La maison de mon père : Le livre de Akos Verboczy
Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d'automne, pour un séjour d'une semaine. Il a l'intention de revoir ses anciens amis, sa famille, son premier amour. De parcourir de bas en haut son arbre généalogique, ou du moins ce qu'il en reste, du petit cousin hooligan aux grands-parents qui dorment paisiblement, l'espère-t-il, sous les pierres moussues du cimetière.
Avec Petya, son compagnon d'enfance, il forme le projet d'aller visiter la maison que son père a chérie pendant des années, qu'il a longtemps espéré recevoir en héritage, mais qui a sombré avec tout le reste. Cette maison du lac Balaton, ancien pressoir de vignoble, à flanc de colline, où l'on entrait en passant par le grenier. Il faut donc s'empresser de griffonner sur un napperon le plan pour s'y rendre, mais ce geste n'est-il pas aussi dérisoire que de vouloir retracer les contours d'un rêve dont on émerge à peine avant qu'il nous échappe à jamais ?
De (auteur) : Akos Verboczy
Expérience de lecture
Avis Babelio
georgia78
• Il y a 6 jours
C'est un livre de retour aux sources d'un hongrois qui est parti vivre au Canada enfant suite au remariage de sa mariage. Il reste quelques jours en Hongrie piur revoir sa famille, d'anciens amis, son 1er amour de jeunesse et surtout la maison de son pére. A chaque fois, ce fit l'occasion de nous livrer ses sentiments, des anecdoctes et surtout son passé familial. Malheureusement j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs mais également des passages intéressants.
btampigny
• Il y a 5 mois
Ce roman autobiographique nous emmène en voyage avec le narrateur qui revient pour une courte halte dans son pays natal, la Hongrie, alors qu'il est installé au Canada depuis son adolescence. J'ai beaucoup aimé suivre ses pérégrinations, son regard vif sur ses souvenirs d'enfance, sa quête initiatique à la recherche des fantômes du passé et des personnes qui l'ont accompagné pendant une bonne partie de sa vie. Une écriture fluide, assez mélancolique, qui traduit bien combien il est parfois difficile de se confronter à son propre passé, sans porter un jugement trop hâtif et en gardant une forme de tendresse. Une belle photographie des vestiges du temps qui passe.
FslC
• Il y a 5 mois
Le narrateur est né en Hongrie et vit depuis de longues années au Québec où se trouvent une partie de sa parenté, ses amours, ses emmerdes, sa vie quoi… Il revient pour quelques jours à Budapest espérant voir sa famille restée au pays et retrouver une maison au bord du lac Balaton où l’enfant qu’il fut a passé des moments merveilleux auprès d’un père fantasque, qui aimait plus que tout « les femmes…, la bouteille… et les paysages de son pays…». Derrière cette quête à sauts et à gambades, nostalgique et sans pathos, du haut en bas d’un arbre généalogique bien secoué par les vents de l’Histoire, se lisent les questions vertigineuses agitant toute personne qui a quitté son pays de naissance pour en investir un autre : en fin de compte, d’où sommes-nous et de quel bois sommes-nous faits ? Au fil du temps, que reste-t-il des liens qui nous unissent au passé et à ceux que nous avons aimé, parents et ami.e.s ? Dans la construction de nos souvenirs, quelle part a le rêve, l’imagination, le fantasme ?... L’écriture précise et sensible est mise au service d’un moment de lecture profond et poétique autant que triste et doux. Ce livre fait partie de la sélection des 68 premières fois et voyage auprès des lecteurs/lectrices engagé.e.s dans l'aventure. Merci à l’équipe organisatrice pour cette belle découverte !
Melusine29900
• Il y a 5 mois
Un court roman sur les traces du passé. De retour à Budapest pour une semaine, un jeune homme, exilé depuis des années au Québec, tente de renouer avec ses souvenirs : un ami d’enfance, un premier amour… et surtout, cette maison au bord du lac Balaton que son père chérissait. Une maison presque fantasmée, symbole d’un lien père-fils jamais vraiment abouti. Ce texte m’a laissé une impression douce, un peu mélancolique. L’écriture est pudique, sensible, sans débordement. On suit les pensées du narrateur comme on feuillette un vieil album photo : il y a des instants tendres, d’autres flous, et une forme de distance, comme si les émotions restaient en sourdine. J’ai parfois eu l’impression de lire un récit autobiographique, tant certaines scènes sonnent juste. Il y a peu d’action, mais une vraie sincérité dans la façon de parler du père, de l’absence, des souvenirs. On sent que ce voyage est autant intérieur que géographique. Côté style, quelques expressions m’ont interpellée – conséquemment, quetaine, agathachristiesque… Un vocabulaire un peu suranné, peut-être hérité du français québécois. Surprenant, mais pas désagréable. Ce que j’ai préféré, c’est l’atmosphère. Le texte nous balade dans les rues de Budapest, évoque discrètement l’histoire du pays, les changements, les cicatrices. C’est un fond intéressant, même si parfois j’aurais aimé qu’il prenne un peu plus de place mais ça c'est mon penchant pour l'Histoire :) En résumé, une lecture simple, sobre, avec une vraie sensibilité. Ce n’est pas un coup de cœur, mais un joli moment, calme et introspectif. À conseiller à celles et ceux qui aiment les récits de filiation et les retours aux sources !
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Romans , Roman Étranger
-
- EAN
- 9782493206954
-
- Collection ou Série
-
- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 304
-
- Dimensions
- 207 x 146 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
21,00 € Grand format 304 pages