Le Seigneur des Anneaux - Tome 1 La Fraternité de l'Anneau - Collector : Le livre de John Ronald Reuel Tolkien
Aux temps reculés de ce récit, la Terre est peuplée d'innombrables créatures : les Hobbits, apparentés à l'Homme, les Elfes et les Nains vivent en paix. Une paix menacée depuis que l'Anneau de Pouvoir, forgé par Sauron de Mordor, a été dérobé. Or cet anneau est doté d'un pouvoir maléfique qui confère à son détenteur une autorité sans limite et fait de lui le Maître du monde. Sauron s'est donc juré de le reconquérir...
De (auteur) : John Ronald Reuel Tolkien
Traduit par : Daniel Lauzon
Expérience de lecture
Avis Babelio
raph572
• Il y a 2 mois
La Communauté de l’Anneau est bien plus qu’un simple roman de fantasy : c’est une œuvre fondatrice qui a redéfini les codes du genre et posé les bases d’un univers d’une richesse inégalée. Publié en 1954, ce premier tome de la trilogie de Tolkien nous entraîne dans un monde minutieusement construit (à la base il était linguiste!), peuplé de peuples anciens inspirés de la mythologie, de langues inventées, et d’une histoire millénaire tissée avec un soin d’orfèvre. L’intrigue débute de manière presque bucolique dans la Comté, un lieu chaleureux et paisible habité par les Hobbits. C’est dans ce cadre que le jeune Frodon Sacquet hérite d’un anneau mystérieux, bientôt révélé comme l’Anneau Unique, capable de corrompre et de détruire. L’écriture de Tolkien, dense et poétique, peut surprendre par sa lenteur, mais elle sert merveilleusement son ambition : donner vie à un monde crédible, presque historique. Et l'ambiance se tisse au fil des mots, des pages. Les personnages gagnent en complexité au fil du récit, ils sont d'ailleurs l'inspiration de nombreux tropes en fantasy. L’amitié sincère entre les membres de la Communauté de l'anneau est touchant, la tentation grandissante de l’Anneau, les premières pertes et trahisons... tout cela prépare le lecteur à la dimension morale de l’œuvre, qui explore la lutte entre le Bien et le Mal, mais aussi la faiblesse et la grandeur des cœurs. J'ai adoré les descriptions, chaque mot, que j'ai savouré au fil de mon aventure. J'ai eu l'impression de faire partie de la communauté. C'est plutôt la Communauté de l'anneau qui s'est infiltrée dans mon coeur. Un chef d'oeuvre à tout point de vue et n'en déplaise aux vendeurs d'aujourd'hui, ce livre serait un succès même s'il sortait en 2025.
GilBooks
• Il y a 2 mois
Relu avec une immense tendresse, au moment où mon fils découvre la trilogie pour la première fois. J’avais 12 ans quand j’ai suivi Frodon hors de la Comté pour la première fois, et 30 ans plus tard, la magie opère toujours. Avec cette lenteur assumée, on a le temps de s’attacher aux personnages, de comprendre que ce monde a une Histoire. C’est un voyage qui démarre dans la nature et les rires, et qui bascule progressivement dans l’inconnu. J’ai adoré voir mon fils s’émerveiller devant Tom Bombadil ou s'inquiéter pour la petite troupe traquée par les Nazgûls. Un vrai moment de transmission. Tolkien reste un maître conteur.
GilBooks
• Il y a 2 mois
Relu avec une immense tendresse, au moment où mon fils découvre la trilogie pour la première fois. J’avais 12 ans quand j’ai suivi Frodon hors de la Comté pour la première fois, et 30 ans plus tard, la magie opère toujours. Avec cette lenteur assumée, on a le temps de s’attacher aux personnages, de comprendre que ce monde a une Histoire. C’est un voyage qui démarre dans la nature et les rires, et qui bascule progressivement dans l’inconnu. J’ai adoré voir mon fils s’émerveiller devant Tom Bombadil ou s'inquiéter pour la petite troupe traquée par les Nazgûls. Un vrai moment de transmission. Tolkien reste un maître conteur.
Stoffia
• Il y a 2 mois
Le Seigneur des anneaux est une trilogie sur la corruption du pouvoir et sur la capacité qu'ont les impuissants à résister et vaincre ceux veulent les soumettre. Je sais, ce n'est pas ce qu'a retenu une certaine tradition de la fantasy qui préfère croire qu'en mettant la bonne personne sur le trône, les choses iront mieux. Mais il y a bien une raison pourquoi ce n'est pas Aragorn qui détruit l'anneau. C'est que Tolkien n'aime pas les héros. J'imagine que ça prend bien un auteur qui a connu le pire de la Grande Guerre pour parler d'espoir de façon si juste et efficace. Ce n'est pas parce que personne ne viendra nous sauver qu'il n'y a pas d'espoir. C'est parce que nous avons en nous la force de nous opposer au mal qui ronge le monde qu'il y a de l'espoir. Ainsi, dans ce premier tome, la bataille entre Gandalf et les Nazgûl est en ellipse. Comme l'est celle entre Gandalf et le Balrog. Comme le sont Aragorn qui chasse Gollum, ou Glorfindel qui repousse les Neufs dans la rivière. C'est aussi la raison pour laquelle le livre se termine à la séparation de la Communauté-Fraternité, plutôt qu'à la mort de [masquer] Boromir [/masquer] comme le fait le film. Ces batailles héroïques sont d'une importance toute secondaire. Au lieu de cela, on a beaucoup de gens qui discutent sur la route, parlent de leurs doutes, de leurs émotions. Ils prennent leur bain ensemble, se prennent la main, se font des calins... Ils chantent aussi. Et ici, la nouvelle traduction de Daniel Lauzon fait vraiment toute la différence. Les chansons sont bonnes, on en vient même à les fredonner parce que les rimes et les mesures sont respectées. Par deux fois, des personnages s'aident à écrire des poèmes. Aragorn aide Bilbo à écrire un poème sur ses ancêtres. Puis, à la mort de Gandalf, Sam aide Frodo à en faire un qui lui rend hommage. Voyant tout ça, je ne peux que dire : Le Seigneur des Anneaux propose des modèles de masculinité positive comme on en voit rarement en fiction. Mais revenons au thème principal : pourquoi est-ce que le sale travail revient aux hobbits? C'est la question que pose Frodo à Gandalf qui lui répond : "Soyez assuré que ce n'est pas pour un quelconque mérite que d'autres ne présentaient pas : ni la puissance, ni la sagesse. Mais vous avez été choisi : vous devez donc mettre à profit toute la force, le courage et l'intelligence dont vous disposez". En d'autres mots : Pourquoi est-ce que le travail de s'opposer au mal revient aux plus impuissants? Parce que c'est à leur porte que le mal frappe. Les Nazghûl n'embêtent ni Foncombe-Fendeval, ni le Lothlorien, ces sanctuaires où se cachent les sages, les nobles, les guerriers et les immortels. Ces gens vivent dans un passé déjà révolu et ont perdu depuis longtemps toute volonté de préserver les joies du monde. Ils ne tomberont que lorsque tout le reste aura depuis longtemps sombrer. Ils peuvent, au mieux, prodiguer conseils à ceux qui feront le sale boulot. Tout en sachant que si par miracle les petites gens gagnent, le temps des elfes sera révolu. Elrond le résume ainsi : "L'heure des Gens du Comté est venue, celle où ils quittent leurs paisibles champs pour ébranler les tours et les conseils des Grands. Qui d'entre tous les Sages aurait pu le prédire? Ou, s'ils sont sages, pourquoi s'attendent-ils à le savoir avant que l'heure ait sonnée?"
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Fantastique & Fantasy
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- EAN
- 9782266346764
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- Collection ou Série
- S.F. Fantasy - Fantasy
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 768
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- Dimensions
- 178 x 110 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
12,00 € Poche 768 pages