Le Seigneur des Anneaux - Tome 1 La Fraternité de l'Anneau - Collector : Le livre de John Ronald Reuel Tolkien
Aux temps reculés de ce récit, la Terre est peuplée d'innombrables créatures : les Hobbits, apparentés à l'Homme, les Elfes et les Nains vivent en paix. Une paix menacée depuis que l'Anneau de Pouvoir, forgé par Sauron de Mordor, a été dérobé. Or cet anneau est doté d'un pouvoir maléfique qui confère à son détenteur une autorité sans limite et fait de lui le Maître du monde. Sauron s'est donc juré de le reconquérir...
De (auteur) : John Ronald Reuel Tolkien
Traduit par : Daniel Lauzon
Expérience de lecture
Avis Babelio
GilBooks
• Il y a 4 semaines
Relu avec une immense tendresse, au moment où mon fils découvre la trilogie pour la première fois. J’avais 12 ans quand j’ai suivi Frodon hors de la Comté pour la première fois, et 30 ans plus tard, la magie opère toujours. Avec cette lenteur assumée, on a le temps de s’attacher aux personnages, de comprendre que ce monde a une Histoire. C’est un voyage qui démarre dans la nature et les rires, et qui bascule progressivement dans l’inconnu. J’ai adoré voir mon fils s’émerveiller devant Tom Bombadil ou s'inquiéter pour la petite troupe traquée par les Nazgûls. Un vrai moment de transmission. Tolkien reste un maître conteur.
Stoffia
• Il y a 4 semaines
Le Seigneur des anneaux est une trilogie sur la corruption du pouvoir et sur la capacité qu'ont les impuissants à résister et vaincre ceux veulent les soumettre. Je sais, ce n'est pas ce qu'a retenu une certaine tradition de la fantasy qui préfère croire qu'en mettant la bonne personne sur le trône, les choses iront mieux. Mais il y a bien une raison pourquoi ce n'est pas Aragorn qui détruit l'anneau. C'est que Tolkien n'aime pas les héros. J'imagine que ça prend bien un auteur qui a connu le pire de la Grande Guerre pour parler d'espoir de façon si juste et efficace. Ce n'est pas parce que personne ne viendra nous sauver qu'il n'y a pas d'espoir. C'est parce que nous avons en nous la force de nous opposer au mal qui ronge le monde qu'il y a de l'espoir. Ainsi, dans ce premier tome, la bataille entre Gandalf et les Nazgûl est en ellipse. Comme l'est celle entre Gandalf et le Balrog. Comme le sont Aragorn qui chasse Gollum, ou Glorfindel qui repousse les Neufs dans la rivière. C'est aussi la raison pour laquelle le livre se termine à la séparation de la Communauté-Fraternité, plutôt qu'à la mort de [masquer] Boromir [/masquer] comme le fait le film. Ces batailles héroïques sont d'une importance toute secondaire. Au lieu de cela, on a beaucoup de gens qui discutent sur la route, parlent de leurs doutes, de leurs émotions. Ils prennent leur bain ensemble, se prennent la main, se font des calins... Ils chantent aussi. Et ici, la nouvelle traduction de Daniel Lauzon fait vraiment toute la différence. Les chansons sont bonnes, on en vient même à les fredonner parce que les rimes et les mesures sont respectées. Par deux fois, des personnages s'aident à écrire des poèmes. Aragorn aide Bilbo à écrire un poème sur ses ancêtres. Puis, à la mort de Gandalf, Sam aide Frodo à en faire un qui lui rend hommage. Voyant tout ça, je ne peux que dire : Le Seigneur des Anneaux propose des modèles de masculinité positive comme on en voit rarement en fiction. Mais revenons au thème principal : pourquoi est-ce que le sale travail revient aux hobbits? C'est la question que pose Frodo à Gandalf qui lui répond : "Soyez assuré que ce n'est pas pour un quelconque mérite que d'autres ne présentaient pas : ni la puissance, ni la sagesse. Mais vous avez été choisi : vous devez donc mettre à profit toute la force, le courage et l'intelligence dont vous disposez". En d'autres mots : Pourquoi est-ce que le travail de s'opposer au mal revient aux plus impuissants? Parce que c'est à leur porte que le mal frappe. Les Nazghûl n'embêtent ni Foncombe-Fendeval, ni le Lothlorien, ces sanctuaires où se cachent les sages, les nobles, les guerriers et les immortels. Ces gens vivent dans un passé déjà révolu et ont perdu depuis longtemps toute volonté de préserver les joies du monde. Ils ne tomberont que lorsque tout le reste aura depuis longtemps sombrer. Ils peuvent, au mieux, prodiguer conseils à ceux qui feront le sale boulot. Tout en sachant que si par miracle les petites gens gagnent, le temps des elfes sera révolu. Elrond le résume ainsi : "L'heure des Gens du Comté est venue, celle où ils quittent leurs paisibles champs pour ébranler les tours et les conseils des Grands. Qui d'entre tous les Sages aurait pu le prédire? Ou, s'ils sont sages, pourquoi s'attendent-ils à le savoir avant que l'heure ait sonnée?"
Eglantine_Sauvage
• Il y a 1 mois
Je ne vais pas risquer un 23000e avis sur ce chef d’œuvre et ajouter ma pierre invisible au monument qui lui est construit ici, et ailleurs, d'ailleurs! Je dirais juste que ce livre m’accompagne inlassablement en voyage, car il est pour moi l'essence du voyage, de la découverte, et du regard candide sur des terres inconnues. J'aime son rapport à la Nature, au Divin et au Sacré, et l'Espoir qu'il porte en lui, de faire triompher ce qui est bon.
r7vincent
• Il y a 1 mois
Il est des livres qui ne se contentent pas de raconter une histoire, mais qui s'ouvrent sur un monde tout entier. La Communauté de l’Anneau, premier tome de la monumentale saga du Seigneur des Anneaux, est de ceux-là. Ce n’est pas une lecture, c’est une quête. Le lecteur, comme le jeune Frodon, quitte l’innocence verdoyante de la Comté pour s’enfoncer dans les ténèbres croissantes d’un monde au bord de la ruine. Certes, les premiers chapitres s’étirent, entre festins, arbres généalogiques, et errances diverses. Mais ce calme trompeur est le terreau nécessaire d’une tempête à venir. Tolkien plante patiemment ses graines : des noms, des chansons, des lieux, autant de pierres fondatrices d’un monde vaste, vivant, mythologique. Quand l’Anneau quitte enfin la Comté, le récit prend l’élan du souffle ancien des épopées. Frodon, Sam, Aragorn et les autres ne sont pas que des personnages : ils sont des archétypes en quête de sens, de loyauté, de sacrifice. Chaque pas de leur voyage est une épreuve. Ce premier tome est une œuvre fondatrice, qui exige patience mais offre, en retour, la beauté d’un monde forgé comme une légende.
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Romans , Roman Fantastique & Fantasy
-
- EAN
- 9782266346764
-
- Collection ou Série
- S.F. Fantasy - Fantasy
-
- Format
- Poche
-
- Nombre de pages
- 768
-
- Dimensions
- 178 x 110 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
12,00 € Poche 768 pages