L'Archipel des oubliés : Le livre de Nicolas Beuglet, Valérie Muzzi

Le dernier opus d’une trilogie commencée avec « Le dernier message » mais qui peut se lire indépendamment des précédents. Deux inspectrices à la poursuite d’une organisation planétaire, qui veut, de manière autoritaire, entraîner l’humanité dans un bonheur virtuel et lénifiant. Un scénario similaire à celui des romans précédents, mais une dernière partie et une postface assez militantes, avec un exposé très manichéen de nos futurs possibles, la face claire étant assez idéaliste. Un rythme haletant, avec beaucoup d’action du début à la fin, sans nuire pourtant à la qualité des dialogues, riches, construits et documentés

Dernier livre de la trilogie. C'est avec grand plaisir que nous retrouvons Grâce et Sarah ensemble pour conclure cette histoire. J'ai beaucoup apprécié ce dernier livre. Je l'ai même dévoré. On y retrouve toujours quelques caricatures un peu exagérées de certains personnages ou parfois des passages je trouve personnellement un peu trop longs pour expliquer la philosophie des protagonistes. Mais ce ne sont que des détails.

J’étais vraiment curieuse de découvrir *L’Archipel des oubliés*, qui réunit pour la première fois deux héroïnes que j’apprécie beaucoup : Sarah Geringën et Grace Campbell. L’idée de croiser les deux trilogies de Nicolas Beuglet était excellente, et j’étais impatiente de voir comment leurs personnalités allaient cohabiter au sein d’une même enquête. Leur duo fonctionne plutôt bien : entre méfiance, confrontation et complicité naissante, les interactions sont intéressantes. L’auteur sait jouer avec leurs forces et leurs failles respectives. Comme souvent avec Beuglet, le roman s’appuie sur des thématiques fortes et actuelles : technologie envahissante, disparition de la vie privée, isolement social, épuisement des ressources… C’est ce que j’aime dans ses thrillers : ils vont au-delà de l’enquête et nous amènent à réfléchir à notre société. Malgré ces points positifs, j’ai trouvé ce tome un peu en dessous des précédents. Le rythme, très intense au départ, ralentit dans la seconde moitié. Certaines explications alourdissent la narration, et j’ai ressenti quelques longueurs qui ont un peu freiné mon enthousiasme. Je ne regrette pas ma lecture, loin de là, mais je n’ai pas été totalement embarquée comme avec *Le cri* ou *Le dernier message*. À réserver aux lecteurs qui ont lu les tomes précédents — sinon, on risque d’y perdre beaucoup.

J'ai commencé la lecture de ce roman pleine d'entrain pour deux raisons : La première, je venais de terminer le passager sans visages qui m'avait bien plus. La deuxième ? Un crossover entre CAMPBELL et GERINGEN, je me suis dit wahou cela risque d'être intéressant vu l'opposition des deux personnages. Le soufflé est quelque peu retombé. Je n'ai pas totalement adhéré et j'ai eu hâte que ma lecture se termine. La première partie est vraiment haletante, on est à fond dans l'enquête pleine de rebondissements, mais la fin avec pour thématique le complotisme politique m'a déçue et j'avoue avoir sauté certains passages concernant des idéologies politiques. Une lecture en demi-teinte pour ma part.