Nymphéas noirs : Le livre de Michel Bussi

Deuxième lecture de Michel Bussi pour moi… alors, son meilleur roman ? Bon, ben, bof, hein. Je suis peut-être trop exigeante, ou peut-être que cet auteur n’est tout simplement pas fait pour moi. Quoi qu’il en soit, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Un petit regain d’intérêt au milieu du roman, puis une nouvelle stagnation vers la fin. Point positif tout de même : le twist final, bien amené, même si j’y ai décelé quelques incohérences et surtout des facilités d’écriture. Pas certaine que l’ensemble tienne vraiment la route à la relecture. Côté personnages, c’est du déjà-vu. Comme dans ma précédente lecture de Bussi, on retrouve des archétypes : le flic beau gosse, arrogant et sûr de lui ; la pauvre institutrice, canon comme pas permis, évidemment tourmentée… et évidemment par le beau flic ; le mari rustre, limite ours ; la gamine en quête de gloire et de liberté. Bref, vous voyez le tableau : aucun ne m’a réellement captivée. Quant à l’intrigue… ça manque de punch. C’est long, trop alambiqué pour maintenir un vrai suspense. Ajoutez à cela une dose de bons sentiments, un soupçon d’humour un peu forcé dans des dialogues peu crédibles, une romance impossible en prime… et on se retrouve pile au croisement du polar nanar, du roman de gare et de la bluette à l’eau de rose ! Comme pour ma précédente lecture de Bussi (Mon cœur a déménagé), j’ai eu cette même impression mitigée. Bon, plus j’écris, plus je me rends compte que je suis dure. Il y a du positif dans tout ça. L’aspect historique autour de Claude Monet, du joli village de Giverny, de l’impressionnisme… j’ai appris pas mal de choses, et c’est bien vu. Et puis, malgré tout, Bussi a su me surprendre, ce qui est toujours appréciable. Une balance équilibrée, qui lui vaut un respectable 3 étoiles malgré tout.

Un bijou, un chef d'œuvre, une magnifique ballade dans l'art et le temps de la vie. Il est rare qu'un livre procure une telle émotion, et ce bouquin de Michel Bussi est à lire et à conserver tout au long de son existence dans sa bibliothèque. Vous devez le lire.

J'avoue, j'ai aimé ce roman parce que j'ai visité récemment Giverny et la maison de C. Monet, à chaque description je visionnais les ruelles, les jardins, les fleurs, les maisons, la beauté de cette commune... Donc, si vous le pouvez, prenez la route vers Giverny et Vernon, vous ne le regretterez pas ! Essayez néanmoins d'éviter la foule des vacanciers, achetez vos billets à l'avance, prenez le "coupe-file" bien utile, et y aller tôt à l'ouverture, vous apprécierez ainsi toute la beauté du jardin de Monet, et vous serez totalement sous le charme ! Ensuite reprenez la lecture du roman et vous le découvrirez autrement, je vous l'assure !

« Il va mourir sans savoir. Il a l'impression que ses pensées l'abandonnent, qu'elles coulent dans la terre, avec le reste de son sang, de sa peau. Il se traîne maintenant sur les tubes de peinture, les écrase, les éventre. » #x1f3a8 Je ne m'étais jamais plongée dans les romans de Michel Bussi avant de lire Nymphéas Noirs, mais je crois qu'il n'existait pas de meilleure porte d'entrée dans son univers puisqu'il s'agit de son roman le plus primé. Dès les premières pages, je me suis plongée dans ce mystère haletant, absorbée par le cadre de l'intrigue et les secrets qui la sous-tendent. #x1f58c La tension qui parcourt le roman est parfaitement maîtrisée, tirant son intensité d'un jeu sur les focalisations qui lui permet d'instiller des doutes dans l'esprit des lecteur.ices. Si l'enquête semble assez banale à première vue (bien que parsemée de détails instructifs sur la vie du peintre), on s'aperçoit rapidement que le tableau est plus vaste que ce que l'on aurait pu le penser. Même si certains personnages m'ont paru trop stéréotypés pour un roman aussi bien construit, je garderai un excellent souvenir de cette lecture ! #x1fa78 Le dénouement des Nymphéas Noirs est sans conteste la plus grande force de ce roman. On sent bien, dès son incipit, que Michel Bussi met en place ses cartes pour préparer un final grandiose. En ce qui me concerne, je l'ai trouvé tout à fait réussi. Tout est très bien orchestré, de telle sorte que cette apothéose ne m'a pas semblé être un rafistolage de dernière minute comme on peut malheureusement en trouver dans ce genre de roman. Je ne peux guère en dire davantage sans risquer de trop en dévoiler, mais ce que je peux vous dire, c'est que l'ultime touche de ce tableau macabre est très bien amenée. Michel Bussi m'a surprise par son aptitude à manipuler les lecteur.ices avec une telle précision !