Il était deux fois : Le livre de Franck Thilliez, Florian Wormser

Voici la suite du manuscrit inachevé ,J ai adoré me plonger dans cette deuxième histoire qui fait beaucoup de rapel sur le 1 er tome et la recherche de l énigme finale donne un plus à cette histoire. Hâte de découvrir la suite, de me plonger dans se labyrinthe en espérant ne pas devoir tous relire car je pense qu il y a des suptilités peut être ratées. Merci mr thilliez

Quand une panne de lecture pointe son nez, il me faut un truc doudou, une valeur sûre (oui Thilliez fait partie de mes lectures doudou #x1f62d). Ça faisait longtemps que je n'avais pas plongé dans un de ses romans, et celui-ci traînait depuis sa sortie dans ma PAL. Je ne vais pas avoir grand chose à dire en vérité, puisque, encore une fois, c'était un sans faute. Excellent, du début à la fin. Thilliez a le don de nous mener par le bout du nez, le tout avec une intrigue solide et des explications médicales/scientifiques toujours intéressantes. Je n'ai pas vu le temps passer en parcourant les pages. Il n'est pas classé dans mes préférés de l'auteur (Rêver et Pandemia sont pour moi les meilleurs) mais j'ai quand même passé, comme d'habitude, un excellent moment de lecture !! #x1f60d Avec 13 livres /24 de lus, Thilliez est officiellement l'auteur que je suis le plus. #x1f60d (Abandon 1991 - essayé deux fois - et le manuscrit inachevé - mauvais mood. Je ne désespère pas de les lire entièrement un jour !)

Toujours aussi bon de lire ses livres …. J’ai adoré !!! Vu l’épaisseur du livre, je me suis dit que ça allait être long. Mais pas du tout !!! A aucun moment je me suis ennuyée, de l’action, de l’action et toujours de l’action. Bon c’est une histoire très glauque mais très bien tournée je trouve.

Avec Il était deux fois, Thilliez lâche les freins. Plus de réalisme. Plus de garde-fous. Juste un concept de malade, une mécanique à l’allemande, et un sens du vertige qui ferait passer Black Mirror pour une émission de yoga. T’as un flic. Sa fille a disparu. Il se réveille… douze ans plus tard. Sans souvenirs. Et avec ça, Thilliez t’embarque dans un labyrinthe qui change de forme à chaque chapitre. C’est pas une enquête, c’est un glitch narratif. Tu lis, tu crois savoir, et puis non. Tu reviens en arrière, tu grattes les pages comme un fan de Lost qui cherche les indices. Et le pire, c’est que tout est là, sous ton nez. Le mec t’a baladé dès la ligne un. Avec calme. Avec précision. Avec le sourire. L’ambiance ? Ultra-cinématographique. Un mélange de Dark, Se7en et Inception, mais en version papier qui pue le renfermé. Des hôtels glauques, des lettres dans des livres, des réalités qui se croisent, des identités qui se dédoublent. C’est Fight Club meets Interstellar, sauf qu’à la fin, tu te rends compte que la vraie victime… c’est ta propre logique. Le style est net, sec, sans bavure. Pas de fioriture, pas de pause. Juste la tension, la parano, et l’impression constante que quelque chose t’échappe. Et c’est voulu. Thilliez ne t’explique rien. Il te fait marcher sur un fil, les yeux bandés, avec des ciseaux qui volent dans tous les sens. Et puis il y a la fin. Le genre de fin qui ne se contente pas de clore. Elle retourne tout. Tu revois le livre, tu revois tes certitudes, et tu te dis : "Putain, le gars avait tout prévu." Ce genre de plaisir tordu que seuls les très bons savent offrir. 5 étoiles, sans hésiter. Pas pour le réalisme. Pas pour l’émotion. Pour le coup de génie. Pour la maîtrise. Pour le vertige. Pour le respect du lecteur… et sa trahison.