La dernière récolte : Le livre de John Grisham

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Robert Laffont

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"Ceux des collines et les Mexicains sont arrivés le même jour. Un mercredi, en ce début du mois de septembre 1952. A trois semaines de la fin de la saison, les Cardinals de Saint Louis avaient cinq points de retard sur les Dodgers de New York ; la situation paraissait désespérée. Mais le coton montait à la taille de mon père, au-dessus de ma tête. Je l'avais surpris, avant le souper, échangeant à voix basse avec mon grand-père des paroles qu'il ne nous était pas souvent donné d'entendre ; il était question d'une "bonne récolte"."
La Dernière Récolte est très certainement le roman le plus personnel de John Grisham. Un petit bijou semi-autobiographique, qui n'est pas sans rappeler le Steinbeck des Raisins de la colère.

De (auteur) : John Grisham
Traduit par : Patrick Berthon

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Troquant la firme pour la ferme, John Grisham moissonne ses souvenirs d'enfance dans un nouveau et fécond roman. "Ce n'est pas un thriller judiciaire, écrit John Grisham en introduction à "La Dernière Récolte" (A Painted House). En fait, on n'y trouve pas un seul avocat, mort ou vif." Le dernier ouvrage de l'auteur de supers best-sellers relève pourtant du tableau de genre. Ce petit bijou semi-autobiographique est digne de rivaliser avec les meilleurs récits d'enfance au sud de la ligne Mason-Dixon, tant romanesques ("Kill a Mockingbird" de Harper Lee) que réalistes ("All Over but the Shoutin'" de Rick Bragg). Situé dans l'Arkansas en 1952, "La Dernière Récolte" est raconté par Luke Chandler, sept ans, fils unique d'une famille de planteurs de coton. Manquant de main-d'œuvre au moment de la cueillette, le père et le grand-père de Luke sont obligés d'engager une famille de gens des collines, les Spruill, ainsi que dix émigrés mexicains. Grisham décrit magistralement le système de caste qui règne de facto dans cette couche inférieure de la société, ainsi que le travail éreintant dans les champs de coton et les soucis météorologiques incessants ("Nous priions pendant des semaines pour avoir une bonne pluie... et dès que la terre était détrempée, Papy et mon père commençaient à regarder les nuages et à raconter des histoires d'inondations"). Que ceux qui craignent que tout cela ne ressemble à une version romancée de la "Veillée des chaumières se rassurent": en plus des inondations et des cyclones, l'intrigue comporte une naissance illégitime, une liaison interraciale et quelques assassinats sanglants. Et que personne n'aille prétendre que cet écrivain n'est pas un excellent narrateur... Bruce Fretts Dans son nouveau roman, John Grisham prend des risques et abandonne les avocats. À chaque année son Grisham. C'est une donnée immuable, digne de figurer dans les almanachs: depuis dix ans, au mois de février, Doubleday publie le dernier Grisham. Et chaque année, ses fans attendent que la règle soit respectée pour se précipiter sur la nouvelle production du maître du thriller judiciaire. Cette année, Grisham invite ses lecteurs chez lui. Le suivront-ils? "La Dernière Récolte" se passe dans les années 1950 dans l'Arkansas rural, l'époque et le lieu où Grisham a grandi. Le narrateur est un petit fermier de sept ans, passionné de base-ball. Tout le récit tourne autour de la cueillette du coton et il n'y a pas un avocat à l'horizon. Mais le regard acéré de ce jeune garçon se pose sur des détails et des nuances qui mettent en lumière les aléas de la vie paysanne – les conflits de classe entre familles de fermiers, montagnards et ouvriers agricoles venus du Mexique. "Cela faisait un moment qu'il me disait de temps en temps qu'il avait quelque chose qui mijotait au coin du feu", déclare David Gernet, éditeur et agent de longue date de Grisham. "Mais quand il m'a confié que cette histoire s'inspirait de son enfance dans la campagne profonde de l'Arkansas, j'ai compris que cela n'aurait rien à voir avec ce qu'il fait d'habitude." Ce qui ne change pas, en revanche, c'est la confiance que Doubleday accorde aveuglément à Grisham. Le premier tirage s'élève en effet à 2,8 millions d'exemplaires, un chiffre qui correspond à celui de ses cinq derniers livres. Mais l'éditeur a entrepris une démarche à laquelle il avait renoncé depuis longtemps avec John Grisham: il a communiqué les épreuves à la presse. "Nous avons pensé que le livre serait sa meilleure publicité," explique Steve Rubin, président et éditeur de Doubleday. Ce tirage préliminaire contenait également une lettre de l'auteur expliquant qu'il ne s'agit pas d'un thriller judiciaire. Dans ce roman, poursuit Rubin, "John est parti en quête de ses racines." Rubin de Doubleday espère que "La Dernière Récolte" fera taire les critiques qui cantonnent Grisham dans un genre bien défini. "J'ai toujours pensé que chaque livre de Grisham est différent du précédent. Mais cette fois, il m'en a vraiment bouché un coin. Je pense que si [les lecteurs] ont aimé ses thrillers judiciaires parce qu'il sait raconter une bonne histoire, ils ne seront pas déçus. C'est un narrateur hors pair." Bridget Kinsella, "Publishers Weekly"

PRESSE

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782221095379
  • Collection ou Série
    Best-sellers
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    384
  • Dimensions
    242 x 156 mm

L'auteur

John Grisham

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21,50 € Grand format 384 pages