Vingt mille lieues sous les mers : Le livre de Jules Verne

Le livre qui inspira la nouvelle série Nautilus !! Un excellent classique de Jules Vernes, je ne me lasse pas de relire cette oeuvre autant lorsque mes enfants étaient petit puis avec mes petits enfants. Une merveilleuse aventure palpitante, une lecture vraiment fluide, de l'action, l'imaginaire, une sensibilisation sur le monde et l'environnement bien avant l'heure. L'auteur était avant-gardiste face à nos préoccupation d'aujourd'hui. Des magnifiques illustrations de De Neuville. Vous avez peut être déjà vu différente adaptation de l'oeuvre de Jules Vernes (Film et série) d'ailleurs ses oeuvres inspire d'autres créateurs (Ciné-série ou Roman, BD). Pour celles et ceux qui me connaissent depuis Culturalivres avant sa fermeture j'avais parlé de l'adaptation de Nautilus qui était en cours de projet puis qui cherché un diffuseur après que Disney+ en novembre 2023 avait jeté l'éponge c'est donc AMC qui l'a diffusé au USA, mais je ne suis pas surprise que France TV diffusera dans quelques jours la mini série Nautilus car rappelez vous elle avez retransmis le tour du monde en 80 jours avec David Tennant et Leonie Benesch l'an dernier. Nautilus met en vedette Shazad Latif , Georgia Flood , Thierry Fremont , Anna Torv , Noah Taylor et Céline Menville.

Je continue mon exploration des classiques, parfois en les redécouvrant, parfois en les lisant pour la toute première fois. Et cette fois, c’est Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne qui m’a embarquée. Littéralement, puisque j’ai passé plusieurs jours à bord du Nautilus, en compagnie du célèbre capitaine Némo. Je connaissais déjà les grandes lignes de l’histoire, forcément. C’est souvent ça, quand on lit les classiques avec un peu de retard : l’effet de surprise est parfois limité. Mais malgré ça, je me suis laissée prendre au jeu. Le point de départ est simple : le professeur Aronnax, son fidèle domestique Conseil et le bougon Ned Land partent à la chasse à ce qu’ils croient être un monstre marin… pour finir prisonniers d’un sous-marin révolutionnaire, le Nautilus, dirigé par un capitaine aussi fascinant qu’insaisissable. Et là, commence une sorte de huis clos flottant, ponctué d’explorations marines et de face-à-face tendus entre Aronnax et Némo. Clairement, il y a deux voyages qui s’entremêlent : celui dans les profondeurs de l’océan, et celui dans la tête de Némo. C’est ce qui m’a le plus tenue en haleine. Les personnages sont assez archétypaux : le savant curieux, le serviteur dévoué, le chasseur réfractaire. Mais le plus intéressant reste Némo, ce capitaine brisé, à la fois misanthrope et humaniste, plein de contradictions. J’ai adoré la complexité du personnage, ce côté « je protège la vie marine » mais « je peux aussi torpiller un navire si besoin ». Pas très raccord, mais ça le rend humain. Le récit nous balade un peu partout sous la mer, des pôles aux abysses, et Jules Verne a l’art de rendre tout ça crédible. Ce qui m’a bluffée, c’est de me rappeler que le roman est sorti en 1869, et qu’à l’époque, le premier sous-marin opérationnel n’avait même pas encore vu le jour. Le Nautilus, c’était de la pure science-fiction… et pourtant, on s’y croirait. Il avait une longueur d’avance sur son temps, c’est assez vertigineux. Ce qui m’a un peu dérangée en revanche, c’est cette obsession pour l’inventaire animalier, façon « tiens, si on goûtait ça ? ». J’ai parfois eu l’impression d’assister à une expédition culinaire plus qu’à une exploration scientifique. Et ça m’a mise mal à l’aise. D’un côté, Némo parle de préserver la faune, et de l’autre, on se demande s’il va transformer chaque créature croisée en ragoût. Alors oui, j’essaie de remettre ça dans le contexte du XIXe siècle, mais avec notre regard d’aujourd’hui, c’est parfois rude. Malgré ces petits bémols, j’ai refermé le livre en comprenant pourquoi ce roman reste un pilier du genre. Verne a su créer un univers crédible, poétique par moments, avec un vrai fond politique et social. Le tout porté par un style accessible, direct, et quelques touches d’humour bien placées. En bref, un classique qui vaut le détour, même si on connaît déjà la fin avant d’avoir tourné la première page.

Vingt mille lieues sous les mers est un roman qui m’a toujours fasciné par sa capacité à mêler aventure, science et réflexion. Dès les premières pages, on est plongé dans un univers mystérieux et captivant sous les océans, à bord du Nautilus. Le personnage du capitaine Nemo m'a particulièrement marqué, avec son mélange de génie, de révolte et de douleur. C’est un personnage complexe, qui porte en lui une grande partie du roman, oscillant entre l'isolement et la quête de liberté. J'ai toujours apprécié la façon dont Jules Verne arrive à nous faire découvrir le monde marin avec une précision scientifique tout en gardant l’aspect fascinant de l’inconnu. L’aspect aventure est omniprésent, avec des explorations sous-marines et des créatures exotiques, mais il y a aussi une dimension plus philosophique qui m’interpelle : la lutte intérieure de Nemo et sa vision du monde. Vingt mille lieues sous les mers n’est pas seulement un récit d’aventure, c’est aussi une réflexion sur l’homme, la nature et le pouvoir de la technologie. C’est un roman qui m’a marqué, et que je trouve toujours aussi riche à chaque lecture.

Vingt mille lieues sous les mer de Jules Verne, lu par Stéphane Ronchewski, Audible Studios, 2022 Quel plaisir de relire ce roman maintes fois lu et relu adolescente ! Un roman d’aventure : le professeur Aronnax, son domestique Conseil et le harponneur Ned Land, qui cherchaient à capturer un fantastique monstre marin, se retrouvent prisonniers du capitaine Némo, à bord de son sous-marin le Nautilus. Pendant quelques mois, ils vont découvrir la richesse et la biodiversité des fonds marins tout en préparant leur fuite. Un récit de vengeance : quel lourd secret cache Némo pour vouloir les retenir ainsi à jamais ? Quel ennemi et quels démons intérieurs poursuit-il ? Une écriture didactique : à l’envoûtement créé par les aventures et les découvertes fabuleuses, s’ajoute le piment des joutes scientifiques et historiques auxquelles s’adonnent le professeur et le capitaine. Un huis-clos captivant dans un sous-marin. Des dialogues savoureux. Tout se joue entre quatre personnages. En effet, parallèlement au fabuleux périple maritime qu’ils entament, Aronnax et Némo se livre à une lutte psychologique et culturelle tandis que Conseil et Ned ont des rôles de second plan, le premier veillant sur son maître, le second, plus rustre et au sens pratique très développé, ne songeant qu’à la fuite. Quant à l’équipage du Nautilus, il est volontairement laissé à l’écart dans le récit. Relire ce roman, avec la maturité et le vécu d’un adulte permet de le redécouvrir et d’en relever, outre la psychologie des personnages, un certain degré d’approche de réflexion sur les sources d’énergie autonome, la pêche raisonnée, la mécanique navale et la propulsion, les rapports entre les classes sociales. Il ne faut jamais perdre de vue la période d’écriture de ce roman, paru en 1869-70 et replacer les mentalités et les savoirs technologiques dans le contexte social et scientifique de la 2ème moitié du 19ème siècle. Un classique de la littérature jeunesse (mais pas seulement). Une version audio de grande qualité en ce qui concerne le narrateur. Un gros bémol pour la coquille sur la couverture ! #lesglosesdelapiratedespal