Luna : Le livre de Serena Giuliano

Luna, c’est bien écrit. Ça se lit bien. On voit tout l’amour que Serena Giuliano a pour ses amies et pour la ville de Naples. La plupart des personnages sont des femmes inspirantes, imparfaites, mais fortes. Le roman est parsemé de dictons napolitains, dont mon favori, «#8201;A vocca ‘nchiusa nu traseno mosche#8201;!#8201;», qui veut dire#8201;littéralement : «#8201;Quand ta bouche est fermée, les mouches ne peuvent pas y entrer#8201;!#8201;», en d’autres mots : «#8201;Ferme ta gueule, c’est mieux.#8201;» À la fin de son roman, l’auteure fournit un Lexique italien-français, des Proverbes napolitains (classés par ordre d’apparition dans le roman), un Proverbe italien qui a beaucoup de signification pour deux des personnages du roman et une liste italien-français des Monuments et quartiers de Naples cités dans le roman. Parfait pour les amoureux de l’Italie. Citation : Les maisons et les immeubles sont les uns sur les autres, tout le monde se dispute le premier rang pour voir la mer. C’est très étrange cette sensation d’étouffement que l’on ressent en les regardant, qui s’évanouit instantanément lorsque l’on pose les yeux sur l’eau.

#9642;#65039;L’histoire : Luna rentre dans sa ville natale, Naples, en raison de l’hospitalisation de son père suite à son opération et à une tumeur au cerveau. Un père à qui elle en veut et une ville qu’elle a appris à détester. On comprend rapidement que le père a commis une grave faute mais laquelle ? Au fil des pages, Luna renoue avec sa famille, notamment sa cousine Gina et avec cette magnifique ville qu’elle aimait pourtant tellement lorsqu’elle était enfant.   #9642;#65039;Mon avis : j’étais un peu perplexe au début de la lecture, mais rapidement, j’ai été embarquée dans les rues de Naples, face au Vésuve. Ce texte nous fait à la fois voyager autant qu’il nous émeut en rappelant la beauté des liens d’amitiés, d’amour et de la famille. Je note quand même que le chat domestique ne reçoit pas le meilleur des portraits :D La fin est totalement inattendue et vraiment magnifique. Un vrai régal, foncez !

Le seul roman de Serena qu'il me restais à découvrir, et il fais partie de mes préférés ! Comme à son habitude l'autrice nous plonge en Italie et dans ce roman elle nous fais voyager en plein cœur de Naples. J'ai adoré découvrir cette ville tout aussi spéciale que belle, avec ces personnages hauts en couleurs et attachants. Luna ma énormément toucher et fais beaucoup rires. Coup de coeur pour Gina, tellement drôle malgré quelques fêlures qu'elle peine à cacher à travers son style déjanté. Avec ce petit twist final que je n'ai pas vue venir. Que dire de plus à part que Serena Giuliano fais partie de mes autrices préférés et que je passe toujours un agréable moment en Italie avec des personnages féminin ultra fortes. Bref j'ai ADORÉE

Luna est une jeune femme qui revient à Naples après de nombreuses années d’absence, pour accompagner son père malade à l’hôpital. On comprend, au fur et à mesure de la lecture et des allers-retours dans le temps, pourquoi Luna s’est éloignée de son père, d’une partie de sa famille et de sa ville natale. C’est une lecture agréable, sans en faire une histoire inoubliable. Luna et les autres personnages sont sympathiques, et certains napolitains de ce récit sont hauts en couleur, tels qu’on les imagine. La lecture vaut davantage pour l’amour de l’auteur pour la ville de Naples, ses traditions culturelles et culinaires, que l’histoire elle-même, dont on comprend assez rapidement les tenants et aboutissants. J’ai passé un bon moment parce que c’est l’écriture est fluide, les personnages généreux, mais c’est une histoire un peu trop convenue et prévisible à mon goût. Cela dit, j’ai très envie d’aller visiter Naples à présent, et d’aller y manger quelques pizzas et sfogliatelle.