Les cerfs-volants de Kaboul : Le livre de Khaled Hosseini

Les cerfs-volants de Kaboul est sans doute l’une des meilleures lectures de ma (jeune) existence, peut-être même LE meilleur. Rarement une œuvre m’a fait ressentir avec autant de force la haine et la violence face au colonialisme, à l’impérialisme, à la religion, à la guerre… et une aversion aussi viscérale pour un personnage, en l’occurrence Assef. L’une des dernières phrases du récit, d’un symbolisme bouleversant, m’a terriblement ému et résonne encore en moi. Je tiens à remercier Khaled Hosseini pour cette écriture à la fois fluide et accessible, qui rend ce voyage littéraire si percutant. Quant aux personnages, Amir enfant est probablement le personnage principal que j’ai le plus détesté parmi toutes mes lectures, tant son comportement m’a révulsé. Mais l’homme qu’il devient dans la dernière partie du roman m’a profondément touché : son évolution m’a réconcilié avec lui. En somme, un livre marquant, qui secoue, qui bouleverse, et qui reste longtemps en mémoire.

Quelle claque ! Khaled Hosseini m’a encore une fois retournée avec ce roman. Cette lecture est bouleversante, très intense et difficile émotionnellement par moments. J’ai d’ailleurs du mal à poser des mots sur mes ressentis à l’issue de cette lecture. Il n’est pas nécessaire de revenir sur la plume de l’auteur, fluide, sincère, riche en émotions, puissante, parfois poétique. Il est capable de décrire avec précision la beauté de son pays sans cacher la douleur de ses habitants. « Les Cerfs-volants de Kaboul » est un roman poignant qui transporte le lecteur au cœur de l’Afghanistan, à travers l’histoire de deux amis, Amir et Hassan. Du début à la fin, la lecture est empreinte d’émotion, mêlant souvenirs d’enfance, trahisons et rédemptions. Ce livre offre une plongée profonde dans la complexité des relations humaines, tout en dressant un tableau saisissant d’un Afghanistan en pleine mutation. La force du récit réside dans sa capacité à mêler l’intime et le politique, à faire ressentir la culpabilité, la loyauté et l’espoir. En refermant le livre, je ne peux que mettre à l’honneur ce roman bouleversant, qui, sans nul doute, reste gravé longtemps après la lecture, et qui nous invite à la réflexion sur le pardon et la résilience.

Je dois avouer avoir eu du mal à me lancer dans la lecture de cet ouvrage car je me perdais dans les noms des personnages/des villes/des mots arabes utilisés. Je n’ai pas réussi à m’identifier. Cependant une belle leçon de vie qui fait voyager dans plusieurs pays qui ont connu la guerre

Je l'ai trouvé long, j'ai eu du mal à accrocher avec Amir que je trouvais condescendant et méprisant envers Hassan qui lui était d'une loyauté sans faille. J'avais du mal avec le discours des personnages, il fallait vraiment que je remette dans le contexte (autre époque, autre culture). Pour autant, j'avais toujours cette envie de connaître la suite, de continuer à lire, ce récit suscitait malgré tout mon intérêt. Adulte, Amir montre une facette plus humaine et plus "sympathique". Tout bascule quand il retourne en Afghanistan, qu'il affronte son passé et qu'il fait enfin les bons choix. Le chemin de la rédemption est semé d'embûches. J'ai été particulièrement touchée par la dernière partie du livre (le dernier quart disons) qui m'a émue aux larmes, je n'arrivais plus à m'arrêter. J'étais un peu déçue par la fin que j'imaginais plus heureuse. Je ne saurais dire si j'ai aimé ce livre, mais je peux dire qu'il ne laisse pas indifférent, il est percutant. Il nous montre l'atrocité de la guerre, les conflits raciaux, le poids des traditions et de la "culture" d'un peuple.