L'ultime avertissement : Le livre de Nicolas Beuglet, Anne-Sophie Nallino

Sorti aujourd’hui et déjà terminé. Ayant lu tous les livres de Nicolas Beuglet, j’ai adoré le thème et l’histoire de ce dernier mais j’ai comme une sensation de trop peu, d’inachevé. L’histoire est assez courte, on va à l’essentiel, et cela m’a beaucoup plu. Cependant, j’ai trouvé que le personnage d’Armand était un peu cliché, tout comme certains dialogues et que les actions s’enchaînaient très vite. Malgré cette critique, j’ai dévoré le livre, curieuse de connaître la fin. Le thème lié à l’humanité m’a beaucoup plu ainsi que le thème de l’art. Je m’attendais parfois à plus d’analyses historique et artistique (peut-être comme l’aurait fait Dan Brown…), mais justement, cela aurait peut-être été trop ressemblant à ce dernier… Enfin, ce n’est pas son meilleur livre, mais certainement pas le moins abouti non plus ! Je le recommande pour une histoire haletante et rapide !

L’ultime avertissement de Nicolas Beuglet donne cette impression d’avoir été fait dans l’urgence, afin que le lectorat le lise le plus rapidement possible et comprenne ce qui se cache derrière les mots du romancier. Il ne faut pas y voir une critique, bien au contraire, ce nouveau roman marque par son dispositif et par sa narration qui prend que très peu de pause. L’auteur nous embarque aux côtés de deux personnages, un prêtre, ancien flic, et une experte en histoire de l’art, pour résoudre le mystère autour de la disparition de quatre personnes. L’enquête débute de manière classique et très vite le récit va s’emballer et nous immerger dans une quête qui dépasse nos héros, ainsi que les lecteurs. Tout va très vite et on entre dans cette machination qui arrive sur nous comme un véritable rouleau compresseur. Le danger semble venir de partout, la paranoïa s’installe et on finit très vite par ne côtoyer que ces deux personnages. Difficile de prendre notre respiration, tant on veut connaître la vérité derrière tout ce qui vient de se passer sous nos yeux. On se laisse prendre au jeu, on tourne les pages avec une avidité folle, si bien que L’ultime avertissement se termine en une petite session de lecture. Vous l’aurez compris, l’urgence est le maître-mot de ce roman de Nicolas Beuglet. Une urgence qui fait monter la pression, qui rend tout le monde suspicieux, mais qui confère à ce mystère un pouvoir bien particulier. Impossible de poser le livre ne serait ce que quelques secondes, tant on a cette impression que les événements vont se dérouler sans nous, que l’on va perdre le fil de nos pensées, de nos avancées. Le romancier ne s’attarde pas sur les détails, ne va pas jouer sur les descriptions des paysages, alors même que l’on traverse les USA, que l’on passe quelque temps en Afrique du Sud, puis en Autriche. Le romancier n’a pas le temps, son message est bien plus important. Sauf que cette urgence, ce besoin de mettre le message, les thématiques sur le devant de la scène pourra en chagriner plus d’un. Puisque L’ultime avertissement donne cette impression de ne pas développer ses personnages, de ne pas trop s’y intéresser. Nicolas Beuglet nous donne le strict nécessaire pour que l’on s’attache un peu à eux, que l’on comprenne rapidement leurs envies, leurs visions du monde. C’est la quête qui prime et nos considérations humaines passent au second plan. Si cette impression peut gêner le début de la lecture, on se prend vite au jeu et le mystère nous happe. On se rend alors compte que les personnages nous importent pas autant que ça…

J’adore les thrillers, mais je suis une chochotte donc il me faut le parfait équilibre entre tension, léger stress et quand même pas trop d’horreur sinon je n’y prends aucun plaisir… Et vous? Celui-ci a parfaitement répondu à mes attentes!! À mi chemin entre Le cloître et Da Vinci code, il y a du mystère, des références historiques et artistiques, des indices à décrypter et de l’action. Un page-turner qui m’a tenu en haleine et que j’ai dévoré! Ça m’a permis de découvrir la plume de @nicolasbeuglet qui m’attirait (mais dont les autres titres m’effrayaient un peu #129394;). Au delà du plaisir de lecture lié au rythme du récit qui est palpitant, j’ai aimé l’idée finale, le message véhiculé et les questionnement « personnels » que ça a généré chez moi. Merci encore @xo_editions pour cette belle découverte!! ~collaboration commerciale non rémunérée, livre offert~

Enfin le nouveau Nicolas Beuglet ! Ses précédents romans aux énigmes exploitant les mystères de l'humanité étaient captivants. J'étais plus qu'impatiente de me lancer dans un nouveau titre de cet auteur. Comme pour ses romans précédents, le cadre est rapidement mis en place pour céder la place à l'action. Notre personnage principal, Felicia, est une jeune experte en art, passionnée par son métier, contactée par le fils de la famille Castelmore (qui possède une inestimable collection d'objets historiques) pour une expertise. Poussée par la curiosité et impatiente de régler ses nombreuses dettes, Felicia accepte rapidement. Arrivée au Manoir Castelmore, une immense bâtisse isolée dans une forêt enneigée, elle découvre qu'il y a un autre invité, un ancien flic reconverti en prêtre et que ce n'est pas une expertise qu'elle doit réaliser, mais la résolution de trois mystérieuses disparitions ! J'ai été très rapidement captivée par le début de l'intrigue. L'immense manoir, l'hiver glacial à l'extérieur, des personnes disparues... Cela m'a énormément plus ! J'ai également adoré le fait que notre héroïne soit experte en art et qu'on croise plusieurs objets d'une haute importance historique. Comme d'habitude, avec Nicolas Beuglet, la petite affaire prend rapidement des proportions colossales, à l'échelle de l'humanité et celle-ci n'est pas des moindres ! Les événements s'enchaînent rapidement et entrainent notre duo improvisé dans une enquête réellement haletante ! Malgré tout, est j'en suis la première déçue, ce roman n'a pas été un carton plein pour moi. J'ai eu comme une impression d'inachevé, que les actions s'enchaînaient beaucoup trop rapidement et j'avoue ne pas avoir été convaincue par le personnage d'Armand, l'ancien flic. Est-ce que c'est dû à la longueur du roman qui est un peu plus court que les autres ? Est-ce qu'il y avait trop de révélations les unes à la suite des autres ? Est-ce le fait que les héros ne soient pas de vrais policiers ? J'ai du mal à dire. L'ultime avertissement reste tout de même un bon roman, bien que, à mon sens, en-dessous des précédents titres de Nicolas Beuglet.