Les Scarifiés : Le livre de China Miéville

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Jeune traductrice de langues oubliées, Bellis fuit Nouvelle-Corbuzon à bord du Terpsichoria dans le but d'atteindre l'île Nova Esperium. Arraisonné par des pirates, le navire de Bellis et de ses compagnons est conduit vers Armada, improbable assemblage de centaines de bateaus hétéroclites constitués en cité franche, régie par les lois de la flibuste. Bellis y rencontrera bientôt les deux seigneurs scarifiés d'Armada, les Amants, ainsi qu'Uther Dol, mercenaire mystérieux aux pouvoirs surhumains. Un trio qui poursuit sans relâche une quête dévorante, la recherche d'un lieu légendaire sur lequel courent les mythes les plus fous. Sollicitée pour ses talents de linguiste, Bellis commence alors le plus stupéfiant des voyages, un périple aux confins du monde.

Entre dark fantasy et science-fiction, entre flibusterie et roman d'apprentissage, Les Scarifiés est avant tout un formidable livre d'aventures chamarrées, un récit où plane l'esprit de Stevenson, de Melville et de l'immense Jules Verne.

De (auteur) : China Miéville
Traduit par : Nathalie Mège

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Expérience de lecture

Avis Babelio

LeChroniqueur

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

Deuxième roman de l’univers de Bas-Lag, Les Scarifiés est un roman de Fantasy de China Miéville dans lequel l’auteur mélange les genres et fait cohabiter magie, technologie et horreurs venues des mers pour décrire une cité pirate flottante composée de centaines de navires, Armada. Bellis Frédévin, une fugitive de Nouvelle Crobuzon, est capturée par la ville mouvante, dont elle découvre peu à peu les usages et la volonté utopique plus ou moins hypocrite. En effet, si Armada libère les esclaves Recréés et les reconnaît comme ses citoyens, les objectifs démesurés de ses dirigeants, les Amants, requièrent l’obéissance et l’exploitation des citoyens, et doivent s’opposer à des forces brutales, à savoir les autorités de Nouvelle Crobuzon et les monstrueux Strangulots. Si vous aimez la plume de China Miéville, la Fantasy moderne, le mélange des genres, les aventures marines, je vous recommande chaudement ce roman qui sera sans doute l’un de mes préférés de l’auteur ! Chronique complète et détaillée sur le blog.

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Riduidel

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

Pfou, j'aurais mis le temps, mais je l'aurais fini, ce bouquin.Mais commençons par le commencement.Ce roman raconte comment Bellis, traductrice et Nouvelle-Crobuzonaise en partance, se retrouve embarquée sur une ville flottante pour un voyage aux confis du monde connu. En chemin, elle vivra des aventures peu communes, rencontrera des personnages exceptionnelles, et assistera à l'ascencion et à la chute de puissances locales. C'est une présentation très courte, mais je n'aurais pas pu faire plus sans raconter une bonne partie de l'intrigue.Maintenant, si vous voulez arrêter les spoilers, arrêtez-vous là, parce qu'il va y en avoir une sacrée dose.Je l'avais déja dit pour [b:Perdido Street Station|68494|Perdido Street Station|China Miéville|http://photo.goodreads.com/books/1170692698s/68494.jpg|3221410], [a:China Mieville|58654|Mary Gentle|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-F-50x66.jpg] est vraiment un auteur gothique. Et cette fois encore, il le montre. Dès le passage en Salkrikaltor, on sent que l'architecture n'a pas fini de pousser. Et quand on arrive en Armada, le choc devient presque physique par son intensité : une ville recomposée à partir de bateaux d'origines historiques et géographiques multiples tel lement multiples que c'en est incroyable, des personnages, humains ou pas, grouillant, se déplacant d'un bateau à l'autre, ... C'est incroyable.Alors pourtant que la ville-mosaïque de bateaux commence à m'être familière, après [b:le samouraï virtuel|830|Snow Crash|Neal Stephenson|http://photo.goodreads.com/books/1157396730s/830.jpg|493634], où elle s'agrège autour d'un ancien porte-avion de la Navy, [b:Ange mémoire|580396|Memory Wire|Robert Charles Wilson|http://photo.goodreads.com/books/1175980132s/580396.jpg|567294], et d'autres bouquins où elle se construit autrement, j'ai cette fois-ci eu l'impression de tomber sur la forme "canonique" de ce genre de construction typique de la SF. Je veux dire par là que quand on me parle d'une cité marine, construire à partir de bateaux, je pense exactement àa ça.Notez bien qu'à mon avis, cette perception est accentuée par le rôle évident que cette ville joue dans le récit. Parce que comme dans tout bon bouquin urbain, la ville dépasse le stade du décor pour atteindre celui du personnage, dont les humeurs se reflètent dans les décors ou les ambiances choisies pour les différentes scènes du roman. Sans doute aussi que la promiscuité inhérente à ce genre d'environnement aide l'auteur à nous faire basculer dans la peau de Bellis, qui découvre là un environnement exceptionnel.Le personnage principal est également un choix très intéressant dans ce roman. En effet, Bellis n'est dans toutes les étapes de cette aventure qu'un rouage peu essentiel, un témoin de l'action. [a:Miéville|33918|China Miéville|http://photo.goodreads.com/authors/1201996780p2/33918.jpg] aurait très bien pu nous attacher aux pas d'Uther Dol (c'aurait été beaucoup plus impliquant) ou, mieux encore, à ceux des Amants (c'aurait pour le coup été une très belle histoire, partir de leur séparation et remonter le temps jusqu'à leur rencontre); il préfère dans cette histoire choisir le témoin parfait : celui qui n'a aucune chance d'avoir le moindre impact sur le déroulement des opérations et qui finit par en être parfaitement conscient, mais incapable de ne pas continuer à agir. C'est un choix structurant, parce que ça lui permet d'établir une distance critique vis-à-vis d'un environnement assez incroyable et d'une intrigue pas forcément alambiquée, mais d'une échelle assez incroyable (sur laquelle je reviendrai). Et puis c'est, malgré son rôle de témoin, un personnage dont les failles sont assez intéressantes à creuser. Son attachement à Nouvelle-Crobuzon est à mon sens l'un des éléments les plus intéressants de ce roman, car il peut (où tout au moins je pense qu'il peut) être utilisé comme un moyen méta-littéraire pour faire comprendre au lecteur que, si Nouvelle-Crobuzon était le thème du premier roman dans le monde Bas-Lag, il ne sera plus évoqué que de manière lointaine dans les autres romans.Je disais que l'échelle était énorme, et je le pense. Armada est déja en soi une monstruosité, avec son Grand Erneste (qui pour moi est une référence transparente au Great Eastern), maios quand l'Advanç pointe le bout de son nez, précédé par les hommes-moustiques, on sent bien que l'échelle bascule subtilement dans la démesure. Et à partir de ce moment-là, elle ne quittera plus cette démesure avant la fin du roman. Et il ne s'agira pas seulement d'une démesure en espace, mais aussi une démesure en possibilités. Car c'est après cet hameçonage dantesque qu'on verra Uther Dol nous expliquer qu'il est devenu un guerrier possible (un concept qui suffirait d'ailleurs à me faire vouloir un récit à ce sujet), et que les Amants révéleront toute leur fouge amoureuse.Démesuré, il l'est donc, gothique également, par son architecture, ses thèmes, son décor. Et proche des oeuvres de [a:Alastair Reynolds|51204|Alastair Reynolds|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-M-50x66.jpg], toujours. ca n'est pas forcément une proximité expliquable, mais je sens que ces deux auteurs partagent un grand nombre de goûts communs, ce qui me plaît énormément.Car évidement, ce livre m'a emballé. Enfin, pas emballé; Tra,nsporté plutôt. Je me suis retrouvé derrière Bellis dans sa découverte de cette prison flottante (qui vaut quand même mieux que celles qu'on découvre au début de l'histoire), ébahi devant le génie de cet auteur et sa capacité à me faire vibrer devant son monde du Bas-Lag qui, quoi qu'on en dise, est totallement dingue. Oh, bien sûr, c'est loin d'être grand public, comme roman; Mais si vous avez apprécié [b:Perdido Street Station|68494|Perdido Street Station|China Miéville|http://photo.goodreads.com/books/1170692698s/68494.jpg|3221410], je pense que vous aimerez encore plus ce roman. Parce qu'à côté de ce que j'ai dit, il y a encore d'autres choses qui méritent d'être découvertes.

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AnyoneAndNobody

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 ans

Un conseil aux éventuel(le)s prochain(e)s lectrices/lecteurs de ce bouquin ; le résumé du roman suggère le plein d'aventures au cours d'un voyage pleins de découvertes... c'est le cas en quelques sortes mais ça se passe bien plus lentement que l'on ne s'y attend. Personnellement, j'ai aimé découvrir Armada, la façon dont elle fonctionne et disfonctionne, j'ai vraiment apprécié l'unique escale en terre étrangère sur l'île des Anopheliæ. Mais ce roman est surtout un long voyage d'observations et les personnages se sont pas conçus pour que l'on s'y attache (du moins, c'est mon impression) alors j'imagine fort bien qu'après avoir lu ce résumé alléchant qu'est la quatrième de couverture, quelques lectrices et lecteurs se retrouveront refroidi(e)s par ce qu'elles/ils lisent. Heureusement ce ne fût pas mon cas, je n'ai pas besoin de m'attacher émotionnellement à un ou plusieurs personnages pour apprécier un roman ; si l'histoire est bonne et que je la trouve bien racontée alors je suis satisfaite et China Miéville sait raconter des histoires. Certes sa façon de faire est particulière tout comme ses récits le sont mais ça me plais et c'est grâce à lui que j'ai remis le nez dans la fantasy que j'avais délaissé quelques mois (années ?) plutôt. Donc oui, ce n'est pas un récit bourré d'aventures palpitantes, de personnages trop cool qu'on adore mais je ne me suis pas ennuyée une seconde durant ma lecture.

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boudicca

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 8 ans

Lorsqu'elle embarque à bord du Terpsichoria pour fuir sa cité d'origine, Bellis Frédevin n'imagine pas que son exil la portera bien au delà des mers et territoires connus. Seulement après à peine quelques semaines de navigation, le navire est arraisonné par des pirates qui s'emparent manu militari des passagers pour les débarquer dans un endroit hors du commun. Cet endroit, c'est Armada, formidable cité flottante constituée d'un agrégat de bateaux en tout genre, dont Béliss et ses compagnons d'infortune sont désormais les citoyens forcés. L’acclimatation est rude pour cette experte en langues étrangères particulièrement attachée à sa ville d'origine, d'autant plus que la cité-pirate connaît au moment de son arrivée des bouleversements sans précédents. C'est qu'il n'est désormais plus question pour les forbans de se limiter à piller les mers et les côtes ! Aujourd'hui, la ville flottante se lance dans un projet beaucoup plus ambitieux : capturer un advanç, cette créature marine légendaire aux proportions gigantesques, et atteindre grâce à elle les confins du monde connu. Cet univers de Bas-Lag, cela fait maintenant plusieurs fois que China Mieville y revient. D'abord avec « Perdido Street Station » qui se focalisait justement sur la ville natale de l'héroïne, Nouvelle-Crobuzon, puis avec « Les Scarifiés » dont il est question ici, et de nouveau quelques années plus tard avec « Le Concile de fer » (l'occasion d'un retour à Nouvelle-Crobuzon). Autant de romans qui se sont vus décerner une multitude de prix plus prestigieux les uns que les autres, du Locus au Grand Prix de l'Imaginaire en passant par le British Fantasy Award ou le Prix Arthur C. Clarke. Et on comprend sans mal pourquoi. Le principal point fort du roman est indéniablement son univers ultra développé avec lequel, il faut bien l'admettre, on met quelques chapitres à se familiariser. Des suppléments visant à aider le lecteur novice à se dépatouiller avec la multitude de termes faisant référence à tel lieu, telle race ou telle réalité (carte, glossaire, dramatis personae...) n'auraient notamment pas été de trop. Mais une fois l'acclimatation réalisée, quelle claque et surtout quelle cité ! Organisation quartier par quartier, noms et formes des navires abritant qui un marché, qui des habitations ou qui un parc, règle stricte de circulation des ouvrages papiers, fonctionnement de la presse, corps de métiers se partageant le travail sur et sous l'eau... : pas un aspect n'est laissé de côté par China Mieville qui fait de cette ville flottante d'Armada le véritable protagoniste de son roman. Si c'est avec un désespoir bien compréhensible que l'héroïne découvre peu à peu sa nouvelle patrie, le sentiment du lecteur est quant à lui plus proche de l'admiration béate. Pas un endroit de cette cité qui n'enflamme l'imagination. La selenef du Brucolac, formidable bateau se mouvant grâce aux vents de lumière lunaire, les aeronefs survolant Armada, le quartier hanté dans lequel rode on ne sait quelles créatures, les arènes, les rayonnages de la bibliothèque s'étalant de cale et cale, le parc de Lafflin et ses plantes exotiques ayant totalement recouvert au fil des siècles leurs supports nautiques... : tout est follement original et follement grisant. N'aller cependant pas croire que la cité d'Armada, pour exceptionnelle qu'elle soit, est tout ce à quoi se limite l'univers de l'auteur, bien au contraire. C'est que l’héroïne en fait, du chemin, depuis Nouvelle-Crobuzon et la Baie de fer ! Il y a par exemple la ville de Salkrikaltorville peuplée d'humains et de Cray (créatures mi-hommes, mi-crustacés) et donc possédant des habitations et des commerces aussi bien sur que sous l'eau. Et puis il y a l'expédition de Silas Fennec sur la Mer de Crogourd chez les Strangulots, et celle de Bellis sur l'île des redoutables Anopheliae, sans oublier les mois de navigation par delà l'Océan Démonté jusqu'à l'Océan Caché à la faune et flore exotiques (« Tanneur réfléchit à toutes les choses qu'il lui reste à voir. Tout ce qu'on lui a dit exister là, dans l'océan. Les vaisseaux fantômes, les nefs fondues, les îles de basalte. Les plaines de vagues pétrifiées à l'eau grise et solide, où la mer est morte. Les lieux où elle bouillonne. Le séjour des Auspicins. Les tempêtes de vapeur. La Balafre. »). Un autre des aspects parmi les plus développés de l'univers de China Mieville est sans aucun doute son bestiaire, chose à laquelle j'ai toujours été particulièrement sensible. Ecaillots, Cactacés (hommes-cactus), fulmen (élémentaux de foudre), strangulots, gigantoplaque... : voilà un petit échantillon des différentes espèces que vous pourrez croiser au cours de votre lecture. Sans oublier les Recrées, ces hommes condamnés pour un quelconque larcin à subir des transformation physiques constituant la plupart du temps en des greffes d'appendices appartenant à d'autres espèces (l'un des protagonistes, par exemple, est un homme-poisson doté de tentacules et de branchies suite à une succession d'opérations douloureuses). Vous l'aurez compris, l'univers de China Mieville regorge de surprises et c'est avec un plaisir presque enfantin que l'on saute d'une découverte à une autre, chacune plus étonnante que la précédente. Avec un monde d'une telle richesse, il fallait une intrigue à la hauteur et là encore c'est un sans faute pour l'auteur. En dépit de ses impressionnantes neuf cent pages, le roman ne souffre en effet d'aucun passage superflu. Pas de ralentissement dans le rythme, pas de digressions : tout est utile au récit et absolument tout est passionnant à suivre. L'intrigue est ainsi ingénieusement construite puisque, dès que le lecteur pense avoir atteint le cœur de l'histoire, l'auteur parvient par divers effets de manche à relancer son récit sur une nouvelle piste encore plus enthousiasmante. On doit également à China Mieville des retournements de situation stupéfiants car totalement inattendus mais pourtant tout à fait cohérents avec les éléments que les personnages avaient jusque là pu réunir. Certaines scènes se révèlent ainsi particulièrement marquantes pour le lecteur amateur d'aventures et d'exploration, qu'il s'agisse de l'attaque des terrifiantes femmes-moustiques de l'île d'Anopheliae ou encore de la plongée claustrophobique d'une poignée de scientifiques à bord de la nef exploratrice en eaux profondes d'Armada afin d'examiner de plus près le gigantesque monstre tractant la ville. L'auteur opte pour un style fluide, efficace à défaut de poétique. Tout juste pourrait-on reprocher quelques maladresses occasionnelles (dont j'ignore si elles sont imputables à l'auteur lui-même ou à la traduction) ainsi qu'un recours un peu déstabilisant lors des premiers chapitres à des termes pointus en matière de zoologie ou de botanique (pensez à garder un dictionnaire à côté de vous au début de votre lecture, vous risquez d'en avoir besoin !) Il reste encore à aborder la question des personnages qui, toute proportion gardée, sont sans doute le point le plus faible du roman. Non pas qu'ils soient antipathiques, fades ou peu convaincants : bien au contraire. Seulement on prend très vite conscience que le véritable protagoniste du roman, c'est avant tout cette fameuse cité flottante et que les personnages auraient mérité d'être un peu plus étoffés. Bellis, par exemple, est une héroïne attachante et complexe dont on comprend sans mal les atermoiements mais de laquelle on peine pourtant à se sentir proche. Il en va d'ailleurs de même de la plupart des personnages, à l'exception notable du duo Tanneur/Shekel : le premier parvenant à toucher par sa bonté et son sens de l'adaptation, le second émouvant surtout à l'occasion de son apprentissage de la lecture, une expérience inouï pour ce jeune illettré qui réalise soudain tout ce à côté de quoi il est passé (« Il avait appliqué cette technique à d'autres sortes de mots. Il en était entouré. Les panneaux dans les rues commerçantes, derrières les vitrines, dans la bibliothèque et partout dans la cité ; sans compter toutes les plaques en cuivre qu'il avait croisé dans sa ville natale : une clameur silencieuse, à laquelle il savait qu'il n'y aurait plus moyen de demeurer sourd à partir de maintenant. Une fois venu à bout de son livre, il fut saisi de fureur. Comment se fait-il qu'on ne m'ait rien dit ? fulmina-t-il. Quel est l'enfoiré qui m'a tenu à l'écart d'un truc pareil ? »). On peut aussi regretter de voir certaines relations possédant un véritable potentiel être trop peu exploitées, qu'il s'agisse de celle entretenue par les Amants, les mystérieux dirigeants du district d'Aiguillau, ou de celle entre Bellis et Uther Dol, guerrier aux pouvoirs surhumains que l'on a bien du mal à cerner. Avec « Les scarifiés », China Mieville continue d'explorer et d'agrandir son univers qui possède déjà une richesse incroyable tant au niveau de sa géographie que de sa faune ou sa flore. Doté d'une intrigue solide et pleine de surprises, ce pavé de près de neuf cent pages se dévore avec une avidité révélatrice du talent de l'auteur et du caractère immersif de son décor. Si les personnages ne sont peut-être pas tout à fait à la hauteur du reste (tout ne peut pas être parfait...), le roman n'en reste pas moins une formidable réussite qui mériterait presque le statut de chef d’œuvre. Amateurs de récits d'aventure et de piraterie, ce livre est fait pour vous !

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782265077430
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    528
  • Dimensions
    241 x 156 mm

L'auteur

China Miéville

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25,00 € Grand format 528 pages