Les gens heureux lisent et boivent du café : Le livre de Agnès Martin-Lugand, Agnès Martin-Lugand

Un livre qui fait mal et qui répare, tout à la fois! J’ai dévoré ce roman dont le titre, à la fois doux et intrigant, cache en réalité une histoire profondément marquée par le deuil et la reconstruction. On y suit Diane, une femme brisée qui tente de se relever après une perte tragique. Pour mettre de la distance avec ses souvenirs, elle s’exile en Irlande, et ce changement de décor devient le point de départ d’un nouveau chemin, entre douleur, renaissance et ouverture à l’autre. Ce qui m’a touché, c’est la simplicité de l’écriture et la sincérité des émotions. Agnès Martin-Lugand ne cherche pas à en faire trop : elle pose des mots justes, accessibles, qui permettent de ressentir la fragilité et la force de Diane. On voyage avec elle, on partage ses silences, ses blessures, mais aussi ses élans de vie. L’Irlande est un cadre magnifique, rude et lumineux à la fois, qui accompagne parfaitement ce récit de renaissance. J’ai refermé ce livre avec un sentiment de tendresse et d’espoir, comme si malgré les épreuves, la vie offrait toujours une seconde chance. Mon seul bémol concerne la représentation des personnages homosexuels : encore une fois, on les retrouve systématiquement associés à la fête, à l’excès et à une forme de vie sans limites. En soi, cela n’est pas choquant, mais le côté récurrent et prévisible de ce cliché finit par lasser. J’aurais aimé découvrir un personnage gay avec d’autres facettes, plus nuancées, aussi profondes que celles de Diane. En résumé, Les gens heureux lisent et boivent du café n’est peut-être pas un chef-d’œuvre de littérature, mais c’est un roman qui se lit avec facilité, qui émeut sans artifice et qui laisse en soi une empreinte délicate. Une lecture que je recommande à ceux qui aiment les récits intimes, simples mais chargés d’émotions vraies.

Le titre, flattant mes deux plus grandes passions, m'a beaucoup plu. Je me suis dis qu'après une aussi bonne première impression, le livre ne pourrait que me décevoir, je ne l'ai donc pas lu. Nan ya pas de chute je n'ai vraiment pas lu le bouquin, et la seule raison pour laquelle je suis encore en train d'écrire est que Babelio vient de m'avertir que moins de 250 caractères pour une critique ça le fait vraiment pas. Enfin bref, j'espère que le livre vous a plu, 4 étoiles en moyenne pour 13000 avis c'est pas mal, je dirais chapeau bas, si j'avais un chapeau.

Les gens heureux lisent et boivent du café #xNaN#x1f327 Séduite par la promesse de la quatrième de couverture, j’attendais une immersion dans l’Irlande et un récit profondément émouvant sur le deuil et la reconstruction. Au lieu de ça, j’ai trouvé peu de paysages, beaucoup de clichés et une intrigue qui m’a laissée sur ma faim. Le personnage de Diane m’a parfois agacée, notamment dans sa relation amicale avec Félix, trop déséquilibrée à mon goût. L’écriture est fluide et le roman se lit vite (250 pages), mais il m’a manqué de la profondeur et des émotions plus travaillées pour vraiment m’emporter.

J’ai franchement bien aimé ce livre. La lecture a été très plaisante. Malgré une écriture très banale, un certain manque de crédibilité dans les faits narratifs et un côté parfois un peu trop « à l’eau de rose », je ne sais pas pourquoi, mais j’ai accroché. J’ai trouvé ce roman très immersif : je vivais les événements aux côtés de Diane, et j’ai voyagé avec elle en Irlande. Pourtant, je n’aime habituellement pas les lectures où un personnage part dans un autre pays. Car le côté descriptif dans la littérature ( qu’il s’agisse de la mer, des paysages, etc avec tout un tas de vocabulaire incompréhensible ) me barbe vite. Là, non : c’est décrit simplement, comme j’aime. Juste assez pour que mon immersion soit réussie. Attention, on est pas sur de la grande littérature hein. Ni sur un livre qui marquera les esprits. Mais dans ''son'' registre, je trouve qu'il coche les cases. Une lecture sans prise de tête, pour passer un bon moment, même si le sujet de départ n'y prête pas.