Hamlet : Le livre de William Shakespeare

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" Être ou ne pas être, c'est la question. "

Hamlet est le plus ancien représentant de l'âme moderne, du romantisme, de nos névroses contemporaines, autant de choses auxquelles Shakespeare ne songeait pas et qui n'avaient pas encore de nom. Mais qui est vraiment ce jeune homme faible et emporté, mélancolique et violent, rêveur et brutal, raisonnable et fou, poète exquis, féroce et tendre ? Un enfant heureux de vivre qui croyait à l'amitié et à la bonté des hommes, et qu'une terrible révélation va anéantir... Hamlet pleure la mort de son père. Il ressent une vive aversion pour son oncle Claudio qui monté sur le trône et qui a épousé sa mère. Le fantôme de son père fait surface pour lui dire qu'il a été tué par Claudio et demande vengeance.

De (auteur) : William Shakespeare
Préface de : Laurent Binet
Traduit par : François-Victor Hugo

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Expérience de lecture

Avis Babelio

litteraturezvous

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 11 mois

La tragédie est tellement tragique que cela en devient en comique. Étant donné qu’il s’agit de théâtre du dix-septième, le texte est un peu plus compliqué et moins accessible que d’autres pièces. Je le recommande donc davantage à des personnes férues de théâtre et aguerri dans ce type de lecture pour l’apprécier pleinement

Lutopie

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

Hamlet (père) et Hamlet (fils) : deux spectres, deux âmes en peine. Hamlet se fait le fantôme de son père mort et l'instrument de sa vengeance. Il est l'instrument de la Mort et surtout, il est déjà mort ; comme si c'était son crâne qu'on s'imagine lorsqu'on pense à lui. En effet, on pense souvent à la scène du cimetière, lorsqu' Hamlet tombe sur le fossoyeur jouant et chantant avec les crânes qu'il bêche à coeur joie. Alors Hamlet se lamente et se moque des corps en décomposition jusqu'à ce qu'il apprenne la mort d'Ophélie. Éloignons nous du titre et d'Hamlet pour nous intéresser à Ophélie. On parle souvent de la folie d'Hamlet qui se fait le bouffon du roi mais je préfère la folie d'Ophélie, cette douce sirène qui chante même dans l'eau où elle se noie, la muse de tant de tableaux magnifiques, de poètes à la vision pure. "Ophélie" d'Arthur Rimbaud I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux. Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ; Elle éveille parfois, dans un aune qui dort, Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile : - Un chant mystérieux tombe des astres d'or II O pâle Ophélia ! belle comme la neige ! Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté ! C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ; C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure, À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits, Que ton coeur écoutait le chant de la Nature Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ; C'est que la voix des mers folles, immense râle, Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ; C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle, Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux ! Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle ! Tu te fondais à lui comme une neige au feu : Tes grandes visions étranglaient ta parole - Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu ! III - Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ; Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélie flotter, comme un grand lys. Ophélie, victime d'Hamlet, de ce fou qui posa sa tête sur ses genoux. Ophélie, victime sacrificielle de Shakespeare. PS : Un article sur la symbolique des fleurs dans le tableau de Millais : https://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/millais/ophelie.htm

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Théatre
  • EAN
    9782264081100
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    240
  • Dimensions
    180 x 110 mm

L'auteur

William Shakespeare

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