Ce que la vie a de plus beau : Le livre de Ismaël Khelifa

J'ai kiffé le 1er chapitre qui ouvre le roman sur les grands espaces du Groenland mais les suivants totalement différent m'ont plusieurs fois lassés. Je les ai trouvés trop autocentré sur Romain, le personnage principal. Et puis la sensibilité et la fragilité qui se dégage de lui et sa determination à vouloir exister en tant que père m'ont attrapé par le bras, tout en me chuchotant à l'oreille; "regarde et observe cet homme qui ose se mettre à nu"... J'étais chipé ! J'ai lu la bonne moitié du roman qui restait d'une seule traite et c'était super bien de découvrir cette resilience "faite homme" et de partir en voyage dans Le Queras et en Islande. J'ai de nouveau kiffe les descriptions des paysages et de cette nature brute environnante. Une très belle lecture.

7e lecture avec les 68 premières fois 2025 Une lecture estivale parfaite pour ces vacances au bord du Lac de Laouzas. Ce roman avait tout pour me plaire : beaucoup d’émotions, des paysages à couper le souffle et cette rencontre, celle d’un père et d’un fils qui vient tout bousculer. C’est avec un peu de retard que j’écris cette chronique d’une lecture de vacances qui m’a émue aux larmes. Je me souviens de ce moment, de la saveur particulière, et de ce manque d’un père depuis mes 15 ans. Romain Solers est un homme accompli et reconnu professionnellement mais il lui manque indéniablement le petit truc en plus côté perso. Sa rencontre avec Nathan, comme un uppercut, va le transformer en tant qu’homme, le faire devenir père et, surtout, le faire changer de perspective sur sa façon de voir la vie. À chaque étape du voyage, une rencontre avec l’autre, cet adulte en devenir qu’il n’a pas vu grandir et peut-être une chance de poursuivre la route ensemble. Une histoire de filiation, de réparation et d’amour. Un roman où il est aussi question du passé. Un passé enfoui, oublié parce que douloureux. Un passé avec lequel les personnages vont devoir composer un avenir commun. Un beau roman Merci aux @68 pour la découverte.

C'est une très belle histoire de résilience et d'amour filial, une rencontre sur le tard entre un père et son fils qui vont partir à l'aventure dans un recoin sauvage de l'Islande pour apprendre à se découvrir, et peut-être à s'aimer. J'ai été captivé par les descriptions des paysages islandais et par les sentiments, les états d'âme, les joies, les peines qui traversent les deux personnages principaux. En immersion au cœur de leurs préoccupations et de leurs espoirs, j'ai passé un excellent moment de lecture. J'ai vraiment apprécié aussi l'aspect quasiment documentaire, journalistique, des portraits des personnes que les deux héros croisent sur leur chemin, avec toujours l'accent sur leurs vies cabossées ou leur mode de vie original.

Ce que la vie a de plus beau, ce titre s'applique à ce roman dans sa globalité. Les personnages principaux et secondaires ont tous une belle âme et de la bienveillance à partager. Les paysages décrits sont magnifiques et poussent à la contemplation et à la méditation. Les animaux rencontrés sont beaux et amicaux. Vous l'aurez compris c'est à la fois un point positif et à la fois un point négatif dans la lecture qui se retrouve un peu trop lisse. C'est un peu comme le livre audio d'un numéro de Echapées belles ou Rendez-vous en terre inconnue. De fait on passe quand même un bon moment !