Mon coeur a déménagé : Le livre de Michel Bussi, Laure Filiu, Jean-Marc Coudert

Ophélie a 7 ans quand son père tue sa mère. Un homme aurait pu empêcher ça, mais il ne l'a pas fait. La petite fille, l'adolescente puis la jeune femme n'a de cesse de vouloir rétablir la vérité et de se venger. A ses côtés, un ancien inspecteur, sa meilleure amie qui vit dans le même foyer et une éducatrice dévouée. On tourne vite les pages de ce roman dont l'héroïne est attachante malgré son obstination (compréhensible) pour sa vengeance. J'ai aimé la voir grandir avec ses failles et voir évoluer son rapport au monde, aux adultes de son entourage et à sa propre histoire. J'ai parfois trouvé l'intrigue un peu exagérée.

Bonne lecture et intrique même si des fois je trouve qu’il y a des moments un peu tirés par le cheveux . Pour ceux et celles qui aiment les thrimler psychologique je vous le conseil. Un bon roman avec du suspense et twist . En tout cas , j’ai bien aimé cette lecture.

Première lecture (ou plutôt écoute) de Michel Bussi pour moi. Nous suivons Ophélie et sa quête de vengeance sur plus d'une décennie. Au-delà du thriller dont le rythme est parfaitement maîtrisé jusqu'au dénouement final, magistral, Michel Bussi a également écrit un roman social, profondément humain et tout en nuance ; les personnages en particulier ont tous leur part de lumière et d'obscurité, nous faisant nous questionner sur les notions de bien et de mal. Le roman aborde des thèmes forts : les violences intrafamiliales, le sentiment de culpabilité, l'obsession... Mention spéciale pour l'éclairage apporté sur le travail social : des jeunes cabossés par la vie, la vie en foyer, et les professionnels qui se démènent pour leur permettre de se reconstruire. La comédienne de doublage Laure Filiu effectue un travail remarquable sur la version audio.

Waouh ! Michel Bussi m’a fait sentir dans la peau d’une crêpe qu’on tourne et retourne dans une poêle chaude. Jusqu’à la dernière phrase, on est ébloui par la légèreté de sa plume, le rythme de son récit et les multiples retournement de situation. On se prend d’affection pour Folette, on hait ceux qu’elle considère comme responsable de la mort de sa mère, puis on se perd dans les (fausses) confidences avant le grand final. Un chef-d’œuvre à lire, absolument !