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Béni soit le père
Anaïs Bouteille-Bokobza (traduit par)
Collection : Domaine étranger
Date de parution : 07/04/2022
Éditeurs :
Les Escales

Béni soit le père

Anaïs Bouteille-Bokobza (traduit par)
Collection : Domaine étranger
Date de parution : 07/04/2022
Un roman puissant sur les blessures du passé et la force du pardon.
Rosa est née dans le quartier de San Nicola, l’un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d’étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne.... Rosa est née dans le quartier de San Nicola, l’un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d’étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne. Et chez Rosa, c’est son père, « Gueule d’ange », qui fait régner la terreur. Au sortir de l’adolescence, elle... Rosa est née dans le quartier de San Nicola, l’un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d’étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne. Et chez Rosa, c’est son père, « Gueule d’ange », qui fait régner la terreur. Au sortir de l’adolescence, elle rencontre Marco et, avec lui, la promesse d’un nouveau départ. Elle l’épouse et le suit à Rome, où elle donne naissance à Giulia, leur petite fille. Mais, très vite, l’histoire se répète et Rosa comprend que Marco n’est pas celui qu’elle croyait. Quand sa mère tombe malade, la jeune femme n’a d’autre choix que de retourner sur les lieux de son enfance pour replonger dans son passé, affronter sa haine pour son père et, peut-être, emprunter le chemin du pardon.
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EAN : 9782365697309
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782365697309
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

"Ce très beau livre est une réflexion sur le temps qui passe et qui, parfois, apaise les blessures de l'enfance."
Télé Z

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Mimilitavecmoi 12/05/2023
    Certains lecteurs ont comparé Rosa Ventrella à Elena Ferrante ce que je ne peux pas faire n'ayant rien lu de la deuxième auteure. Avec ce livre, Rosa Ventrella m'a embarquée avec elle à Bari, dans les Pouilles. Connaissant bien l'Italie, j'ai visualisé les places, les ruelles écrasées par la chaleur, les maisons et j'ai aimé y imaginer Rosa et sa famille, tous aussi malheureux les uns que les autres y compris le père, ce rustre, ce mufle qui a fait trembler ses trois enfants et sa femme... (qu'il a aussi trompée et violentée). Bien qu'ayant vu sa mère souffrir et n'ayant jamais compris comment elle a pu supporter tout ça tout en jouant la comédie de la femme amoureuse, Rosa va reproduire le schéma. Le livre est en deux parties, d'abord l'enfance de Rosa qui permet de bien saisir le contexte et puis ensuite le récit du début de sa vie de femme qu'elle se doit de raconter à sa mère qui vient d'être victime d'un AVC. C'est une histoire brute, qui secoue un peu mais que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.
  • En_pleine_lecture 07/05/2023
    Béni soit le père est un roman contemporain qui nous emmène à la rencontre de Rosa qui va se replonger dans les souvenirs de son enfance, une enfance marquée par la violence d’un père. Tout au long de son récit, Rosa va s’adresser à sa mère et va évoquer leur vie dans l’un des quartiers les plus pauvres de Bari ainsi que la terreur que faisait régner son père surnommé « Gueule d’ange ». Elle va affronter la haine pour son père et va tenter d’emprunter le chemin du pardon. Bien que l’intrigue soit forte, puissante et révoltante, je n’ai pas réussi à me plonger totalement dans l’histoire et à m’attacher réellement aux personnages. C’est bien écrit, la plume de l’auteure est assez fluide et le récit est bien construit. Le sujet est intéressant mais n’aura pas réussi à susciter suffisamment mon intérêt. J’ai trouvé le temps long malgré que le roman soit assez court. Béni soit le père n’était peut-être pas un roman fait pour moi mais je ne doute pas qu’il trouvera ses lecteurs.
  • 94sophie947708 18/08/2022
    Une histoire dans l'Italie du Sud des années 50, où le patriarcat règne en maître, Rosa, lutte pour son émancipation et fuit la violence familiale. Mais à Rome, Rosa se rend compte que les affres de ses parents la suit, et sa vie avec Marco, y ressemble de plus en plus. Retournant à Bari, pour s'occuper de sa mère, malade, Rosa avec sa force de caractère, va briser les codes du patriarcat familial,et imposer son dynamisme et sa personnalité. C'est un roman sur la lutte et l'émancipation féminine, qui n'est pas sans rappeler les romans d'Elena Ferrante. Une belle lecture, vivante et dynamique.
  • emilie55 17/07/2022
    Fan de cette auteur qui nous embarque encore une fois dans Les Pouilles dans les années 50. La misère, la violence, le sexisme règnent. Une histoire de femmes, une fille qui veut sortir de sa condition, ne pas devenir comme sa mère, une femme battue... Entre culpabilité, lutte de classes et la force du pardon : brillant !
  • celine17 23/06/2022
    Béni soit le père est le troisième volet de la saga familiale de Rosa Ventrella (même s'il peut tout à fait être lu indépendamment des deux autres livres). Rosa Ventrella est née dans les Pouilles, à Bari, elle connaît donc parfaitement le Sud de l'Italie qu'elle décrit dans son roman. Si elle enseigne la littérature, elle est également diplômée en histoire contemporaine et spécialisée en histoire des femmes. C'est donc assez naturellement que les femmes prennent une place importante dans ses romans. J'ai beaucoup d'affection pour la littérature italienne, pour cette manière d'écrire le réel dans le flux des sentiments (qu'ils soient ou non positifs d'ailleurs) et les portraits vibrants qui y sont dépeints. Évidemment on dit déjà de Rosa Ventrella qu'elle est "l'Elena Ferrante de Bari" et je comprends que ça puisse l'agacer… Même si les thèmes (émancipation, patriarcat…) sont les mêmes, les romans de Rosa Ventrella sont uniques. Le tempo de la langue n'est pas le même, le phrasé est différent. Mais je crois qu'il n'y a pas à détailler tout cela, il n'y a qu'à le lire pour en être convaincu, non ? Je le lirai peut-être en langue italienne, pour me rendre compte du rythme, des formules en dialecte. La narratrice-personnage de son roman... Béni soit le père est le troisième volet de la saga familiale de Rosa Ventrella (même s'il peut tout à fait être lu indépendamment des deux autres livres). Rosa Ventrella est née dans les Pouilles, à Bari, elle connaît donc parfaitement le Sud de l'Italie qu'elle décrit dans son roman. Si elle enseigne la littérature, elle est également diplômée en histoire contemporaine et spécialisée en histoire des femmes. C'est donc assez naturellement que les femmes prennent une place importante dans ses romans. J'ai beaucoup d'affection pour la littérature italienne, pour cette manière d'écrire le réel dans le flux des sentiments (qu'ils soient ou non positifs d'ailleurs) et les portraits vibrants qui y sont dépeints. Évidemment on dit déjà de Rosa Ventrella qu'elle est "l'Elena Ferrante de Bari" et je comprends que ça puisse l'agacer… Même si les thèmes (émancipation, patriarcat…) sont les mêmes, les romans de Rosa Ventrella sont uniques. Le tempo de la langue n'est pas le même, le phrasé est différent. Mais je crois qu'il n'y a pas à détailler tout cela, il n'y a qu'à le lire pour en être convaincu, non ? Je le lirai peut-être en langue italienne, pour me rendre compte du rythme, des formules en dialecte. La narratrice-personnage de son roman est Rosa, elle est née dans un de ces quartiers de misère à Bari, le quartier San Nicola. "Un monde dans le monde" où la violence suinte de chaque pierre dans le silence assourdissant de ceux qui en sont témoins. Pour vivre, Rosa a dû se détacher du quartier, fuir un père à la beauté magnétique - surnommé "gueule d'ange" - mais violent presque par tradition. Sa mère, quant à elle, semblait accepter son sort avec tant de fatalisme que ça en devenait insupportable pour la jeune femme en devenir. Alors Rosa a fui cette héritage douloureux, et en le faisant elle a aussi en quelque sorte abandonné sa mère à son déni, elle qui était la première victime des violences paternelles est seule maintenant face à son bourreau. Un sentiment de culpabilité l'envahit, même s'il est évident que Rosa n'avait pas d'autres choix. Et puis le temps a passé, Rosa a "fait sa vie" loin, mais sa mère vient d'être hospitalisée, elle a fait un AVC, il va falloir une nouvelle fois affronter le père, aura-t-il changé ? Pourra-t-elle lui pardonner ? En parallèle, la famille qu'elle s'était construite se meurt, tout est disloqué, changé. Revenir à Bari c'est faire un saut dans l'enfance et raconter encore peut-être pour… peut-être pour en guérir ?
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