La Guilde des ombres - Tome 1 Le don de mort : Le livre de Anna Triss

J’ai enfin plongé dans La Guilde des Ombres, cette saga vénérée par beaucoup d’entre vous. Et je dois avouer que rédiger cette chronique n’a pas été une mince affaire. Car, après avoir refermé ce premier tome, je sens que je marche doucement sur les traces des adeptes de la Guilde… mais il me manque encore cette petite étincelle que tant d’entre vous semblent avoir ressentie #xNaN - Premier point fort, et non des moindres : le world building. Quel travail titanesque réalisé par Anna Triss ! J’ai été littéralement happée par la profondeur, la cohérence et la densité de l’univers qu’elle déploie. Cette richesse est époustouflante, chaque détail semble avoir sa place, chaque élément s’entrelace avec soin dans une toile d’une précision fascinante. On sent une maîtrise totale, une vision claire et ambitieuse de ce monde. Et pourtant, ce tome n’est qu’introductif… ce qui laisse présager une suite encore plus grandiose. - La plume d’Anna Triss mérite également une mention spéciale. Si immersive, envoûtante, parfois poétique, toujours juste. Certaines phrases frappent par leur beauté, d’autres par leur sincérité ou leur intensité émotionnelle. L’autrice alterne à merveille entre moments intenses et instants plus légers, ce qui rend la lecture vivante. Et surtout, sa fluidité ! Les pages défilent sans qu’on s’en rende compte. C’est un roman qui se déguste lentement tant il est riche, mais qu’on dévore malgré soi, incapable de s’arrêter. - Le rythme est maîtrisé, mais un poil trop lent à mes yeux. Ce premier tome est clairement une mise en place. Les bases de l’univers, les personnages : tout s’installe progressivement. J’aime les récits qui prennent leur temps, mais je dois avouer que j’aurais aimé un peu plus d’action, un léger sursaut pour dynamiser le tout. Ce n’est pas un défaut à proprement parler, l’autrice choisit la patience, la subtilité, la lente montée en puissance. Mais c’est sans doute ce qui m’a empêchée d’avoir un véritable coup de cœur immédiat. La fin, quant à elle, nous laisse dans un flou total, déstabilisant. L’intrigue semble se refermer sans vraiment livrer toutes ses cartes, et on reste suspendu, plein de questions. Avec du recul, je trouve ça audacieux et franchement brillant : ce flou crée une tension narrative rare et donne une furieuse envie de connaître la suite, tout en me perturbant au plus haut point. - Côté personnages, rien à redire ! Ils sont construits À LA PERFECTION. Je suis déjà amoureuse de Panama. C’est une protagoniste complexe, entière, imparfaite, terriblement humaine. Son évolution au fil du récit est dingue et très bien écrite. Elle m’a profondément touchée. Et puis il y a d’autres personnages secondaires, mystérieux, intrigants… comme Khamar #x1f914 où Ankin, qui laisse présager un rôle clé dans les tomes suivants. - La romance est dérangeante tout en étant brillante. Malsaine, troublante, mais d’une justesse psychologique rare. Anna Triss ne cherche pas à enjoliver les émotions de ses personnages : elle les explore dans toute leur complexité, leurs fêlures, leurs contradictions. C’est dérangeant, mais brillamment exécuté, et cela mérite d’être souligné. En résumé, ce premier tome de La Guilde des Ombres est une introduction magistrale à un univers d’une richesse folle. Si je n’ai pas encore ressenti le coup de foudre que d’autres ont eu, je sens que je n’en suis pas loin. J’espère que la suite viendra allumer cette fameuse étincelle, celle qui transforme une très belle lecture en véritable obsession. J’aimerai tellement devenir une adepte de La guilde moi aussi #x1f979 Sachant que le tome 2 semble lui aussi poser encore les fondations, je me dis que le coup de cœur viendra peut-être avec le tome 3… et je suis déjà impatiente d’y être #x1f5a4

J’ai eu le plaisir de découvrir le premier tome de la saga « La Guilde des Ombres », intitulé « Le Don de Mort », d’Anna Triss, dans sa très belle édition poche. Et quelle découverte ! Ce roman est un véritable coup de cœur, une immersion totale dans un monde captivant, dont on ressort avec une seule envie : se plonger dans la suite. L’autrice nous embarque dans un univers d’une richesse incroyable. Chaque détail est pensé avec minutie, offrant une toile de fond complexe et cohérente pour l’intrigue. On sent qu’elle a bâti ce monde avec passion, et cela transparaît à chaque ligne. Ce premier tome est brillamment introductif, prenant le temps de nous présenter les enjeux et les personnages clés de cette histoire. La plume quant à elle est absolument addictive. Fluide, entraînante, elle nous happe et ne nous lâche plus. Les près de 800 pages s’envolent sans que l’on s’en rende compte. C’est un véritable tour de force que de maintenir un tel niveau d’engagement sur une telle longueur ! un premier tome magistral, une entrée en matière réussies. J’ai hâte de me jeter sur la suite pour retrouver Panama et découvrir les sombres secrets de la Guilde des Ombres ! Amateurs de fantasy, foncez sans hésiter.

Je referme la dernière page tellement frustrée. Me dire qu'après plus de 800 pages il se joue quelque chose d'aussi intense sur les dernières lignes. Comme si, l'auteur avait placé tout le sensationnel de son histoire en porlogue et en épilogue. Et finalement je me dis, quelle brillante idée! Deux scènes particulièrement captivantes, au début et à la fin, et au milieu 800 pages. 800 pages pour revenir à petits pas sur l'évolution de l'héroïne et du contexte de la saga. Certains ont trouvé cela trop long, trop lent, moi j'ai trouvé cela tellement intelligent, tellement subtil. Et si ce fut lent, je ne me suis jamais ennuyée, car j'ai trouvé le récit trés bien écrit. Ce qui manque souvent en darkfantasy ou romantasy. Ainsi, dés cette intense scène de prologue, nous découvrons unejeune fille assez surprenante. Puis l'auteur débute son récit par un retour en arrière de 5 ans. C'est là que commence toute l'histoire de notre jeune héroïne, Panama, orpheline au destin tragique. Elle est reccueillie par deux Ombres de la fameuse Guilde des assassins. En effet, la petite fille a un don particulier pour tuer, don qui lui vient directement de la déesse de la mort. Elle est repérée par Fournaise, un des deux Seigneurs qui dirigent la guilde des ombres. Trés vite elle devient sa fille adoptive et l'apprenti de Faucheur, Haut-maître de la guilde, le plus talentueux des assassins. Seule humaine à la peau blanche et aux cheveux roux parmi les Elfides à la peau grise, elle est méprisée et souvent malmenée par tous ceux qui évoluent dans ce monde d'assassins. Le centre de la guilde des Ombres, logé dans les sous-sols de la ville aux 1000 vices. Une atmosphère particulièement sombre et peu morale. C'est là que Panama va grandir et apprendre les arts de la Mort. Les tortures, les différentes techniques de mise à mort, le combat, les armes et les poisons, le camouflage... Ses seuls réconforts: son ami Vines, apprenti comme elle, qui semble échaper aux mauvais esprits des autres, et son maître semi-elfide beau et charismatique à souhait. Ce dernier est son mentor, son modèle, mais plus encore son béguin puis son amour inavouable. Panama y retrouve une figure masculine qu'elle idéalise malgré son tempéremment froid voire insensible. Le roman est long. Lent. Il pose l'univers. Il pose une trame narrative qui tisse des fils par petites touches. On suit Panama, pas à pas, dans son apprentissage. On ne passse pas de ses 11 ans à ses 16 ans en un clin d'oeil, par une ellipse. Non, l'auteur prend le temps de nous faire découvrir la personnalité de l'héroïne, de revenir sur son passé, les relations qu'elle construit avec les autres personnages, tout ce qu'elle ressent en évoluant dans ce Monde d'assassins. On y découvre avec elle, une hierarchie, des pratiques et des codes, et une mytologie autour de la déesse de la Mort. C'est particulierement maccabre, sombre, parfois dérangeant. Pourtant l'héroïne est touchante, naïve et drôle, fougueuse et rebelle à l'image de son âge. Une véritable ado. Tout dans les extrêmes, lorsqu'elle aime elle aime à fond, lorsqu'elle déteste elle y va de son chapelet d'insultes. Le tout m'est apparu assez bien mené et crédible. Panama n'est pas l"héroïne parfaite, elle est maladroite, souvent punie, elle fait des cauchemars, elle doute, elle aime, elle rêve, elle rate, elle recommence, elle s'en veut, elle pose des questions qui dérangent, elle apporte sa touche de jeunesse et d'insoucience dans ce monde de brutes, avant de devenir incroyablement forte et attachante. Le personnage se construit lentement. C'est réellement trés bien écrit et intelligent. On suit parallelement un personnage du nom d'Ankin dont on sait trés peu de choses, mais que l'auteur nous fait découvrir par petites touches. Si bien que l'on se retrouve à la fin avec des indices et révélations qui laissent présager une suite assez intéressante. Alors effectivement j'ai lu de-ci, de-là, que certains avaient été gênés par cette romance malsaine. Une gamine amoureuse d'un adulte "centenaire", déjà en couple avec une femme détestable. Comment une jeune fille qui refuse de tomber dans les pièges des hommes, tombe-t-elle si facilement sous son charme ? Comment cette adolescente idéalise-t-elle autant ce type si antipathique ? Encore une fois cela paraît plausible, logique, et correspond à l'âge et aux fêlures psychologiques de Panama. L'héroïne devient éperduement amoureuse d'une figure rassurante, protectrice d'un père, d'un grand frère, du premier homme qu'elle trouve aussi beau, de celui qui passe autant de temps avec elle, et lui porte toute son attention. Bref de l'adulte qui va devenir son monde, sa bouffée d'oxygene. Bien que je reste totalement d'accord sur la relation malsaine et toxique que cela représente, Cela ne m'a pas choquée, car, je le redis, dans la psychologie des personnages cela fait sens. Et il faut bien se l'avouer, la fin annonce une intrigue amoureuse bien plus complexe à venir. Enfin il y a pas mal d'énigmes, et des personnages secondaires qui n'ont presque rien révélé, et j'ai véritablement hâte d'en découvrir davantage dans les prochains tomes. Pour ma part ce fut une trés belle découverte.

« Nous sommes tous destinés au baiser de la Mort. Seuls les dieux sont immortels ». La célèbre Guilde des Ombres règne dans la ville de Clepsydre. Cette Guilde compte dans ses rangs, des assassins elfides depuis des siècles, qui opèrent grâce à leurs armes mais également grâce à leur Don. Nous allons suivre Panama, une jeune fille qui va devenir une nouvelle recrue de cette guilde. Mais Panama, contrairement aux autres membres, est une humaine… c’est la première fois que cela arrive. #128293;#128293;#128293;#128293; Une excellente lecture! J’ai adoré ce premier tome. Malgré l’épaisseur du livre, cela se dévore ! Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Il s’agit d’une dark fantasy destinée à un public adulte #8252;#65039; Il va être question de mort, de magie, de dragon, de poison, d’assassin, d’apprentissage. C’est vraiment bien fait. L’univers est riche et bien construit. J’ai adoré l’ambiance. Il y a de l’humour et de la répartie. Nous avons des personnages travaillés et intéressants. J’ai juste été un peu embêtée par la romance qui s’installe mais je suis curieuse de voir la tournure que cela va prendre. C’est un très bon premier tome qui annonce une saga vraiment prometteuse #129321;