Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan : Le livre de Roland Perez
Roland, dernier enfant d'une famille juive séfarade, n'est pas un petit garçon comme les autres. Les médecins sont formels : il ne marchera jamais. Mais Esther, sa mère, refuse de le croire. Elle parcourt Paris, de spécialiste en spécialiste, son fils dans les bras, à la recherche du médecin qui fera un miracle.
Niché dans un HLM du XIIIe arrondissement, l'appartement familial est devenu le territoire de Roland. Un terrain de jeu qu'il explore à quatre pattes, prêtant oreille aux discussions de sa mère et de ses voisines, à leurs prières et chuchotements bienveillants, tout en attendant avec impatience le retour de ses frères et sœurs de l'école. Le monde extérieur, c'est à travers la télévision qu'il le découvre. Il y rencontre Sylvie Vartan, une fée bienveillante à la carrière naissante, dont la voix l'accompagnera sur le chemin de la guérison.
Et quand le miracle auquel sa mère n'a jamais cessé de croire se produit enfin, que Roland, qui a alors sept ans, parvient à faire ses premiers pas, c'est un monde nouveau et infini qui s'offre à lui : les trottoirs de Paris, le métro, et surtout l'École des enfants du spectacle...
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan est un roman tendre et loufoque, aux personnages drôles et attachants. Une histoire vraie, lumineuse et pleine d'espoir.
Lauréat du Prix Littéraire du Cheval Blanc 2022
Lauréat du Prix Littéraire du Cheval Blanc 2022
De (auteur) : Roland Perez
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
NathLe
• Il y a 1 mois
J'ai d'abord découvert ce roman déjà inscrit dans ma PAL, par la réjouissante adaptation cinématographique de Ken Scott, qui a hâté ma lecture d'ailleurs ! L'ambiance années 70 et le ton mi-ironique mi-attendri m'a beaucoup plu, dans le film comme dans le roman. Né avec un pied bot au milieu d'une famille nombreuse, Roland est surprotégé par Esther, sa mère juive d'origine marocaine. Dès sa naissance, on a tout de suite déclaré qu'il ne marcherait pas mais c'était sans compter la foi, l'obstination et la détermination d'Esther ! Roland commence sa vie dans un appartement parisien dont il connaît les moindres contours et recoins puisqu'il y rampe en attendant que sa mère trouve le spécialiste qui lui permettra de marcher. Quand il sort, sa mère le porte…. N'ayant jamais mis les pieds à l'école, il est entouré de l'attention de ses frères et soeurs et surtout de sa mère qui le couve d'un amour presque étouffant. Au moment où Mme Fleury, l'assistante sociale entre en scène pour que Roland soit scolarisé, je me suis régalée tout comme à l'arrivée de Sylvie Vartan dans la vie de Roland… Ce roman autobiographique est un vrai régal, le personnage d'Esther comme mère juive protectrice, possessive, voire envahissante m'a touchée. Avec elle, on a l'image d'une mère sincère et convaincue, et cela vire parfois à la caricature. J'ai aimé l'hommage du fils à sa mère même si j'en suis certaine, il a parfois détesté la place que sa mère prenait dans sa vie. le mélange des tons, les scènes comiques voire ridicules, la sincérité des sentiments ont rendu cette lecture réjouissante et très agréable. « Pendant les cinquante quatre ans que j'ai passés auprès de toi, je ne t'ai jamais dit merci, merci pour tout ce que tu as fait, merci pour ta présence. On remercie rarement ses parents pour tout ce qu'ils nous ont donné. Dommage. Mais comme pour mes examens universitaires, il y toujours une session de rattrapage. Et ce roman en est l'illustration. » R. Pérez « Un roman brillamment écrit, dans lequel je me suis retrouvée à pleurer, à rire, et aussi à espérer qu'à la dernière page le « miracle » finirait par s'accomplir » S. Vartan
jeunejane
• Il y a 1 mois
Roland n'a pas vécu une enfance comme les autres mais, malgré son handicap au pied, il évolue dans un climat d'affection familiale parmi ses frères et sœurs , les voisines, qui mettent de l'ambiance, son père, travailleur acharné et surtout sa mère Esther. Ah, j'oubliais de mentionner l'origine de la famille qui est juive séfarade d'origine marocaine. Esther et son mari sont totalement empreints de leur culture et tout au long du livre, les répliques d'Esther sont un vrai régal. Elle croit en la guérison de son fils et parcourrait la Terre entière s'il le fallait mais à certaines conditions quand même. Les docteurs ne doivent pas être des charlatans. Ils doivent respecter son petit. Les scènes avec Mme Fleury, l'assistante sociale, sont savoureuses avec notre Esther qui arrive à convaincre la dame de ne pas envoyer le petit Roland à l'école avec un appareil. Elle ne veut pas qu'il soit la risée de tous. Dieu joue un grand rôle pour Esther car il arrange tous les problèmes. Sylvie Vartan entre en scène grâce aux revues Melle Âde Tendre des grandes sœurs et à ses chansons que Roland apprend par cœur. Elle va jouer un grand rôle dans la vie de Roland et de sa profession future, car Roland va prendre son envol. Elle écrit d'ailleurs la Postface du livre. Très amusant aussi, le presque duel qui oppose le fils et la mère quand celle-ci veut raconter aux personnages connus l'enfance de Roland. Un livre merveilleux , familial, tendre avec une mère plus que courageuse et un fils reconnaissant. J'ai ri et pleuré, surtout à la fin mais pourtant le ton n'est pas larmoyant du tout. Une très belle lecture qui m'a fait penser parfois aux récits de Marcel Pagnol pour le côté savoureux de la vie familiale. Dommage que je n'aie pas encore vu le film mais ils le repassent bientôt lors d'une séance rencontre au cinéma de ma ville. Coïncidence, j'ai reçu l'invitation ce matin et j'irai.
Millina
• Il y a 2 mois
Après avoir vu le film, j'ai écouté le livre audio pour comprendre son adaptation. Sans aucun doute, le film reste fidèle au texte, avec quelques légères différences : la rencontre de Roland et sa femme est plus développée, et certains détails scéniques sont modifiés. L'essence reste identique : la relation fusionnelle, à la fois belle et légèrement toxique, entre Roland et sa mère. Sa présence, son amour et sa foi en son fils sont touchants, que ce soit dans le livre ou le film. La voix de Laurent Natrella, bien que moins vibrante que celle de Leïla Bekhti dans le film, porte néanmoins le texte et nous embarque. Mon émotion était moins intense qu'au cinéma, probablement en raison d'une interprétation plus plate. Le livre est complémentaire au film, me faisant revivre de bons moments. L'histoire reste inspirante, démontrant la force incroyable de la croyance et du soutien maternel. Ma chronique complète
Sarahmarinaamr
• Il y a 2 mois
La plume de l’auteur est douce, elle se lit facilement. Son histoire est incroyable, entre tragédie, destin lié, et surtout une mère qui se bat comme une lionne pour son fils. Leur relation mère-fils est étouffante, mais en même temps tellement belle. Le fait que ce soit une histoire vraie ajoute une dimension encore plus touchante et sincère. On ne s’ennuie pas : c’est beau, pudique, émouvant, et parfois dur. Ce n’est pas tant drôle, mais profondément humain, avec des instants de légèreté qui font du bien. En deux mots : tendre et bouleversant.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782365696739
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- Collection ou Série
- Littérature française
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 224
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- Dimensions
- 227 x 142 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
19,00 € Grand format 224 pages