Hamlet - Édition bilingue : Le livre de William Shakespeare
" Quelque chose est pourri dans l'état du Danemark ! " Le soir venu, le spectre du roi défunt hante les brumes du château d'Elseneur. Il crie vengeance. Honte à son frère Claudius, le lâche assassin ! Hamlet, son fils, l'a promis : ce crime ne restera pas impuni. Mais au bord du gouffre, voilà que le jeune homme vacille : " Être ou bien ne pas être ? " Jeu de miroirs, faux-semblants, théâtre dans le théâtre... Folie simulée ou véritable démence ? Le meurtre est pourtant bien réel. Et la mort d'Ophélie annonce de nouveaux désastres. Au cœur de la tragédie jaillissent alors les voix mystérieuses du pouvoir et de la guerre, de l'amour et de la mort. La poésie de Shakespeare fuse à chaque instant, racontant le mythe universel d'une humanité confrontée à ses démons.
" Hamlet est l'interprète de pensées et de sentiments tourmentés qui ne sont pas étroitement les siens. On y entend l'écho d'inquiétudes, d'aspirations et de déconvenues qui sont celles d'une époque et pas seulement d'elle. " Michel Grivelet.
Une édition bilingue de Hamlet dans une traduction inédite en poche de Michel Grivelet saluée par Pierre Assouline.
De (auteur) : William Shakespeare
Traduit par : Michel Grivelet
Préface de : Michel Grivelet
Expérience de lecture
Avis Babelio
MatthieuMouquet
• Il y a 2 semaines
« Être ou ne pas être, telle est la question ? » Le roi du Danemark ! Et voilà, une immense pièce de théâtre vient de se finir devant mes yeux. Vous vous rappelez de cette fameuse parole où je disais que je voulais voir des pièces de théâtre ? Je l’ai fait !!! J’ai vu Hamlet, derrière les rideaux, avant même de lire cette tragédie au rouge pourpre de la scène d’Hamlet. C’est mon papa qui m’avait proposé de voir Hamlet. De base, je devais la voir au château de Buc, mais mon papa n’a pas réfléchi : il fallait réserver en amont. C’était pour les Journées européennes du Patrimoine. J’étais assez déçu de ne pas pouvoir voir la pièce, assez peiné même. Mon père m’a presque grondé d’être déçu de ne pas pouvoir assister à ça ! Quelques jours plus tard, mon père commande une magnifique collection d’antiquité — des livres, des livres complets de Shakespeare — et dans ce sésame, il y avait le fameux Hamlet, qui attendait sagement sur son trône, sur sa page, qu’on le lise. Mon père me dit alors qu’il a retrouvé une représentation de Hamlet sur Paris, près de Notre-Dame-de-Lorette. Je lui dis : “Fonce, vas-y !” Et c’est chose faite ! Mon père et moi y allâmes au théâtre, à vingt heures du soir, en transport en commun, comme si nous traversions l’Angleterre dans notre imaginaire. C’était saisissant ! La pièce de théâtre était jouée en alexandrin : un doux refrain, une évasion de romarin dans mes oreilles de jeune poète désuet. Dire que j’ai même, après la pièce, eu l’envie d’écrire moi aussi ma propre pièce de théâtre ! C’était immersif, car la salle était minuscule, et nous étions tout proches de la scène. À certains moments, je me sentais pris dans la pièce, comme le souffleur. Un pur bonheur ! Je n’étais pas déçu, loin de là. Mais maintenant que je suis un grand féru de lecture, un immense lecteur, j’ai voulu m’attaquer à la lecture de la pièce… Eh bien, disons-le : ça m’a complètement refroidi. Mince alors, pardi ! Comment on peut dire des analepsies pareilles ! Oui, j’ai eu beaucoup de mal à lire la pièce. Pourtant, elle est courte. J’ai pris mon temps pour déguster, analyser, rêvasser sur chaque passage. Mais un goût d’ennui m’a frôlé les yeux, comme la fermeture des rideaux. Peut-être est-ce le fait que j’ai été captivé par la voir sur scène. Et que mon véritable blême, après, c’est que je ne sais plus me réjouir des longues descriptions que nous offre Shakespeare. Voilà un vrai problème ! Mais j’en conclus par une citation que j’ai écrite : « Mes poèmes, c’est un théâtre pour se parler à soi-même. Je ne vois pas où est le problème : c’est mon blême, et je n’ai pas de problème. Pourtant, je veux qu’on joue ce que je sème, J’attends toujours que quelqu’un se ramène, Comme un roi qui attend sa reine, Ou le metteur en scène qui attend le comédien ou la comédienne aux bouts de ses veines. » Alors oui, je suis, comme disait Hamlet, celui qui joue son propre rôle vu par un comédien. Je veux bien être saisi d’immersion, telle une question philosophique. Ce raisonnement — être ou ne pas être, telle est la question — résonne profondément en moi. Peut-être est-ce mon côté couche-tard, poète philosophe, qui aime se perdre dans la réflexion. Mais moi, lecteur, qui lis la pièce, je perce la vérité absolue. Et pourtant… Je ne veux pas être Hamlet.
BlueEden
• Il y a 1 mois
Je pense que j’aime beaucoup l’écriture de Shakespear pour le côté un peu tranchant et « humoristique ». Ici, on retrouve un peu tout ça et contrairement à Roméo et Juliette (que j’ai lu le plus récemment), j’ai beaucoup plus apprécié cette pièce. Il y a quelques longueurs, mais le début et la fin sont complètement happants. Je ne connaissais absolument pas cette pièce (mis-à-part l’intrigue générale) ce fut donc une découverte totale et je dois dire que c’est beaucoup mieux que ce que j’imaginais.
PlumedeChat
• Il y a 1 mois
J’ai trouvé la plume de Shakespeare étonnamment accessible mais sans pour autant manquer de poésie. C’est magnifique, j’étais pendue à chaque vers ! L’histoire est si forte en émotions, pleine de suspense, de retournements scénaristiques tragiques… les personnages sont imparfaits mais profondément attachants et vivants, surprenants et marquants. Hamlet est sans aucun doute dorénavant un de mes classiques préférés !
Ngc
• Il y a 1 mois
Le roi du Danemark est mort, son frère Claudius reprend le trône et séduit la femme de l'ancien monarque, dont le fils, Hamlet, est scandalisé par le deuil bien trop rapide de celle qu'il juge comme opportuniste. Un spectre semblant en tout point être le fantôme du roi défunt vient alors lui dénoncer le fait que sa mort est le fait de Claudius et lui somme de le venger. Tout en laissant de côté toute envie de rétribution punitive envers sa mère... Hamlet est une œuvre bien plus dense et foisonnante que Macbeth, plus volumineuse tout simplement. Mais on est loin de s'en plaindre car l'intrigue reste d'une simplicité et d'une clarté absolue, les personnages sont en nombre relativement restreint pour ne jamais diluer cette sensation et le rythme reste soutenu du début à la fin. Et si la base de la trame est bien la vengeance, la multiplicité des thèmes abordés et des propos relatés fait que la pièce n'a jamais besoin de trouver un second souffle. Tout semble s'enchaîner naturellement. Ainsi le personnage d'Ophélie servira à Shakespeare (entre autres choses) à parler d'amour et des questions gravitant autour comme la condition sociale (Polonius ne peut ainsi concevoir qu'un prince comme Hamlet puisse s'unir à sa fille simple enfant de conseiller), l'amour véritable (Hamlet concèdera à la jeune demoiselle qu'il ne l'aime pas réellement mais la trouvait belle physiquement) voir le danger du romantisme toujours un peu mensonger. Laërte pourrait-être quant à lui le personnage symbolisant les conséquences, forcément funestes, de l'action de vengeance et sera le déclencheur du final macabre. Contrairement à Macbeth, Hamlet est beaucoup moins orienté vers le fantastique (hormis ce qui concerne le spectre) et vers la notion de Mal et de maléfique. Gertrude, la reine, si l'on peut critiquer la durée de son deuil et son manque d'honneur suite au choix rapide et "incestueux" (tel qu'il est qualifié dans le livre) de se lier au frère de son défunt mari, est pourtant épargnée par le Spectre, et de fait par Hamlet qui, sans lui pardonner, réduit son ressenti à une humiliation (par la pièce de théâtre) et à une confrontation verbale pleine d'aigreur et piques cyniques. Même Claudius, objet de la haine d'Hamlet, n'est pas fondamentalement présenté comme un méchant absolu, tyrannique même si bien sûr sa volonté de conservation de pouvoir le pousse au crime. Ainsi Shakespeare mon tout son talent dans la nuance et dans la fragilité des apparences. Dans Macbeth on pouvait trouver le Mal absolu dans les personnages de Macbeth et sa femme... avant de démontrer que cela n'était pas tout fait exact si l'on rentrait plus profondément dans les faits. Entre la présentation des personnages sous un certain angle et la nature de leurs actes (avec les causes et conséquences morales qui en découlent) il y a une différence qui fait toute la puissance de l'écriture du dramaturge. C'est ce que l'on retrouve donc dans Hamlet sous un angle différent avec des personnages finalement moins entourés d'une aura négative et pourtant froidement monstrueux dans leurs actes. Le talent de l'auteur est indéniable pour construire sur une intrigue courte et simple, tout un développement autour de personnages dont on identifie très rapidement les caractéristiques, et qui pourtant ont tous des degrés de lecture psychologique plus élargis que prévu. La plume de Shakespeare est effarante de beauté, de style et d'efficacité et donne un relief incroyable à chaque intervention, souvent long monologue captivant. Loin de se résumer au bizarrement très célèbre "être ou ne pas être", ce drame en cinq actes est un trésor de phrasé qui enchante du début à la fin.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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            - Genres
- Classiques et Littérature , Théatre
 
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            - EAN
- 9782221248300
 
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            - Collection ou Série
- Pavillons Poche
 
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            - Format
- Poche
 
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            - Nombre de pages
- 688
 
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            - Dimensions
- 185 x 124 mm
 
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12,00 € Poche 688 pages
 
               
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                  