Le Hobbit : Le livre de John Ronald Reuel Tolkien

Quelle joie de replonger à nouveau dans une histoire de Tolkien ! Toujours aussi envoûtant, agréable à lire et surprenant. Évidemment tout y est, le scénario génial, les personnages attachants (même les nains les plus bourrus #x1f609) et surtout la poésie omniprésente. Nous sommes plongés dans cet univers incroyable qui a l'air plus vrai que nature. Tout comme "Le Seigneur des anneaux", ce récit est agrémenté de chants et de poèmes qui s'inscrivent dans les différentes cultures des peuples. Je recommande évidemment ce livre à tous les fans pour une rererelecture... #x1f601 mais aussi à tous les nouveaux lecteurs de Tolkien pour qui je conseillerais d'ailleurs de commencer par ce livre pour continuer ensuite avec "Le Seigneur des anneaux" un peu moins digeste selon moi. Bonne lecture à tous ! #x1f4d6#x1f4da

https://auxmotsinsatiables.wordpress.com/2014/12/28/le-hobbit-de-j-r-r-tolkien/

Quelle drôle d’aventure que ce texte ! J’ai un passif compliqué avec J. R. R. Tolkien, et Le Hobbit signe, de ce que j’ai pu observer avec cette lecture, est un premier pas vers la reconnaissance et ma réconciliation avec l’auteur ! J’ai lu il y a presque une quinzaine d’années Le Seigneur des Anneaux et ce livre-ci, ainsi que regardé les six films de l’univers sans n’avoir su apprécier aucun d’entre eux. Je n’ai pas compris l’engouement, et ai, à dix ans seulement, formé un avis tellement contradictoire face à l’avis général que j’ai intégralement oublié tout ce qui concernait cette série, cet univers, cet auteur. Désormais, à plus de vingt ans, je remets les pieds dans le plat après m’être remis à la fantasy, et je reviens sur ma vision que je pensais pérenne. Rentrer dans Le Hobbit, c’est découvrir les prémices de cet univers de la Terre du Milieu, le commencement de l’écriture et de l’érection de cette immense conception de Tolkien, univers qu’il mettra ensuite en scène dans la grande plupart de ses écrits. Le Hobbit est sa première apparition officielle (car bien que ce texte soit la première œuvre dite « de fiction » de l’auteur, celui-ci a auparavant signé de très nombreux poèmes – parfois rédigés vingt ans avant Le Hobbit – qui s’ancraient sans vraiment le dire, de façon précoce, dans cet univers), et c’était assez touchant de voir déjà une telle maîtrise d’un univers encore neuf et qui pourtant semblait déjà très calculé, très affirmé et conceptualisé. Il n’est pas très bien exploité, dans Le Hobbit, l’œuvre primaire, et le sera beaucoup mieux dans Le Seigneur des Anneaux, mais celui-ci est déjà marqué par de nombreuses conceptions, théories, avec un marquage de créatures bien cernées et définies (autant que nombreuses), des lieux d’exceptions et qui ne sont qu’un faible pourcentage de la carte de la Terre du Milieu… Le Hobbit, c’est une odyssée, une quête bien définie et qui se solde à la fois comme une réussite et un échec. Un Hobbit du nom de Bilbo Sacquet (non Bilbon, comme dans l’outrageuse version française des films de Peter Jackson) se voit interpelé par Gandalf et presque enlevé par une troupe de nains à la recherche d’un trésor et d’un passé perdus. La cocasserie du commencement du roman, doublée d’un humour particulièrement anglais qui peut rappeler Pratchett ou Gaiman (ceux-ci ont dû bien s’inspirer de Tolkien), plonge directement le lecteur dans une histoire pas comme les autres : ce n’est pas un simple roman (tome unique de surcroît) de fantasy, mais une philosophie propre aux personnages décapants, une façon de raisonner, une certaine manière de rédiger, aussi (car la narration n’est pas sobre du tout, mais pleine d’emphases, d’adresses au lecteur, de retours en arrière, de digressions…). Il n’y a pas cette diction simplifiée ou pédante des univers imaginaires, où le narrateur pense que tout est acquis par le lecteur dès le commencement, qu’il peut y avoir dans la fantasy d’aujourd’hui ; c’est un texte qui marque les débuts de la fantasy moderne, en soi, car publié il y a presque cent ans, en 1937. Bon, même si cela s’entend que j’ai bien apprécié cet ouvrage, je n’ai pas été le plus conquis au monde non plus. Le ton très comique omniprésent dans le livre prouve vraiment la cible d’origine de ce livre : les enfants. Car bien que Le Seigneur des Anneaux fût rédigé à l’égard des adultes, Le Hobbit était écrit pour les enfants et est souvent resté collé à cette étiquette que l’on s’efforce désormais de retirer. À la lecture, je n’ai pas trouvé l’écriture si enfantine que cela… Ce n’était pas complexe, mais ce n’était pas si aisément lisible non plus à mon sens, donc bon, en revanche le ton, la comédie, les personnages, l’accélération et résolution facile des multiples péripéties montrent son public véritable. Le Hobbit n’est pas un mauvais roman, loin de là. J’ai vraiment bien apprécié me (re)plonger au sein de la grande aventure des nains et de Bilbo ! C’était un récit globalement léger, à la fin tout de même émouvante de dire adieu aux personnages qui ne finissent pas tous épargnés… Le Hobbit est le premier gros roman de Tolkien et bien que cela se sente, il n’en était pas moins désagréable. {16}

Je relis tous les ans le hobbit et c'est toujours un plaisir de me re-plonger dans cet univers. Tolkien, c'est ma madeleine de Proust depuis 2000. Il ce lis très facilement et rapidement , pour ma part ce livre ,est une bonne introduction pour commencer a lire de la fantaisie