Les cerfs-volants de Kaboul : Le livre de Khaled Hosseini
De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan.
Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible.
Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.
Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
Prix des lectrices de Elle 2006
Prix RFI-Témoin du monde 2006
De (auteur) : Khaled Hosseini
Traduit par : Valérie Bourgeois
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
morganegapv
• Il y a 5 jours
Augusto Branco a dit : « Le mal que vous faites aux autres n’affecte personne d’autre que vous-même » Cette citation résume l’entièreté de cette œuvre. Et quelle œuvre ! Magnifique, poignante, touchante ! Nous suivons la vie d’Amir, fils d’un homme riche et connu à Kaboul ; son « ami » Hassan s’occupe de leur maison avec son père. Amir est un enfant jaloux, qui veut son père pour lui tout seul, il en vient à commettre l’impensable et continuera sa vie aux Etats-Unis. Je vous conseille à toutes et tous ce livre qui se lit très facilement !
tarceldesbois
• Il y a 6 jours
Quand on se force à finir un livre, le temps paraît long. J'ai adoré la première partie, quand ils sont enfants, c'est fluide, beau, romantique, émouvant. Puis, le drame et l'exode et à partir de là, donc moitié du livre, un manque d'intérêt qui decroissait au fil des pages.
chabouquins
• Il y a 1 semaine
Sous les cerfs-volants, des cœurs brisés. Les Cerfs-volants de Kaboul est un roman à la fois bouleversant et révoltant, une plongée poignante dans l’Afghanistan meurtri par les conflits, les traditions rigides et les divisions sociales. Khaled Hosseini y dépeint avec justesse un pays en proie à une instabilité profonde, où les destins individuels sont broyés par les guerres de religion, les inégalités de classe et le poids écrasant des mœurs. Ce récit nous confronte d’abord à une société où le respect des classes et le « qu’en-dira-t-on » dictent les comportements. Amir, le narrateur, grandit dans un milieu privilégié, alors que son fidèle ami Hassan appartient à une caste inférieure, celle des Hazaras. La loyauté sans faille de ce dernier, sa douceur et son courage silencieux en font l’un des personnages les plus attachants du roman. Je regrette cependant qu’il soit si peu présent dans la seconde moitié du livre, malgré l’impact immense qu’il a sur l’histoire. L’un des passages les plus révoltants où l’on assiste impuissants à une scène d’une violence insoutenable, cristallise à la fois la lâcheté d’Amir et le silence complice imposé par la société. Hosseini met en lumière cette tension permanente entre les attentes sociales et les élans du cœur. La lâcheté d’Amir, son incapacité à agir, le poursuivra longtemps, faisant naître en lui une culpabilité déchirante. Le roman devient alors celui d’une quête de rédemption : celle d’un homme tourmenté qui, bien des années plus tard, tentera de réparer ses fautes passées. Cette forme de courage, tardive mais sincère, confère à l’histoire une profondeur morale indéniable. À travers les bouleversements que connaît l’Afghanistan – de la monarchie aux Talibans – Hosseini dresse aussi le portrait d’un pays en pleine transformation, souvent tragique. Il nous en montre les blessures, mais aussi les liens indéfectibles qui unissent ses habitants. En outre, les personnages secondaires, comme Rahim Khan ou Sohrab, renforcent cette dimension humaine, touchante, qui ne sombre jamais dans la caricature. Si certains passages peuvent sembler un peu longs, voire répétitifs, ils contribuent toutefois à installer une atmosphère pesante, à l’image du poids du passé sur les épaules d’Amir. Malgré ces quelques lenteurs, Les Cerfs-volants de Kaboul reste un roman fort, bouleversant, où l’émotion affleure à chaque page.
VirginieDoucet
• Il y a 2 semaines
Voilà des années qu’on m’a conseillé ce roman et d’autres supplémentaires qu’il est dans ma PAL. Je comprends à présent pourquoi il est devenu quasi un classique. L’histoire est prenante, les personnages assez complexes que pour qu’on ne sache pas exactement si ce sont des salauds ou des victimes, des gens qu’on aimerait côtoyer ou pas et surtout, si, dans le fond, on ne serait pas un peu pareil à certains égards. Il est rare de trouver cette subtilité dans les personnages de roman, généralement étiquetés « bon » ou « mauvais ». Outre cette richesse, le livre nous emmène dans un voyage en Afghanistan dont on ressort chamboulée. Quoi, ce pays a eu un passé riche et prospère ? Il a été autre chose qu’un champ de bataille ? On le voit passer sous régime communiste puis tomber sous les talibans jusqu’au terrible 11/9… on pense tristement aux dernières péripéties du pays et on se demande quand les habitants comme le petit Sohreb pourront enfin y vivre paisiblement et jouer au cerf-volant.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782714453112
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Adobe DRM
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12,99 € Numérique 322 pages