Les annales du disque-monde - tome 35 Déraillé : Le livre de Terry Pratchett

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Le jeune Richard Simnel le sait : son invention va révolutionner le Disque-Monde. La Poutrelle-de-fer, puisque c'est son petit nom, se déplace grâce à la vapeur. Il ne manque plus qu'un mécène pour financer le projet à grande échelle. Pour ce faire, il se rend à Ankh-Morpork où, justement, Henri Roi cherche à rendre sa fortune moins malodorante. La locomotive est née, ainsi que, forcément, la Compagnie du Chemin de fer à la tête de laquelle est placé, par le Patricien Vétérini, Moite von Lipwig, ex(?)-escroc, nouveau ministre des Postes et vice-président de la Banque royale. Mais le progrès n'est pas du goût de tous, et dans l'ombre se trament des attentats menés par des fondamentalistes nains.

" Déraillé est un excellent roman, qui continue de manière intéressante le Disque-Monde en apportant un élément moderne dans un univers d' heroic fantasy, bousculant au passage les critères du genre. " Babelio

De (auteur) : Terry Pratchett
Traduit par : Patrick Couton

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Luniver

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

Avant de découvrir Pratchett, mes auteurs favoris étaient déjà tous morts : pas de surprises donc sur leur bibliographie, elle m’était connue d’avance et je devais faire avec. En parcourant le disque-monde et tous ses personnages attachants, la donne a changé : la série ne semblait ne pas avoir de fin, ce qui m’arrangeait bien puisque je n’en avais jamais assez. La mort de l’auteur a laissé un certain vide en moi, et j’ai même envisagé de me rendre à ses obsèques en Angleterre. Déraillé est donc resté un long moment dans ma bibliothèque, car j’ai eu bien du mal à me résoudre à lire le point final de son œuvre. Le cycle s’achève donc avec les aventures de Moite von Lipwig, désigné par Vétérini pour gérer une découverte qui va bouleverser le monde : le chemin de fer à vapeur ! Idéal pour doper le commerce, favoriser les relations internationales, et aussi occasion rêvée pour le dictateur de rejoindre dame Margolotta à l’autre bout du monde sans devoir organiser un voyage d’un mois. Ce roman est assez classique dans sa structure : une invention inconnue hier et qui devient indispensable aujourd’hui, avec un tas d’habitants reproduisant un peu magiquement les mêmes comportements : fascination à regarder passer la machine, enthousiasme débordant en entendant le sifflet, … Pratchett développe aussi les sujets du féminisme et du racisme, avec les revendications sociales des gobelins à être inclus dans la société, l’affirmation de certains nains à se revendiquer .. naines malgré le port de la barbe, et les difficultés que représentent pour certains groupes la perte des traditions ancestrales. Un roman plutôt agréable dans l’ensemble, même si je ne suis pas personnellement influencé par la magie des trains. Plusieurs petits pincements au cœur également (« tiens, c’est sûrement la dernière fois que je vois X ») qui a du me donner une impression générale de nostalgie qui n’existe sans doute pas pour un lecteur neutre.

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Miney

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 6 ans

Terminus, tout l'monde descend ! C'est avec une boule dans la gorge que j'ai tourné la page du dernier opus du Disque-Monde. Plus de voyages sur ce monde plat porté par quatre (cinq !) éléphants sur le dos d'une tortue qui vogue dans l'espace, plus de rencontres avec ces personnages plus dingues et attachants les uns que les autres. Bon, je dramatise : je n'ai pas fini les aventures de Tiphaine Patraque, il me reste encore un peu de temps sur ce bon vieux Disque-Monde, Miyard ! Cet ultime tome, pourtant plein de panache et de fumée, m'a moins embarquée que je l'espérais, le pincement au cœur mis à part. Les thèmes chers à Pratchett sont toujours bien présents, le vivre ensemble, la tolérance, le fanatisme religieux, la révolution industrielle... Mais mes éclats de rire fréquents d'ordinaire se sont mués ici en vagues gloussements espacés. Les traits d'humour sont moins percutants, la satire moins mordante. L'intrigue est poussive, comme une locomotive trop chargée. Elle met du temps à démarrer et ne décolle pas tout à fait vraiment, encombrée par une foule de petites choses qui rendent l'histoire certes plus crédible (les discussions avec les propriétaires terriens pour le tracé de la voie ferrée, les détails sur le wagon-restaurant, les commodités, les guides touristiques... et tout ce qui fait partie d'un voyage) mais qui additionnées ne sont pas forcément passionnantes. Moite n'a jamais été un de mes personnages favoris, mais il est heureusement bien entouré. Henri Roi, Vimaire, Vétérini... Aucun ne s'est vraiment démarqué, même si j'ai apprécié les retrouver une dernière fois. J'ai juste été un peu dubitative concernant Vétérini, que j'ai trouvé amolli : c'est un personnage qui a toujours plusieurs coups d'avance, alors le voir suivre à contre-coeur l'apparition de la machine à vapeur ne m'a pas convaincue. D'ordinaire, il aurait déjà prévu et planifié à son avantage toutes les possibilités de cette avancée technologique avant même qu'elle ne soit inventée. Au bout de 35 tomes et vu la maladie qui pesait sur l'auteur lors de l'écriture de cette œuvre, je pense que l'indulgence est de mise... Cela reste quand même une bonne lecture, intelligente et bien écrite. La déception n'est là que parce que Pratchett m'a habituée à l'excellence.

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Symphonie42

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 6 ans

Pas le meilleur tome du Disque, même s’il ravira sans aucun doute les afficionados. La faute à une intrigue assez lente à démarrer, et un Lipwig moins flamboyant que d’habitude. Mais l’univers est toujours aussi fascinant, les personnages attachants et les thèmes intéressants^^

Gaphanie

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 ans

Le 35ème et dernier opus des annales du Disque-monde. Ben ça fait quelque chose quand même... Richard Simnel débarque à Ankh-Morpork avec Poutrelle de Fer : c'est sa locomotive, il a réussi là où son père a échoué (et même laissé la vie) : domestiquer la vapeur. Henri Roi accepte de financer ses travaux, voyant là une occasion en or de faire un peu oublier ... l'autre forme d'or (liquide) à laquelle il doit tout son or, et s'ennoblir un peu, à la grande fierté de sa "Duchesse", Effie, la femme de sa vie et compagne depuis tant d'années. Le Patricien, aux aguets, flaire qu'il ne vaut mieux pas rester sur le bas-côté et contraint, ou mandate, selon le point de vue, Moite ("Légèrement humide", comme l'appellent les Gobelins) von Lipwig (si, si, vous savez, le gars des Postes et de la Banque, aussi, l'ancien escroc que Vétérini a failli faire pendre dans "Timbré") à veiller là-dessus et à développer le Chemin de fer hygiénique (qualificatif essentiel pour Effie Roi, et ce que femme veut....) En fait, Vétérini rêve de se rendre plus souvent, plus discrètement et plus rapidement en Uberwald où règne son cher alter ego, Dame Margolotta... Il devra prendre son mal en patience, d'autant qu'une bande de nains dissidents embrigadés par les grags soucieux de préserver la vraie "nanitude", après avoir détruit (ou tentés de détruire) bon nombre de tours clacs, décident de profiter de l'absence de leur Petit Roi Rhys Rhysson, en visite diplomatique auprès du Roi Diamant des Trolls pour fomenter un coup d'état. Rhys Rhysson, épaulé de ses alliés Vétérini et Margolotta, sera alors contraint de regagner précipitamment son trône en Uberwald, sous l'escorte de... Vimaire, bien sûr, qu'on retrouve avec grand plaisir, à toute vapeur sur la toute nouvelle ligne de train qui va jusqu'en Uberwald... Tellement nouvelle qu'elle n'est pas encore terminée au moment où il prend le départ. Pas de panqiue, Moite et Richard sont là aussi. Et Chicard Chique. Et Fred Côlon. Et les Gobelins. Faut pas sous estimer les Gobelins... Bref, c'était le dernier. Le Disque-monde semble s'être résolument engagé sur la voie de la tolérance et de l'ouverture, dans une société où nains trolls, humains et même gobelins peuvent enfin vivre en paix. On retrouve dans Déraillé l'humour de Pratchett à son apogée. On croise la plupart des personnages qu'on a aimés, les grands absents étant les Sorcières et le Capitaine Carotte, que j'espérais croiser une dernière fois (surtout Mémé Ciredutemps, mon personnage fétiche). Même la Mort ne fait qu'une brève apparition de principe, en clin d'oeil. Vimaire est bien là, avec le Guet, mais ne tient pas le haut de l'affiche, loin de là. Les héros de l'histoire, ceux qui sont mis à l'honneur, ce sont Moite von Lipwig, désormais honnête (?) homme heureux et marié, Henri Roi, qui le méritait bien, il faut le dire, Richard Simnel et bien sûr Vétérini. Un Vétérini différent, qui vieillit, qui s'angoisse pour la première fois en voyant les changements que la vapeur peut apporter au monde, mais... qui se ressaisit bien vite et montre et démontre qu'il n'a rien perdu de son intelligence et de son machiavélisme, même s'il a gagné en humour et en bienveillance... Hé oui, il a vieilli, quoi ! Tambourinoeud vaut aussi le détour dans cette aventure. Bon, ben voilà, c'est fini, il n'y en aura plus, des aventures dans le Disque-monde... Mais qu'est ce que c'était bien !!!

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Fantastique & Fantasy
  • EAN
    9782266277150
  • Collection ou Série
    S.F. Fantasy - Fantasy
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    496
  • Dimensions
    179 x 108 mm

L'auteur

Terry Pratchett

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9,90 € Poche 496 pages