jamais tomber dans le pathos, elle joue sur une pudeur du sentiment, un art de la demi-teinte émotionnelle. Les phrases sont souvent brèves, rythmées, ouvertes à l’oralité, mais certaines envolées lyriques percent à travers les descriptions de paysages, de gestes, ou de souvenirs. Les touches d’humour, nombreuses, souvent portées par les personnages secondaires permettent d’éviter l’étouffement émotionnel. Ces personnages forment une communauté bienveillante, presque utopique, qui contrebalance les blessures profondes du passé. Le roman se clôt dans une forme de récurrence poétique. Valentina revient à la source, sur la tombe d’Azzurra, comme pour refermer le cercle ouvert par le deuil initial. Mais ce retour est aussi un départ: vers la Sicile, vers Bianca, vers une forme nouvelle de maternité symbolique. Ce n’est pas un happy end, mais un choix de la vie contre le chagrin, de la continuité contre l’effondrement. Serena Giuliano ne propose pas de résolution spectaculaire, mais une recomposition douce de l’âme, une lente remontée vers la lumière. Avec Felicita, l’auteure signe un roman délicat, qui parle autant de l’amour que de ses absences, autant du bonheur célébré que des failles tues. Sous le vernis d’un roman de divertissement, se cache un texte pudique, où l’on sent vibrer, entre chaque mariage et chaque silence. Critique: 12,86/20 Après le lumineux Villa Gloria, Serena Giuliano revient sur les origines d’un de ses personnages à travers Felicità, récit aux accents mélancoliques centré sur Valentina, wedding planner endeuillée, et Bianca, fille de son amie défunte. Ce préquel s'inscrit dans la droite lignée du roman feel good à l’italienne, avec ce qu’il faut de tendresse, d’émotion et de soleil pour adoucir la rudesse des thèmes abordés. Sans toutefois parvenir à l’intensité narrative de son successeur. Le roman s’articule autour d’un axe principal: le deuil. Sujet délicat que l'auteure traite avec justesse, sans jamais céder à la facilité du pathos. Si la subtilité n’est pas toujours au rendez-vous, le ton reste mesuré, empreint d’une certaine retenue bienvenue. Le deuil n’est pas ici un événement dévastateur, mais une expérience intime, sourde, qui innerve le récit en profondeur. Il ne s’agit pas d’explorer l’effondrement, mais la reconstruction, lente et fragile. Serena Giuliano esquisse les étapes du chagrin avec douceur, parfois un peu trop, au point de laisser le lecteur sur le seuil d’émotions qu’on aurait souhaité plus viscérales. L’amitié féminine, cœur battant du livre, se veut sincère, intense, mais manque parfois d’aspérités. Elle se déploie selon une trame assez convenue, la meilleure amie disparue, la sœur toxique, la transmission symbolique à la fille orpheline, qui peine à surprendre. Si la relation entre Valentina et Bianca se révèle touchante, on regrette l’absence de diversité dans les formes d’attachement. Une amitié unique, presque exclusive, occulte la possibilité d’autres liens, qui auraient pu enrichir le propos. L’émotion est bien là, mais comme policée, contenue dans les limites d’un canevas un peu trop balisé. Les personnages secondaires, eux, confirment l’un des talents de Serena Giuliano: dessiner en quelques traits des figures attachantes. La cuisinière, les collègues, la famille de Federico, tous apportent une touche d’humanité bienvenue. En revanche, la famille de Valentina semble en retrait, à peine esquissée, comme si l'auteure avait choisi de recentrer la dynamique affective autour d’une famille choisie, concept souvent exploré dans le genre, ici traité avec justesse. La cohérence émotionnelle est respectée: ce sont les amis, les collègues, les amours présents qui prennent le relais, dans un élan collectif de soutien discret. Côté style, Felicità se lit avec facilité. L’écriture est fluide, parfois un peu lisse. Moins aboutie que dans Villa Gloria, la langue conserve néanmoins ce ton chaleureux, accessible, qui fait la marque de l’auteure. On y décèle une volonté de saisir l’intime sans le surligner. Mais on regrette une forme de retenue stylistique qui empêche l’émotion de pleinement affleurer. La narration coule bien, mais manque parfois de relief, d’une voix singulière qui saurait dépasser les contours du feel good traditionnel. Quant à l’ancrage italien, il s’avère plus décoratif que véritablement incarné. Si les lieux comme Milan, le lac de Côme, la Sicile offrent un arrière-plan solaire, on reste trop souvent dans une Italie de carte postale. La gastronomie, les paysages, les rituels culturels sont convoqués comme autant de balises familières, sans que le territoire ne devienne un personnage à part entière, comme c’était davantage le cas dans Villa Gloria. Seule la parenthèse sicilienne, avec la famille de Federico, parvient à restituer une atmosphère plus ancrée, plus vibrante. Enfin, si Felicità n’échappe pas aux conventions du genre: happy ending prévisible, antagonistes caricaturaux, trajectoires sentimentales cousues de fil blanc, il parvient tout de même à poser un regard doux-amer sur les fragilités humaines. La transmission, la mémoire, le temps qui passe: autant de fils rouges qui traversent le récit avec délicatesse. Le dispositif narratif de l’e-mail, sorte de capsule temporelle à l’attention de Bianca, introduit une jolie réflexion sur les liens qui perdurent malgré l’absence. On ne lira pas Felicità pour y trouver de grandes secousses narratives, ni pour sa virtuosité stylistique. Mais pour sa capacité à faire du bien, sans trop en faire. Un roman qui réconforte sans infantiliser, qui émeut sans appuyer, qui apaise sans effacer la complexité du réel. Un feel good modeste, parfois un peu trop sage, mais sincère. Le compagnon parfait d’un été sans urgence.
Sweetscoffeeandbooks
• Il y a 1 mois
Bon si vous ne le savez pas encore, je vous le redis mais ma tradition chaque année c'est d'emmener un roman de Serena avec moi en vacances. Pourquoi ? Parce que je ne suis jamais déçue, c'est une autrice dont j'achète le roman sans même lire le résumé. Et ici c'est un coup de cœur ! C'est une histoire vraiment touchante avec toujours cet humour dont Serena a le secret et des personnages si proches qu'on a l'impression de les connaître. Valentina a perdu sa meilleure amie Azzura et elle a du mal à continuer sa vie comme avant. Bianca, sa filleule, est celle à qui elle se raccroche. Elle veut absolument qu'elle connaisse Azzura et va commencer à écrire des mails dont elle fera part à Bianca à ses 18ans. C'est un peu une thérapie pour elle pour avancer dans sa vie. Valentina s'occupe d'organiser des mariages et j'ai adoré les divers anecdotes et moments marrants qu'elle rencontre. Un roman sur l'amitié et la résilience qui saura vous émouvoir en tout cas moi il m'a touché et comme toujours j'ai voyagé en Italie pour mon plus grand plaisir !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782221272329
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 208
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- Dimensions
- 222 x 143 mm
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18,90 € Grand format 208 pages