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Contre moi
Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 04/05/2017
Éditeurs :
Sonatine

Contre moi

Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 04/05/2017
Comment pardonner à nos enfants ? Comment ne pas leur pardonner ?

Un premier roman bouleversant. Une révélation.
Faire souffrir malgré soi, quoi de pire ? Et quel meilleur terrain pour cela que la famille ? Si Ellie, vingt ans, est animée des meilleures intentions envers ses parents, professeurs à... Faire souffrir malgré soi, quoi de pire ? Et quel meilleur terrain pour cela que la famille ? Si Ellie, vingt ans, est animée des meilleures intentions envers ses parents, professeurs à Columbia, elle ne peut empêcher son existence de déraper. Mauvaises fréquentations, drogue, sa vie part peu à peu à vau-l’eau.... Faire souffrir malgré soi, quoi de pire ? Et quel meilleur terrain pour cela que la famille ? Si Ellie, vingt ans, est animée des meilleures intentions envers ses parents, professeurs à Columbia, elle ne peut empêcher son existence de déraper. Mauvaises fréquentations, drogue, sa vie part peu à peu à vau-l’eau. Sa mère, Maya, décide de l’envoyer en Floride, afin de lui donner une chance de repartir à zéro. Si Ellie accepte bien volontiers cette seconde chance, elle va néanmoins commettre là-bas une erreur irréparable. Et plus rien ne sera jamais comme avant.
 
Jusqu’où les parents portent-ils la responsabilité des erreurs de leurs enfants ? Pourquoi dans une famille les ressemblances sont-elles parfois plus lourdes à assumer que les différences ? Derrière le suspense, Lynn Steger Strong évoque de façon terriblement juste et poignante les relations mère/fille, la profondeur et les limites de l’amour maternel, et la complexité infinie des liens familiaux. Un roman bouleversant.
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EAN : 9782355846014
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355846014
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nilebeh 27/11/2018
    Maya est professeure de littérature à l'université de Columbia (NYC), comme son mari Stephen. Ils sont issus d'un milieu aisé, vivent confortablement à New York, dans un quartier de « brownstones » (maisons cossues en grès brun-rouge des quartiers huppés de NYC ou de Nouvelle-Angleterre). Ils ont deux enfants, Ellie, l'aînée, superbe jeune fille, a une adolescence difficile, de mauvaises fréquentations qui l'entraînent vers la drogue et les conduites à risques. Benn, le cadet est plus facile à gérer car il est bien dans le moule des étudiants américains de bonne famille. Ce roman raconte l'histoire de cette famille d'intellectuels selon une alternance de temps : 2011, 2013. Avant et après le drame. Avec, par ailleurs, des flash backs qui permettent de raconter les événements vécus par Maya (la fuite de sa mère, le comportement plus que trouble de son père, sa grossesse, sa rencontre avec son mari, ses étudiants). Quand les parents s'aperçoivent qu'elle part à la dérive, entre drogue et avortement, Ellie est envoyée en Floride chez une amie de Maya, afin de se restructurer, de repartir d'un bon pied. Elle a pour mission d'être responsable d'un petit garçon, Jack, à la fois très en avance et en grande difficulté relationnelle. On dit qu'il présente des signes autistiques. Devenir responsable de plus petit qu'elle va-t-il la faire grandir ? C'est que souhaite ardemment sa mère, totalement perdue dans sa façon de gérer sa fille. Le rythme de ce livre est plutôt lent, l'histoire se déroule comme un patchwork dont les pièces s'assemblent progressivement. Ce qui en ressort, ce sont les difficultés de la mère à parler à sa fille, à la comprendre, à la guider. Une sorte de mur les sépare, fait de non-dits, d'exigences incomprises et refusées. Nous savons tous combien la communication devient difficile quand l'enfant devient adolescent. Ici, la mère est totalement dépassée par ce que devient sa fille. Ses efforts louables pour la faire rentrer dans le moule de la bonne bourgeoisie américaine sont à la fois navrants et irritants.Car enfin, n’a t-elle pas tout pour être heureuse ? L'argent, la culture, la sécurité, une villa très chic à Cape Cod (là où les Kennedy ont leurs propriétés). Le titre original « Hold still » signifie « ne bouge plus », un peu ce que dirait un médecin prêt à vous faire une injection. Et c'est plutôt cela : Maya est comme tétanisée par ses relations avec sa fille. Les thèmes abordés sont intéressants et parlent à toutes : celui des relations mère-fille, celui de la difficulté à vivre sa vie d'adulte quand on est mère (Maya essaie de faire « des trucs d'adulte » en allant au MoMa, le bébé blotti contre sa poitrine) et, malgré un certain nombre de longueurs, le livre est intéressant. Maya est professeure de littérature à l'université de Columbia (NYC), comme son mari Stephen. Ils sont issus d'un milieu aisé, vivent confortablement à New York, dans un quartier de « brownstones » (maisons cossues en grès brun-rouge des quartiers huppés de NYC ou de Nouvelle-Angleterre). Ils ont deux enfants, Ellie, l'aînée, superbe jeune fille, a une adolescence difficile, de mauvaises fréquentations qui l'entraînent vers la drogue et les conduites à risques. Benn, le cadet est plus facile à gérer car il est bien dans le moule des étudiants américains de bonne famille. Ce roman raconte l'histoire de cette famille d'intellectuels selon une alternance de temps : 2011, 2013. Avant et après le drame. Avec, par ailleurs, des flash backs qui permettent de raconter les événements vécus par Maya (la fuite de sa mère, le comportement plus que trouble de son père, sa grossesse, sa rencontre avec son mari, ses étudiants). Quand les parents s'aperçoivent qu'elle part à la dérive, entre drogue et avortement, Ellie est envoyée en Floride chez une amie de Maya, afin de se restructurer, de repartir d'un bon pied. Elle a pour mission d'être responsable d'un petit garçon, Jack, à la fois très en avance et en grande difficulté relationnelle. On dit...
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  • PickItUp 05/06/2017
    Ellie, une jeune fille instable de vingt ans dont les parents sont professeurs à Columbia, accumule les mauvaises fréquentations, se drogue, etc Si le père est « absent », la mère, elle, décide de lui faire changer d'air en l'envoyant faire du Baby-sitting en Floride chez une amie… Au-delà de la relation mère/fille, surtout quand la mère est exigeante, on touche du doigt la difficulté d'être qui démarre à l'adolescence, mais qui peut durer toute une vie. Quelle est la limite d'intervention d'un parent dans la vie de son enfant/adolescent ? Où s'arrête la liberté de l'enfant /l'adolescent ? De quelque côté que nous nous placions (enfant ou parent), ce roman ne nous laissera pas indifférent. Beaucoup d'allers/retours Passé/Présent qui aident à comprendre l'histoire. Suspens assuré. Histoire poignante.
  • Stelphique 05/05/2017
    Ce que j’ai ressenti:…De la difficulté de la relation Mère/Fille… « Juste ta peau, ma peau, et cette couche culotte minuscule. Je pensais que tout ce qui existe de beau dans ce monde était lié à ce sentiment que j’éprouvais quand je te tenais comme ça contre moi. » Etre mère, c’est tout un programme! Se faire à cette nouvelle vie, à cette nouvelle relation, accepter un nouvel être près de soi, l’aimer…Il parait que ce serait instinctif, cet amour…Lynn Steger Strong met un grand coup de pied dans ces clichés et revisite la maternité dans un thriller qui prend son temps, un peu comme une relation entre une mère et sa fille… « On se dit qu’il suffit de les aimer, quoi qu’il arrive. » Dans ce roman, on suit Maya, la mère, et Ellie, la fille. Deux visions, différentes. Un avant/après teinté de drame opaque…Et cette relation particulière en déliquescence…Un amour certain les unit ces deux là, mais il est aussi très compliqué…Entre fuite et fusion, elles cherchent désespérément leurs places. Et c’est ce tourbillon de ressemblances/différences, qui les mènera dans des vagues destructrices, et peut être aussi rédemptrices… « Il s’écoulera bien cent ans avant que Maya ne lâche de nouveau Ellie. » J’ai aimé la manière de cette auteure de nous emmener au milieu de cette famille, de connaître leurs tracas, d’appréhender leurs souffrances, de saisir leurs vides intérieurs tout en les remplissant de gestes quotidiens. Elle donne à cette intrigue, une dimension humaine faite de mini interactions avec le monde, tout en parlant des vertiges profonds de ses êtres. Bouleversant, jusqu’à la dernière page, mais encore plus, en relecture, pour saisir toute l’intensité d’être Contre Moi… Ma note Plaisir de Lecture 8/10 Ce que j’ai ressenti:…De la difficulté de la relation Mère/Fille… « Juste ta peau, ma peau, et cette couche culotte minuscule. Je pensais que tout ce qui existe de beau dans ce monde était lié à ce sentiment que j’éprouvais quand je te tenais comme ça contre moi. » Etre mère, c’est tout un programme! Se faire à cette nouvelle vie, à cette nouvelle relation, accepter un nouvel être près de soi, l’aimer…Il parait que ce serait instinctif, cet amour…Lynn Steger Strong met un grand coup de pied dans ces clichés et revisite la maternité dans un thriller qui prend son temps, un peu comme une relation entre une mère et sa fille… « On se dit qu’il suffit de les aimer, quoi qu’il arrive. » Dans ce roman, on suit Maya, la mère, et Ellie, la fille. Deux visions, différentes. Un avant/après teinté de drame opaque…Et cette relation particulière en déliquescence…Un amour certain les unit ces deux là, mais il est aussi très compliqué…Entre fuite et fusion, elles cherchent désespérément leurs places. Et c’est ce tourbillon de ressemblances/différences, qui les mènera dans des vagues destructrices, et peut être aussi rédemptrices… « Il s’écoulera bien cent ans avant que Maya ne lâche de nouveau...
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